Ce que j'avais déjà exprimé auprès de l'ARCEP en 2020, c'est le risque
avec la pénurie d'IPv4 que tout nouvel acteur entrant qui voudrait se
faire une place en tant que service (Cloud, telecom, SaaS autonome, ...)
qui serait sans doute coincé s'il ne veut pas mettre des millions dans
le rachat d'IPv4.
Donc ceux qui en ont, n'auront rien à gagner ou à perdre de rester en v4
ou d'activer v6 en complément et les nouveaux risquent d'être v6 only
mais perdre une partie de leur audience si les FAI de leurs cibles ne
sont pas v6 compatible ou que Mme Michu n'a pas cliqué sur l'option
passé inaperçue.
On se rappelle tous de la position de Leboncoin à une conf FRNOG disant
qu'il n'y avait aucun intérêt à part des coûts et des problèmes.
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Le 26/01/2024 à 14:43, David Ponzone a écrit :
Je pense que la raison est claire:
-fin de la 2G/3G: intérêt financier
-fin cuivre: intérêt financier
-fin IPv4: rien à gagner, à part des emmerdes
Le 26 janv. 2024 à 14:37, Pierre-Henry Muller via frnog<frnog@frnog.org> a
écrit :
Le dual stack ne me dérange pas du tout, on en fait sur tous nos clients depuis
2010. Et je pense clairement que l'IPv4 sur les réseaux locaux va encore
perdurer longtemps et finalement il est peut-être plus adapté que le v6 pour du
local.
Le "malheureusement" est en direction de ceux : ARCOM, Etats, ayatollah qui
prédisent la fin d'IPv4 ou qui ne veulent pas gérer de dual stack car ça implique double
supervision. D'ailleurs on est en 2024 et on a toujours des liens ou services IPv6 qui
tombent sans que personne ne s'en rendent compte.
Par contre pour la 2G/3G, cuivre là c'est pratiquement acté que ça va
disparaître à l'inverse du POCSAG encore utilisé et pourtant plus vieux.
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