Le 5 décembre 2013 19:08, Ralf Treinen <trei...@free.fr> a écrit : > Il y a même un exemple à Paris : La rue de la Grande Truanderie et la rue > de > la Petite Truanderie dans le quartier des Halles : > http://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_de_la_Grande-Truanderie > actuellement réalisé en OSM avec deux rues différentes.
> En réalité il s'agit d'une place triangulaire. > Quel truand a trucidé cette place pour la débiter en pièces puis en dérober le 3e côté ? Plus sérieusement il doit arriver souvent que deux anciennes rues parallèles proches, suite à des démolitions, deviennent une place où finalement on décide de réunir les deux rues en une seule (ou supprimer des contre-allées) pour augmenter l'espace piétonnier sur cette place. De même le long d'une rue assez large, on peut arriver à créer une contre-allée avec un nom spécifique sans que la rue aie changé ni leurs adresses. La représentation dans OSM des "places" (mot en français) ou "squares" (mot en anglais) reste un problème encore non résolu, alors que c'est une entité plus importante pour la géolocalisation quand on est piéton, que le nom officiel de la rue qui la traverse (et qui intéresse surtout les conducteurs de véhicules et les services municipaux gérant les plans de circulation sur la voirie, ou les limites administratives de quartiers). On favorise encore trop dans OSM la perception automobile de la cartographie, au détriment des piétons et de la perception économique et culturelle des lieux dans leur aire d'influence. C'est un vieux débat entre cartographie administrative, contre la cartographie économique et le zonage urbain, les deux n'évoluant pas dans les mêmes directions. NB: D'ailleurs on peut aussi dire que le zonage urbain dans OSM est un immense chantier à faire (par les fourmis) qui n'est qu'à peine survolé par nos "landuse=*" (encore de très mauvaise qualité et en réalité pas réalisé dans le but du zonage urbain), et qui ne sait même pas non plus prendre en compte ce zonage à l'échelle supérieure des communes (celui réalisé par l'Insee, et qu'aujourd'hui on pourrait compléter facilement grâce aux limites communales, ou un peu plus bas à l'échelle des IRIS avec plein de travail à faire par les fourmis). On a encore du travail à faire aussi pour le découpage postal (puisque ni La Poste, ni l'ARCEP ne fournit de données libres), comme le fait l'Allemagne avec ses boundary=postal_code. Ne nous réjouissons pas trop vite de ce premier succès des communes de France : c'est justement là où les données libres de bonne qualité manquent cruellement que le travail des fourmis d''OSM est le plus utile et le plus décisif pour assurer le succès et la pérennité du projet.
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