>From: e-network <[EMAIL PROTECTED]>
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>Subject: Children: Business Concern/Gens d'affaires et enfants
>Date: Mon, 28 Feb 2000 17:03:43 -0500
>Mime-Version: 1.0
>Originator: [EMAIL PROTECTED]
>X-UnityUser: Magma
>
>This commentary was published in the Globe and Mail on Thursday February 24th.
>
>Children, a Business Concern?
>By Judith Maxwell
>
>
>Canadian business leaders are not lobbying governments to invest in healthy
>child development in forthcoming budgets.  How come?
>
>Employers, public and private, invest a lot of money in human resources.  They
>make long, evocative speeches about “our people as our most important
>resource.”
> They think up elaborate strategies to unleash the creative energies of their
>people.  They invest in technologies designed to give their people the best
>tools to do their work.
>
>And what are the most essential tools?  Their brains, their hearts, and their
>physical health.
>
>The Conference Board’s Employability Skills Profile, created through a
>consensus
>of business leaders in 1992, identifies three categories of essential skills:
>academic, personal management, and teamwork.   More recently, the Expert
>Skills
>Panel of the Advisory Council on Science and Technology concluded that
>technical
>skill, by itself, is not enough to improve Canada’s competitiveness.  Today’s
>workers and leaders also need  problem-solving, adaptability, teamwork and
>communication skills.
>
>Where do personal management, teamwork, and adaptability come from?   They
>begin
>in early childhood.
>
>Now, let’s look at the positive outcomes identified as essential for healthy
>child development (by psychologists, sociologists and others).  They are
>learning readiness, physical well-being, secure attachments, social
>engagement,
>and smart risk-taking.  Different language, to be sure, but the essence is the
>same.  Let me explain.
>
>Learning readiness leads directly to success in school and in post-secondary
>programs.  It comes easily to 4 and 5 year olds who have been nurtured in
>stimulating and challenging environments.  But it eludes those who have been
>unloved, unattended, or parked in front of the TV as an easy babysitter.
>
>Physical well-being comes naturally to most children, if their mothers have a
>healthy pregnancy, and if children are well-fed, have lots of
>opportunities for
>active play, and later sports, and if they are protected from violence and
>environmental hazards.
>
>Secure attachments begin with bonding between the infant and the mother and
>father.  Children who are secure in their parents’ love are better able to
>develop helathy relationships with siblings, peers and caregivers.  They
>develop
>higher self-esteem and more confidence, which in turn is the foundation for
>adults who can set their own goals, take initiative, and adapt to change.
>
>Social engagement begins when very young children learn to share toys.  It is
>the foundation for teamwork in the workplace and leads them to be accountable
>for their own actions and be sensitive to the needs of others and to the
>larger
>environment.
>
>Smart risk-taking begins with curiosity at an early age.  By age 5, it means
>knowing when to cross the street.  By age 10, it is the ability to judge
>risk in
>school-yard games, to say no to the offer of the first cigarette, to engage in
>creative play, and later to invest in further education.  By age 30, it is the
>ability to start a new business, pick an investment, know when to buy a house,
>and so on.
>
>In summary, the pathway to a creative, motivated, well-qualified work force
>begins with the birth of a healthy child.  That child will depend on her
>parents
>and on society for her first 20 to 25 years.  By that time, she or he will be
>looking for a career entry job.  Will they all have the opportunity to become
>the best and the brightest?
>
>We do not ask employers to provide all the resources to raise these future
>generations.  But they do most clearly have an interest in seeing that society
>-- governments, communities, public institutions -- are investing the
>resources
>needed to ensure that kids have the healthy, happy childhood that will start
>them on the road to success as adults.
>
>Employers also have an immediate role to play – in the way they support
>today’s
>employees in their role as parents.  Employers should ask these parents what
>working conditions they need to be the best that they can be at work, and
>still
>do their best for their children.
