Ca c'est de l'idée qu'elle est bonne!
Moi qui milite sur tout ce qui est plus ou moins alternatif depuis une trentaine d'années, je m'en veux de n'y avoir pas pensé. Probablement parce qu'il y a des moments où on baisse les bras, on n'y crois plus. Et quand tu réalises qu'il y a un gusse qui pense comme toi, tu te dis que t'es pas tout seul. Et ça, ça donne du punch! Mais il est vrai que ça ne se construit pas en un jour. Au turf! je m'y colle et reviens avec des propositions plus claires. En tout cas, Jean Michel, je suis sûr que tu es sur la bonne piste.
à+
Rosaire

Jean-Michel Le Bot wrote:
Bernard Lambey wrote:
[............]
  > Je suis bien de votre avis! Le seul problème est que j'ai souscrit
  > au club en Mars et que je ne peux pas remettre au pot tous les
.....

> Je me sens cocu, quelque part!...
Je ne sais pas si c'est une affaire de cocuage, mais je me demande si le
modèle de développement capitaliste que semble voir suivre Mandrake est
le bon pour le libre. Cotation en bourse, gain de parts de marché, et
tout et tout... Est-ce que le modèle de l'économie sociale et solidaire
n'est pas plus cohérent avec le libre ? Et pas seulement pour des
questions de philosophie et d'éthique, mais aussi pour des questions de
*réalisme économique*. Dans ce modèle de l'éco sociale et solidaire, on
ne cherche pas forcément à vouloir devenir plus gros que le boeuf (en
informatique, le boeuf étant Micro$oft y'a d'ailleurs fort à faire pour
devenir plus gros :-) On ne cherche pas forcément (comme la précédente
équipe dirigeante de Linux Mandrake) à (je cite la page d'appel de fonds
de Mandrake) "bâtir une société ambitieuse en
se développant dans le secteur de l'e-learning et de l'e-support"
(traduction : en cherchant les créneaux porteurs pour développer de la
valeur pour l'actionnaire ?). Non, dans l'éco sociale et solidaire, on
cherche à faire bien son métier (qualité du service et des produits) en
pérénisant l'entreprise et les emplois. Il faut évidemment que les
comptes soient équilibrés en fin d'année mais pas plus. On ne recherche
pas le profit. Je peux donner comme exemple la coop bio du coin
(Morlaix) ou la Scop qui produit chaque mois, l'excellent mensuel
Alternatives économiques. Pas de profits en tant que tels, mais des
entreprises rentables et "durables" (comme on dit aujourd'hui) qui
pérennisent l'emploi et le service rendu (ce n'est pas toujours simple ni facile non plus, mais ils y arrivent). Chez Mandrake, on nous parle de
"profitabilité" ! Profitable pour qui ? Est-ce vraiment réaliste de
prétendre faire du profit avec un OS qu'on peut trouver par ailleurs
gratuitement (Debian par exemple) ? Bref, tout ça pose vraiment beaucoup
de questions... Si j'ai le temps un jour, j'essayerai de le formuler de
manière plus développée et plus solidemment argumentée. Ce soir il est tard.
JNBA à tous

Jean-Michel

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