Allez, une vision d'espoir.
Quoi qu'on puisse en dire, la courbe de Google est toujours aussi exponentielle 
qu'avant: http://www.google.fr/ipv6/statistics.html
(ou pour chipoter on peut dire qu'il y a de fortes chances que cela nous donne 
une loi de Poisson)

Cordialement
Emmanuel Thierry

Le 18 nov. 2013 à 01:17, Frederic Dhieux <frede...@syn.fr> a écrit :

> Hello,
> 
> Plusieurs points pour moi, d'un intérêt très différent :
> 
> - Pour la beauté technique : Mettre au placard le NAT autant que possible et 
> revenir sur un routage "pur" sans "rustine" inélégante (avec firewall bien 
> sûr).
> 
> - Aspect pratique : Il est plus facile de répartir les subnets et les 
> adresses en IPv6 qu'en IPv4, c'est mieux "rangé". Egalement savoir qui est en 
> cause quand on doit retrouver une IP d'un collaborateur qui a fait de la 
> merde sur Internet.
> 
> - Pour la mentalité : Si on pense IPv4 et qu'on met IPv6 en façade publique 
> juste pour dire de l'avoir, la bascule n'a aucune chance de se passer un jour 
> (ce sera déjà bien difficile de le faire). C'est aussi le moyen de lever les 
> problèmes et de les traiter. IPv6 existera vraiment le jour où à force de 
> changer les petits bouts un par un on aura finalement tout qui fonctionnera 
> dessus. Alors là on pourra se poser la question de pourquoi garder IPv4 au 
> lieu de se poser la question de pourquoi déployer IPv6.
> 
> 
> Mais de toute façon les problèmes restent souvent l'historique ne supportant 
> pas l'IPv6 (softs, matériel). C'est difficile d'upgrader un réseau existant 
> en IPv6, par contre je trouve ça triste de ne pas le mettre en parallèle 
> quand on refait celui-ci. Parce que ça coûte pas grand chose et que c'est 
> inclus dans un projet "valide" d'un point de vue utile.
> 
> Et puis bon si les FAIs faisaient un peu l'effort d'y passer plus vite, ça 
> motiverait plus aussi. C'est psychologique, Google et d'autres fournisseurs 
> de contenu importants y sont, si les FAIs y passent, de suite on verra la 
> part de trafic IPv6 devenir importante et inconsciemment pousser les autres à 
> ne plus le négliger. Quand on voit la table ronde du FRnOG, ça ne surprend 
> malheureusement pas, mais on voit bien que le statu quo n'embête que les gens 
> qui manquent d'IPv4, les autres s'en foutent et même semblent en profiter 
> comme d'un avantage sur les concurrents en pénurie... Depuis le temps que 
> c'est pour dans 2 ans, les produits IPv6 sont là, les backbones IPv6 sont là. 
> Ca ne pose même pas de problème réel pour les historiques de le déployer vu 
> qu'il y a le dual stack.
> 
> Bref, si les gens peuvent au moins ajouter une petite brique de temps en 
> temps en l'incluant dans leurs projets plus prioritaires et s'ils peuvent se 
> mettre à l'aise avec ça, on avancera un peu plus :) Chaque occasion est 
> bonne... :) (surtout qu'on n'a pas vraiment envie de ce marché de l'IPv4 qui 
> va devenir n'importe quoi avec le temps)
> 
> My 2 cents
> 
> Frederic
> 
> Le 18/11/2013 00:13, Gaël a écrit :
>>>> Pour un réseau privé interne d'une entreprise, ou d'un particulier, y 
>>>> a-t-il
>>>> une vrai nécessitée de passer à l'IPv6? De mon point de vue, je ne vois
>>>> pas... Des idées?
>>> Pouvoir utiliser n'importe quel logiciel qui a besoin d'une ip
>>> publique ? (voix sur IP, transfert direct IRC, etc.)
>> S'habituer aux outils et spécificités de l'IPv6 ? et prévenir toute
>> potentielle "obsolescence" de l'IPv4 ...
>> 
>> My 2 cents
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> 
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