Quoting Jérôme Marant ([EMAIL PROTECTED]): > C'est dommage que tu tentes de détourner le contexte. > > Je ne remets pas en cause le fait de laisser tomber boot-floppies, > mais plutôt celui de ne pas essayer de récupérer des installateurs > existants (quite à en réécrire quelques morceaux) plutôt que d'en > réécrire un "from scratch".
Je crois que la suite du thread que tu as cité indique bien qu'il n'y a pas volonté délibérée d'ignorer ces installateurs existants. Un des contributeurs rappelle dans cette discussion la différence entre l'installateur Redhat (qui gère 2 ou 3 architectures) et l'installateur Debian (qui en gère 11). On peut (et certains ne manquent pas de le faire) regretter que l'aspect multi-architecture de Debian impose de grosses contraintes pour, en fait, un pourcentage infime d'utilisateurs (je viens de retravailler les templates du module s390-dasd qui sera probablement utilisé par 3 pelés dans le monde). C'est aussi notre richesse car cela impose d'éviter à tout prix les raccourcis ou généralisations hasardeux. Je suis ainsi quasi persuadé que l'installeur Redhat n'est pas transposable à Debian....notamment parce qu'il doit faire l'impasse sur pas mal de problèmes liés aux architectures. Il n'a pas été possible cette fois-ci de faire l'installateur graphique flashy, avec mickeys clignotants et becquet arrière, dont certains rêvent. C'est probablement bien dommage car cela va encore confirmer chez certains technoïdes l'idée que Debian est une distribution préhistorique ou, comme je viens de le lire dans "Linux pour les nuls" acheté à mon héritier, réservée aux experts. Malheureusement, c'est la limite du volontariat total qui existe dans Debian : on fait avec ce qu'on a. Il y a probablement trop peu de personnes qui contribuent à l'installateur (je vois toujours les mêmes noms dans -boot....essentiellement des personnes qui ont par ailleurs pas mal de paquets, souvent importants, en charge). Pour la prochaine version de Debian, il faut probablement que plus de développeurs se consacrent dès le départ à l'installateur...et que le travail sur celui-ci ne soit pas trop concentré à la fin du cycle de release. > > Je note tout de même que les développeurs de mozilla ont essuyé les > > mêmes critiques quand ils ont fait le choix de tout recommencer plutôt > > que de bidouiller un netscape 4 vieillissant. Avec les résultats que > > l'on connaît. > > Et avec 4 ans de développement. > Malheureusement, on se saurait jamais s'ils ont eu raison ou tord. Il me semble évident qu'ils sont eu raison. Sans ce choix, on n'aurait jamais eu le bouillonnement qu'il y a eu autour de Mozilla, qui est en train de renverser les idées reçues sur le navigateur de référence. Le message commence lentement mais sûrement à passer, même chez les utilisateurs les plus basiques, qu'il existe des alternatives crédibles à IE. Et la modularité de Mozilla est peut-être ce qui va le faire s'imposer...