Je repars des propos échangés entre Ninon ou Claire et PR :
 
 
" Demandes-tu que soit inscrit un travail particulier sur le plan, de façon
ponctuelle ?

PR - oui, ça arrive voire même de l'imposer. Mais, on s'interroge
actuellement avec les CREPSC sur la pertinence de cet acte. Il semble
préférable d'inciter, d'influer, de faire avec lui, plutôt que d'imposer
une activité dans laquelle il ne s'engagerait pas de lui-même. Lorsqu'il
inscrit une activité sur son PT, il le fait de lui-même, c'est comme s'il
poussait la porte d'un monde connu ou inconnu (écrit, mathématiques ....).
S'il ne pousse que des portes de mondes connus, à nous de l'aider à prendre
confiance en lui pour qu'il pousse une porte d'un monde inconnu. Il ne le
fera que s'il se sentira en sécurité. Tiens, ici aussi, on parle du
sentiment de sécurité ! "
 
 
 
Je suis bien d'accord. Je ne vois pas comment " faire travailler" un élève qui n'est pas engagé dans un travail qui le concerne, auquel il prend part volontairement, auquel il donne du sens.
Par exemple, si un travail de lecture est obligatoire, ce travail est en lien avec un "projet" porté par l'élève, par un petit groupe ou par la classe. L'élève sait où il en est, pourquoi ce travail est à faire, il est dedans et ça ne lui arrive pas balancé de l'extérieur - arbitrairement - par un adulte. Qu'est-ce qu'on est mieux dans une classe quand il n'y a pas cet arbitraire, "parce que c'est comme ça", aussi bien du côté de l'adulte, que (à mon avis) du côté des élèves. Les relations entre enfans et adultes, les relations à l'école et au travail sont détendus et ça c'est vraiment agréable ...
Céline

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