Je pense que les questions de Bérangère sont de vraies questions et on ne peut pas les balayer simplement en la rassurant (même si le faire est bien), en les relativisant (fin d'année, fatigue du moment) ou en restant sur "C'est nous qui avons raison." (ils ne sont pas habitués ; on est dans un contexte politique/médiatique pas favorable)
Voilà mes questions (la première reprend celle de Bérangère) : 1) Que faire quand dans le cadre de projets personnels où les enfants sont dans diférents espaces de l'école sans être sous notre surveillance et même avec des permis de comportement "verts", il y a débordement (donc risque de faute professionnelle) et gêne justifiée des collègues ? 2) Que faire quand, en dépit de moments nombreux d'expression, de projets de vie, de responsabilisation, etc..., l'attitude de nombreux élèves reste de passivité voire d'opposition ? 3) Que faire quand les moments d'expression servent surtout d'espaces de prise de pouvoir, le plus souvent non dite d'ailleurs, de quelques-uns sur l'ensemble ? J'ai un CM1/CM2 dans un quartier difficile et le pire c'est que ça se passe plutôt bien en ce moment, mais ce serait vraiment bien qu'on se coltine ces questions, et d'autres (on pourrait d'ailleurs commencer par les poser toutes ces questions sans les retenir, sans les censurer et sans chercher tout de suite la ou les réponses). Daniel -- ---------------------------------------------------------------- Vous pouvez vous desinscrire a tout moment de cette liste de discussion en postant un message a [EMAIL PROTECTED]