Les "daltoniens" comme tu les appelles n'ont pas de problème de séparation
du bleu et du rouge et reconnaissent leur mélange tant qu'il y a
suffisamment de contraste dans ces deux composantes).

Ceux qui ont des problèmes sont les très rares monochromats (qui voient
tout en nuance de "gris"), ou ceux qui manque de cônes pour la vision
diurne et ont une saturation rapide en vision nocturne (ils ont du mal à
distinguer les nuances claires)

Le daltonisme le plus courant c'est un décalage de la composante verte vers
le jaune, ce qui pose des problèmes de distinction entre le vert et
l'orange, et une réduction de sensibilité des nuances dans la palette du
vert au bleu, avec une vision 'bleue" plus étendue (et cela touche
essentiellement le sexe masculin car c'est porté par un gène du chromosome
Y).

Certains individus sont aussi quadrichromats (ils portent les deux
variantes du pigment vert) et voient plus de couleurs que tout le monde.

Un daltonien distingue mieux que tout le monde d'autres nuances, notamment
dans les tons sombres (vision de nuances bleues dans les noirs), mais ne
savent pas distinguer un fin trait jaune d'un fin trait vert dans le noir
(par exemple la couleur des feux d'artifices d'autant plus que c'est une
vision nocturne, facilement saturée; sauf les bleus très peu employés,
autre exemple les feux vert et oranges de nuit si on n'est pas assez prêt
pour avoir une surface suffisante pour utiliser le système de vision
diurne, autre exemple les cartes web de Bison Futé ou du Point Route de
France 2, qui sont complètement illisibles pour un daltonien avec leurs
traits jaunes ou oranges sans contraste de luminosité).

Le bichromatisme est plus rare (déficit total d'un des 3 pigments de base,
plus souvent le déficit est seulement partiel : tout le monde a un déficit
dans une des composantes, le taux varie d'un individu à l'autre et ça donne
une personalité à chacun de la vision des couleurs, mais on a des moyennes
connues, ou peut changer au cours de la vie avec des accidents occulaires
qui réduisent le champ de vision et donc les écarts de sensibilité).

On compense ça dans un rendu graphique en s'assurant d'avoir des écarts
suffisants de contraste sur chacune des 3 composantes RVB.

Si on colore une carte statistique, on a tout intérêt à opposer le rouge et
le bleu (plutôt que le rouge et le vert) si on n'a pas de trasitions
franches de contraste (cas de certaines cartes de température en météo), et
éviter les séparations de couleurs trop claires (qui réduisent la largeur
du nuancier visible).



Le 26 juin 2014 18:41, Christian Quest <cqu...@openstreetmap.fr> a écrit :

> Afin de distinguer les adresses OSM rapprochées de FANTOIR avec celles non
> rapprochées (souvent à cause d'une erreur dans le nom de rue), le mauve
> fait son apparition.
>
> Les adresses en "erreur" sont aussi entourées à partir du zoom 16 (comme
> pour celles en rouge).
>
> Exemple:
> http://tile.openstreetmap.fr/~cquest/leaflet/bano.html#18/48.65411/6.11324
>
>
> Oui, je sais... il faut que je trouve un truc pour les daltoniens...
>
> --
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