Marc Mongenet wrote: > > J'ai écrit un texte (voir ci-dessous) sur le sujet. > L'envoyer à l'UE c'est bien, mais l'envoyer à de > bonnes adresses en Suisse me paraît plus utile. > Sauf que je ne sais pas à qui l'envoyer (sauf peut- > être à l'Hebdo en copie). > > Où envoyer son avis en Suisse ? > > Autrement votre avis m'intéresse aussi beaucoup, voici > le texte, il faut l'envoyer avant le 15 (oui ça fait > aujourd'hui, je sais, hélas). > Il y a un aspect qui vaut la peine de développer et qui est l'aspect de la dynamique économique. Le brevet est l'outil de sociétés établies qui ont beaucoup de cash-flow, ce qui leur permet d'en consacrer une partie au financement de brevets. De l'autre coté, les start-up n'ont pas les moyens de financer toute une panoplie de brevets. Elles en financent un ou deux qui sont des brevets clé pour leur développement. On remarque donc (c'est déja le cas dans d'autres domaines que le logiciel, comme par exemple les capteurs d'image, la conception de circuits électroniques mais ca ve être encore plus le cas avec du logiciel) que les grandes sociétés qui possèdent parfois beaucoup de brevets "triviaux" bloquent l'accès aux nouvelles sociétés qui ont un fort potentiel de croissance mais assurent la pérénité des sociétés implantées en s'échangeant des licences gratuites. L'autre aspect est la dynamique autour des nouvelles technologies en Europe. Les société actuellement fortes en matière de logiciel sont américaines (Microsoft pour n'en citer qu'une). Une Europe sans brevet sur les logiciel a la chance d'être un marché beaucoup plus dynamique et de rattraper son retard (du moins en parts de marché) dans ce domaine. Christian Wuethrich
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