Quand j'ai répondu j'utilisait un smartphone (PC occupé pendant une mise à jour).
"trait DD jonction" aurait du être "trait de jonction" (en arabe et dévanagari où les lettres sont jointives on a besoin de ces traits de jonction, on en a besoin aussi pour lécriture curisve latine). Seul le trait de jonction arabe est codé dans Unicode (pour compatibilité avec d'anciens jeux de caractères codés, mais les moteurs de rendu arabe utilisent le mapping de ce caractère et les métriques du glyphe associé dans les polices pour correctement positionner le trait de jonction, en le juxtaposant et superposant partiellement ou le tronquant) L'imprimerie nationale ne respecte même pas elle-même cette pseudo-règle permettant de justifer les fines. Les journaux, magazines, les éditions imprimées utilisent des fines de chasse fixe. En revanche la microjustification (letter-spacing en CSS) s'applique une fois que la justification normale des espaces justifiable a atteint un maximum (elle peut aussi s'employer négativement quand le maximum est dépassé mais qu'on pourrait l'éviter en compactant légèrement l'approche entre tous les caractères, en pratique cela ne va pas en dessous de -0,15 em sinon il se produit des collisions indésirables). Elle permet de distribuer équitablement le reste de largeur entre les caractères (y compris les espaces justifiables qui ont été déjà agrandi à leur maximum sans micro-justification). Du temps de l'imprimerie au plomb, la fine était soit intégrée aux caractères de ponctuation, soit était un caractère de plomb comme les autres: on commençait par mettre tout ce qui tient dans une ligne entre les règlettes, puis on insérait la règle à coins dans les espaces entre mots et on pressait verticalement. Si les coins étaient déjà poussés au maximum, on les remplaçait par des caractères espaces fixes pui on refaisait la justification en mettant la règle à coins pour insérérer des coins entre tous les caractères de la ligne, y compris les caractères espaces de chasse fixe. La microjustification était alors effective Pour la microjustification négative, en fait on remplçait les caractères par des caractères plus étroits ou dont la chasse interne était spécialement réduite au point que si on avait juxtaposé les lettres, elles se seraient trouvées jointes par l'encrage sur le papier. Les éditeurs de presse et de livres en France utilisent tous des fines de chasse fixe dans leurs moteurs de composition (même l'imprimerie nationale qui ne se passent pas non plus des logiciels standards et travaille aussi pour d'autres éditeurs). Quand elle doit reproduiire des ouvrages, elle doit en respecter la forme. L'imprimerie nationale n'est pas non plsu exempte d'erreurs typographiques dans ses éditions et en fait ne suit pas touours non plus ses propres "règles" qui ne sont que des suggestions. D tout temps il y a eu d'autres éditeurs tout autant attachés pourtant à la typographie et sa tradition. Mais une "fine" qui serait justifiable ne correspond pas du tout à la tradition. Je sais de quoi je parle ayant travaillé avec la ***quasi-totalité*** des éditeurs de presse et de livres en France (et aussi en partie dans d'autres pays européens, et d'Amérique du Nord ou du Moyen-Orient) et la plupart de régies publicitaires, y compris la presse spécialisée professionnelle (il ne reste que les petits éditeurs de communication publicitaire qui se contentent juste de faire de la reproduction et la distribution des bons à tirer demandés par leurs clients, gros et petits, surtout pour les tracts et dépliants publicitaires, ou des formulaires professionnels, ou des particuliers pour leurs cartons d'invitation, ou restaurants pour les menus: là c'est le client qui décide ce qu'il veut, même si c'est moche ou contraire à certains usages "officiels"... La presse est libre et peut se passer des règles officielles, et même les adminsitrations font chacune ce qu'elles veulent). Donc pas besoin de "zero-width (dis)joiner" pour ce cas là pour s'intercaler **en plus** d'une espace fine insécable et d'un deux-points, ou pire se mettre deux fois. La fine U+202F est suffisante même pour le cas des microjustification (letter-spacing en CSS) Le 26 juin 2015 17:10, Marcel Schneider <charupd...@orange.fr> a écrit : > Merci pour le conseil. Entre nous, j'ai toujours détesté ces deux-points > qui se prennent à jouer les opérateurs mathématiques, c'est idiot > franchement. Mais stop, on parle de typographie et là on ne peut pas > toujours faire ce que l'on veut, surtout quand vous faites des claviers > destinés à un usage collectif. > > En privé je peux aussi lâcher le nom : C'est la très respectable > Imprimerie nationale où l'on a vu cette pratique qui consiste à justifier > l'espace devant le deux-points dans le but de positionner ces deux points > en parfait équilibre entre les mots. Oui, tel un opérateur de division > style allemand manuscrit. > > Moi personnellement je préfère l'U+202F et de loin. Je serais même prêt à > coller les ponctuations aux mots comme cela se fait en allemand, et en > anglais et donc nouvellement à Huff Post et les journeaux en ligne, parce > que taper à chaque fois est trop fastidieux paraît-il, ou pour la > NNBSP. C'est pour ça que je les mets sur le clavier ces codes HTML en > séquences, eux aussi. > >