Le Mon, Feb 25, 2002 at 11:03:02AM +0100, Georges Mariano écrivait: > ça aide beaucoup pour se représenter "le contexte social" créé si > nous les citoyens/utilisateurs étions obligés de passer par les > seuls fonctionnaires/mainteneurs pour faire évoluer > l'état/Debian. Imaginez le résultat ! ;-)
Ce n'est pas si mauvais que tu as l'air de le penser. Tu crois que le citoyen a son mot à dire sur l'état, c'est vrai et c'est faux. Le citoyen choisit ses représentants pour leur donner le pouvoir de faire des choses, mais ces même citoyens manifestent et font des grèves pour les empêcher de faire des choses (mêmes intelligentes). La démocratie n'a pas que des bons aspects si le niveau d'éducation n'est pas assez élevé ... En l'occurence, chez Debian, c'est vrai qu'on est une association de développeurs. Donc on fait d'abord ce qu'on veut comme on le veut, notre survie ne dépend pas directement de nos utilisateurs. Personne ne peut nous faire de chantage ou quoi que cela soit. Par contre, comme les communautés des utilisateurs sont proches (voire mélangées) de celles des développeurs (ce qui n'est pas vrai entre un citoyen et son politique), il y a quand même une pression sociale qui nous pousse à prendre en compte les demandes du marché. :-) Globalement, je trouve ca plutôt bien, on va dans le bon sens, mais à notre rythme ... > serait implicite ? Bref, je ne vois pas pourquoi le rapprochement > avec une association serait plus "analogiquement fondé" que celui Peut-être simplement parce que Debian *est* une association ... A+ -- Raphaël Hertzog -+- http://strasbourg.linuxfr.org/~raphael/ Formation Linux et logiciel libre : http://www.logidee.com