Christian Gennerat wrote:
> 
> Je reprends ici des éléments d'un précédent envoi:
> 
> La taille occupée par /usr est excessive!
> Diverses actions doivent être menées:
> 
> 1- N'installer que ce qui est utile, selon la configuration. Quelques exemples:
> 
> /usr/share/terminfo contient 2090 fichiers.
> Un utilisateur courant n'en utilise pas plus de 5:
> linux, linux-lat, xterm, xterm-color, vt100.
> Il faudrait faire la sélection lors de l'installation de l'archive rpm.
> 
> /usr/share/zoneinfo contient 507 fichiers.
> Un utilisateur sédentaire n'en utilise qu'un!
> 
> /usr/share/i18n contient 180 charmaps.
> 
> /usr/share/locale contient des fichiers pour toutes les langues.
> Ce n'est pas utile. L'utilisateur a déjà indiqué lors de l'installation
> quelle est sa langue; on pourrait lui demander ses préférences pour la
> localisation, par exemple, avec « fr;en;es », on installe la localisation
> « fr » si elle existe, sinon, et si la langue d'origine du paquet n'est
> pas « en », la localisation « en », sinon la localisation « es »
> si elle existe; sinon rien. La localisation « ru » ou « pl » ne sert
> à rien à un utilisateur qui ne comprend pas cette langue.
> Certaines localisations sont placées dans /usr/lib
> (par exemple /usr/lib/linuxconf)
> 
> Pour résumer, utiliser des archives rpm complètes, mais un utilitaire
> d'installation-configuration qui extrait les fichiers utiles en fonction
> des préférences déclarées par l'utilisateur.

C'est ben vrai ça!
d'une manière générale, les distribs sont de venues de plus en plus
monstrueuses un petit régime ne leur ferait pas de mal !

> 2- Un moyen simple de faire une installation allégée consiste à supprimer
> la documentation. Mais celle-ci est éparpillée:
> D'abord dans les répertoires dédiés:  «/usr/doc » «/usr/info » «/usr/man »
> Mais aussi dans «/usr/lib », on trouve des sous-répertoires «html », «doc »,
>  «examples »,  «test », « help», « help.eng », « demos », « manual »,
>  « tutorial ». Tous ces répertoires devraient être harmonisés et mutés dans
> « usr/doc ».
> « usr/lib » doit être réservé à ce qui est nécessaire au fonctionnement
> du programme.
> Dans la plupart des cas, avoir la doc disponible sur CD suffirait
> et économiserait beaucoup de place.

J'en revien au management des rpms,
il serait pratique de voir les éléments installés sous forme
arborescente
au sein d'un même package, et de pouvoir 'élaguer un peu'
(au risques et périls de l'utilisateur car je pense qu'un tel niveau de
gestion de dépendances
et difficile à atteindre, mais on a rien sans rien !)
et faire alors apparaitre les parties manquantes en grisé.

Il serait alors beaucoup plus facile de dégager à la mano
la doc ou les exemples de tel ou tel programme.

il est même envasageable de stocker des infos sur ces branches
dans le rpm, sous forme d'un fichier 'mandrakerpm.txt'ce qui
conserverait une compatibilité
avec les rpms red hat, tout en proposant des options d'install sous
mandrake
genre des pages de cases à cocher récursives type install MSoffice
permettant
de se mitonner une installation personnalisée au mieux.


> 3- La documentation, (pour ceux qui ont de la place) est hétéroclite.
> Plusieurs formats co-existent: man, html, howto, ps, info, et autres.
> La encore, on pourrait demander les préférences de l'utilisateur, et
> convertir lors de l'installation les documents dans le format préféré,
> en évitant les redondances.
> 
> 4- Le choix des outils. Actuellement un utilisateur ne peut pas choisir
> les langages et outils utilisés: un utilisateur qui dit (ou pense)
> « le python ne m'intéresse pas, je ne veux pas l'installer »
> installe quand même python parce qu'il est requis par des outils de
> configuration. Et c'est ainsi qu'on se retrouve avec des tas d'outils
> et de paquets dont on a pas vraiment besoin et qui font à peu près la
> même chose. On ne contrôle pas plus ce qu'on met dans sa machine,
> qu'avec d'autres O$ où on ne sait pas du tout ce quels programmes
> contient la machine. Bref, ne pas confondre avec Windo$

c'est bien le problème de linux, ça part dans toutes les directions,
le grand nombre d'outils redondant est à la fois une force et une
faiblesse,
il serait bon de faire des choix au risque d'en faire hurler certains,
perso je trouve très pénible la coexistance de kde et gnome
(y'a qu'a lancer gnomba sous kde pour créer un bordel monstre sur le
bureau !)
et j'espère que l'un des deux va mourrir très vite ou qu'une 'fusion'
sera possible, je ne suis partisant ni de l'un ni de l'autre,
mais il faut converger vers un standard simple et léger,
enfin bon, là on sort un peu des possibilités d'interactions de
Mandrake.


                Seb

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