Il y a quelques semaines, j'ai eu le plaisir d'utiliser un opérateur dont le 
nom swahili signifie voyage.
Facturation différenciée, mode Facebook light et whatsapp non décompté de la 
data.

Quelques captures de l'affichage des stats dans l'app de l'opérateur, c'est 
d'une précision redoutable, jugez plutôt
https://jclb.net/res/2022/KDPI/DPI1.jpg
https://jclb.net/res/2022/KDPI/DPI2.jpg
https://jclb.net/res/2022/KDPI/DPI-full.jpg (liste intégrale, looongue)

Les noms semblent être ceux de Forti, quelques erreurs, je n'ai par exemple pas 
fait d'edonkey...
Seul QUIC est bien silencieux sur son contenu, et c'est tant mieux.

En Afrique, de nombreux ISP se préparent à exploiter à fond le slicing offert 
par SRv6 pour différencier encore plus le service.

Jean-Charles BISECCO


-----Message d'origine-----
De : frnog-requ...@frnog.org <frnog-requ...@frnog.org> De la part de yoshi
Envoyé : vendredi 24 juin 2022 06:57
À : frnog-m...@frnog.org
Objet : [FRnOG] [MISC] De l'usage du DPI sur le réseau

Bon matin la liste,

Comme nous sommes vendredi, je lance une interrogation qui me titille depuis un 
petit moment en espérant qu'elle puisse égailler, ou au moins animer, votre 
journée.

Dans quelles conditions, finalités, autorisations un opérateur peut il recourir 
au DPI et à l'analyse DNS sur son réseau ?

Sollicité sur la question via l'oiseau bleu, l'ARCEP n'a pas répondu pour 
l'instant.

J'ai néanmoins collecté quelques retours, notamment CPCE L.33.2 et CPCE
L.33.14 qui bornent déjà pas mal la question (merci à Marc Ress et Alexandre 
Archambault).

N'étant pas juriste, ma compréhension des textes de loi est limitée.
De ce que j'en comprends, en dehors du CPCE L.33.14 et du CPCE L.33.2.III, le 
recours au DPI est interdit notamment pour les finalités mentionnées au CPCE 
L.33.2.IV. Mais évidement je peux comprendre de travers et toute précision est 
bienvenue.

Benjamin Bayard à précisé que l'opérateur de réseau ne pouvait pas faire grand 
chose au niveau DNS, contrairement à l'opérateur du résolveur qui dispose d'une 
plus grande latitude et de contraintes légales (notamment obligation de filtrer 
sur décision administrative et/ou judiciaire).

La question sous-jacente était, comment font donc les opérateurs pour affirmer 
que les GAFAM occupent plus de 50% de la bande passante utilisée sur leurs 
réseaux (justifiant de faire du lobbying en vu d'obtenir un financement de 
leurs réseaux en contrepartie de cet usage) ?

Stéphane Bortzmeyer a pointé du doigt qu'il n'était nullement nécessaire de 
recourir au DPI pour cette finalité et que l'usage de NetFlow/IPFix suffisait.

Une recherche sur le site de l'ARCEP ne fourni que peu de résultat.
Le communiqué
https://www.arcep.fr/actualites/les-communiques-de-presse/detail/n/larcep-rend-public-son-avis-augouvernement-sur-la-mesure-de-la-structure-de-lusage-de-la-bande.html
évoque le DPI mais n'en borne pas l'usage qui pourrait en être fait.

Enfin, quelle(s) éventuelle(s) sanction(s) pour les opérateurs qui y 
recourraient quand même ?

Également sollicités sur la question, Bouygues, Free, Numericable, Orange et 
SFR n'ont, sans réelle surprise, pas répondu pour le moment (hors réponses 
automatiques et support client qui ne sait évidement pas répondre à la question 
mais qui de toute façon n'est pas là pour ça).

J'en appelle donc à vos avis respectifs sur le sujet.

Au plaisir de vous lire.
Bonne journée.


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Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/

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