>
>With birth rates falling, society ageing, and work becoming ever more highly
>skilled, one of the best investments we can make in strong productivity growth
>after 2020 will be in supporting the healthy development of all children
>starting now.
>
>Admittedly, there is a tension here between short and long term goals.
>Business
>leaders are under the gun to produce short-term growth in earnings.  Nowadays,
>that is producing innumerable mergers, spin-offs, and reorganizations.
>
>But successful business leaders also need to keep a focus on the longer term
>viability of the enterprise and on the factors that will determine future
>productivity growth.  That is where healthy child development becomes a
>legitimate part of the corporate agenda.
>
>
>Judith Maxwell is President of Canadian Policy Research Networks  www.cprn.org
>_______________________________________
>
>Ce commentaire a été publié en version anglaise dans le Globe and Mail le
>jeudi
>24 février.
>
>Les enfants, une préoccupation pour les gens d’affaires ?
>
>Judith Maxwell
>
>Les dirigeants du monde des affaires au Canada ne font pas de pressions auprès
>des gouvernements pour les inciter à investir dans le prochain budget dans le
>développement harmonieux des enfants. Pourquoi en est-il ainsi ?
>
>Les employeurs, que ce soit dans le secteur public ou privé, investissent des
>sommes importantes dans les ressources humaines. Ils prononcent des discours
>élaborés et évocateurs dans lesquels ils insistent sur le fait que « les gens
>représentent leur ressource la plus importante ». Ils conçoivent des
>stratégies
>complexes pour libérer les énergies créatrices de leur personnel. Ils
>investissent dans des technologies qui visent à donner à leurs employés les
>meilleurs outils pour accomplir leurs tâches.
>
>Et quels sont les outils les plus indispensables ? Leurs cerveaux, leurs cœurs
>et leur santé physique.
>
>Le Profil des compétences relatives à l’employabilité du Conference Board, mis
>au point à la suite d’un consensus des dirigeants du monde des affaires en
>1992,
>met en relief trois catégories de compétences : la formation scolaire,
>l’organisation personnelle et le travail en équipe. Plus récemment, les
>membres
>du Comité des compétences d’expert du Conseil consultatif des sciences et
>de la
>technologie sont parvenus à la conclusion que les compétences techniques, en
>soi, n’étaient pas suffisantes pour améliorer la compétitivité de l’économie
>canadienne. De nos jours, les travailleurs et les gestionnaires doivent aussi
>avoir des aptitudes à résoudre des problèmes, une faculté d’adaptation, des
>habiletés à travailler en équipe et des compétences en communications.
>
>D’où proviennent l’organisation personnelle, l’aptitude à travailler en équipe
>et la faculté d’adaptation ? L’acquisition de ces habiletés débute dès la
>petite
>enfance.
>
>Considérons maintenant les résultats positifs jugés essentiels (par les
>psychologues, les sociologues et d’autres spécialistes) pour assurer un
>développement harmonieux de l’enfant. Il s’agit de la réceptivité à
>l’apprentissage, du bien-être physique, de la sécurité affective, de la
>participation sociale et de la prise de décision éclairée. Le vocabulaire est
>certes différent, mais l’essence demeure la même. Permettez-moi de
>m’expliquer.
>
>La réceptivité à l’apprentissage se traduit invariablement par des succès à
>l’école et dans des programmes d’études postsecondaires. Cette aptitude se
>développe aisément chez les enfants de quatre à cinq ans qui évoluent dans des
>milieux stimulants et excitants. Mais elle échappe à ceux qui se sentent mal
>aimés et délaissés et dont l’écoute de la télé représente un mode de
>gardiennage
>d’enfants peu dispendieux.
>
>La plupart des enfants ressentent naturellement un bien-être physique si leurs
>mères vivent une grossesse sans histoire, s’ils sont bien nourris, s’ils
>ont de
>nombreuses occasions de participer à des jeux interactifs et, par la suite, de
>pratiquer activement des sports, et s’ils sont protégés de la violence et des
>dangers environnementaux.
