Fenn a [EMAIL PROTECTED],Internet writes:
>En revanche, si vous vous amusez a traduire tout seul ds votre coin un
>livre etranger sans signer de contrat avec une maison d'edition, sans rien
>demander a l'auteur, son agent,  son editeur ou de passer un accord avec un
>editeur francais, ca peut etre tres dangereux, en premier lieu parce que si
>ca se trouve une autre trad est deja en cours, commandee, elle, par un
>editeur, et vs aurez fait tout ce travail pr rien. Je ne pense pas que vous
ayez besoin de l'accord de l'ecrivain, d'(ailleurs ce peut etre  un auteur
du 16e siecle impossible a joindre, mais encore une fois ce qui compte
c'est de signer un contrat en bonne et due forme avc un editeur francajs
ayant pignon sur rue. Comment -lui- obtient le droit de publier une trad
francaise du livre en question, ca c'est une autre histoire...

Oui, ce genre de traduction est speculatif et ce n'est pas tout le monde qui
veut le faire. Mais c'est un autre bonne raison pour communiquer d'avance
avec l'auteur en question--ou l'editeur de l'original qui pourra bien avoir
des droits existents pour son edition meme si l'auteur est decede depuis
plus que 100 ans. 

Il faut noter que les droits d'auteur dans plusieurs pays sont d'un duree de 
70 ans apres le deces, ou meme plus, avec un renouvellement par les heritiers

ou l'editeur. Si votre travail sera fait a partir d'une edition au lieu du
manuscrit d'un auteur du 16e siecle, vous devez obtenir la permission de
l'editeur et possiblement aussi du redacteur-reviseur du texte ancien qui
a peut-etre contribue SON travail original en comparant plusieurs versions
du texte, en ajoutant des notes, etc.

En ce qui concerne la speculation, il n'y a aucune loi contre le traducteur
qui propose a un editeur la traduction en question, et habituellement il
faut fournir au moins quelques chapitres comme preuve qui le texte
vaut la traduction et que le traducteur a les competences necessaires.
Si la proposition est acceptee, c'est le moment des negotiations pour le
paiement--souvent une question de pourcentage au lieu d'un forfait
comme traducteur, et souvent incluant un petit pourcentage pour
l'auteur et/ou l'editeur de l'original s'il vit encore. C'est aussi en ce
moment qu'il faut negocier le paiement du si l'editeur ne publie pas
ce livre dans un periode raisonnable et le repartition des droits pour
des films, des CD-ROMs, la publication d'un chapitre dans une revue, 
et tout un paquet d'autres choses qui peuvent suivre.

Mon avis personnel: consultez un avocat qui specialise dans ce domaine
ou essayez d'interesser un agent tout au debut pour savoir vos droits
et vos responsabilites, et ne prenez rien comme "standard" dans votre
contrat! Aussi, si vous n'etes pas engage directement par un editeur
pour faire la traduction, c'est VOTRE responsabilite de determiner
quelles permissions sont necessaires et de garantir l'editeur contre
les poursuites juridiques qui peuvent decouler du projet...

Bonne chance!

Judyth la pomme


Reply via email to