Vous avez bien raison !
Refusons tout ce qui est nouveau et qui change.
Ayons peur de tous ces sales étrangers européens qui viennent nous piquer 
notre travail.
Ayons peur de ceux qui nous sont différents.
Restons avec nos lois minables qui nous mènent à rester un petit pays vassal. 
Sans une constitution commune, nous deviendrons au mieux une sorte 
d'Argentine et au pire, une sorte de Bahamas pour touristes à Eurodisney.
Cachons-nous derrière nos remparts frontaliers et que surtout ces vilains 
étrangers restent derrière la barrière qui fait que nous nous sentons si 
supèrieurs à eux...
Refusons tout changement, vive l'immobilisme. Et que bientôt les GIs viennent 
nous libérer de cette vilaine union européenne qui nous cause tant de 
tracas...

Non, sans rire, arrêtons là tout de suite les amalgames:
La constitution européenne ne fera pas devenir l'Europe plus libérale qu'elle 
ne l'est aujourd'hui. Je l'ai lue en entier. Je pense même que ce sera moins 
libéral.
La constitution européenne n'est pas une arme du vilain bill crossoft.
Aucune ligne de la constitution européenne ne dit que debian linux sera 
interdit en Europe dans le futur.
La constitution européenne n'a RIEN à voir avec les brevets logiciels.
Cessons d'écouter ce que tous ces oiseaux de malheurs tentent de nous faire 
gober (des fachos nationalistes aux ex-staliniens) avec leur morgue 
habituelle. Ils ont dit la même chose à l'adhésion de l'Espagne et des autres 
pays de vilains étrangers différents qui risquent de nous piquer notre 
travail par le truchement du 
grand-Kapital-mondial-qui-nous-suce-le-sang-et-le-portefeuille....

S'il vous plait, ne faisons PAS DE CONFUSIONS !

CONSTITUTION n'est PAS égale à BREVETS LOGICIELS !

CONSTITUTION n'est PAS égale à LIBERALISME !

LISEZ LA VOUS-MEME et faites vous votre propre opinion : Ne laissez pas les 
nationalistes et les conservateurs staliniens vous bourrer le mou.



Le mardi 22 Mars 2005 17:40, Francois Sauterey a écrit :
> -=-=-=-= 200 informaticiens contre la constitution européenne -=-=-=-=
>
> Contre l'avis du parlement européen, malgré la campagne menée
> par près de 80.000 individus, entreprises, associations et politiques
> européens, le conseil des ministres de l'Union Européenne a adopté le 7
> mars dernier la directive sur la brevetabilité du logiciel !
>
> Arme de guerre des États-Unis et des grands groupes de l'industrie
> informatique, les brevets s'opposent à la logique du droit d'auteur.
> C'est aussi une arme contre le logiciel libre. Remplacer le modèle
> européen des droits d'auteur par celui du brevet dans le domaine logiciel
> stériliserait la création et la diffusion du savoir dans un domaine
> indispensable à la recherche, au stockage et à la propagation des
> connaissances. Économiquement, c'est la mort programmée ou la mise sous
> tutelle des PME informatiques d'Europe. C'est l'appropriation et la
> marchandisation des idées par des entreprises.
>
> Or cette marchandisation, ce libéralisme, sont inscrits en toutes
> lettres dans le projet de constitution européenne qui nous est proposée
> au référendum; entièrement tourné vers la « libre concurrence » et
> la « loi du marché non faussé ». D'ailleurs cette constitution
> renforce encore les pouvoirs du Conseil des ministres, qui vient de montrer
> son attachement à la démocratie et à l'avis du Parlement !
>
> Pour nous, la défense du logiciel libre, et le refus des brevets logiciels
> sont des enjeux de société.  Et pour les défendre, l'Europe que nous
> voulons n'est pas celle de cette constitution.
>
> C'est pour cela, pour une autre Europe, pour défendre les logiciels
> libres, qu'informaticiens nous appelons à voter Non à la constitution,
> pour donner la chance de repartir sur d'autres bases, et enfin
> construire une Europe de la solidarité et du progrès partagé, une
> Europe de l’emploi et du développement humain, une Europe de droits
> et de pouvoirs élargis pour ses citoyenn(e)s, une Europe de la paix,
> un accès égal à la santé, à l’éducation, au logement, à l’eau,
> à l’énergie, aux transports, à la culture et à l’information. Â
>
> Nous reprenons ainsi l'appel des  200 « Dire NON au traité
> constitutionnel, pour construire l’Europe ! »
>
> Signatures à envoyer à [EMAIL PROTECTED]
> (Nom Prénom compléments - les adresses ne seront pas publiées)

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