>
>La sécurité émotive a comme point de départ l’établissement de liens affectifs
>entre le tout jeune enfant et ses mère et père. Les enfants qui se sentent
>aimés
>de leurs parents sont mieux en mesure d’établir des rapports harmonieux avec
>leurs frères et sœurs, leurs compagnons et les personnes chargées
>d’assurer leur
>garde. Ils peuvent acquérir ainsi une meilleure estime et confiance en
>eux-mêmes, ce qui les aidera à devenir des adultes aptes à établir leurs
>propres
>objectifs, à prendre des initiatives et à s’adapter au changement.
>
>La participation sociale débute lorsque le tout jeune enfant apprend à
>partager
>ses jouets avec d’autres. Il s’agit du fondement à l’aptitude des gens à
>travailler en équipe dans leur milieu de travail, à les rendre redevables de
>leurs actes et à les sensibiliser aux besoins des autres et à un contexte plus
>vaste.
>
>La prise de risque éclairée trouve son origine dans la curiosité en bas âge. À
>l’âge de cinq ans, cela consiste à savoir quand on peut traverser la rue.
>À dix
>ans, cela se manifeste par l’aptitude à évaluer les risques pendant les jeux
>dans la cour de l’école, à refuser l’offre d’une première cigarette, à
>participer à des jeux créatifs et, par la suite, à investir dans une scolarité
>plus poussée. À l’âge de trente ans, cela se traduit par la capacité de mettre
>sur pied une nouvelle entreprise, de choisir un placement, de savoir quand
>acheter une maison, et ainsi de suite.
>
>En somme, le cheminement vers une main-d’œuvre créatrice, motivée et bien
>qualifiée a comme point de départ la naissance d’enfants en bonne santé. Ces
>enfants seront à la charge de leurs parents et de la société pendant les
>premières 20 à 25 années de leur existence. Après quoi, ils se mettront à la
>recherche du premier emploi de leur carrière.  Auront-ils la possibilité de
>parvenir à se classer parmi les meilleurs et les plus brillants ?
>
>Nous ne demandons pas aux employeurs de fournir toutes les ressources
>nécessaires pour éduquer les générations futures.  Mais ils doivent
>manifestement s’intéresser à ce que la société – les gouvernements, les
>collectivités et les institutions publiques – investisse les ressources
>nécessaires pour que les jeunes aient une enfance saine et heureuse qui leur
>permettra d’accéder à la voie du succès dans leur vie d’adulte.
>
>Les employeurs ont aussi un rôle immédiat à jouer dans la façon dont ils
>aident
>leurs employés actuels à remplir leur rôle de parents. Les employeurs
>devraient
>demander à ces parents de leur indiquer le type de conditions de travail qui
>leur permettraient d’être les meilleurs employés possibles, tout en offrant le
>meilleur d’eux-mêmes à leurs enfants.
>
>Avec la baisse des taux de natalité, le vieillissement démographique et la
>spécialisation de plus en plus poussée des emplois, l’un des meilleurs
>investissements que l’on puisse faire pour assurer une forte croissance de la
>productivité après 2020 consiste à assurer dès maintenant un développement
>harmonieux de tous les enfants.
>
>Il existe sans aucun doute certains conflits entre les objectifs à court et à
>long terme. Les dirigeants d’entreprise sont tenus de générer une croissance à
>court terme des gains de l’entreprise. À l’heure actuelle, ces pressions
>sont à
>l’origine d’un nombre incalculable de fusions, de scissions et de
>réorganisations d’entreprises.
>
>Mais, pour réussir, les chefs d’entreprise doivent aussi tenir compte de la
>viabilité à long terme de l’entreprise et des facteurs qui détermineront sa
>productivité future. C’est dans ce contexte que le développement harmonieux de
>l’enfant devient un élément légitime du plan d’action de l’entreprise.
>
>
>Judith Maxwell est présidente des Réseaux canadiens de recherche en politiques
>publiques
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