Bonsoir, Je tente de convaincre l'auteur d'un logiciel, que j'utilise pour la poterie (on peut voir un peu ce que cela donne à cette page http://www.digitalfire.com/insight/ ), de faire un programme qui ne tourne pas seulement sous micromou.
Il semble ouvert à envisager cela et me propose de participer à un projet opensource avec lui (il est au Canada) Des aspects concrets doivent être discutés car il(s) vit de vendre son programme (100$ je crois). Je regarde s'il ne peut pas vendre plutôt le contenu des bases de données que le soft. Je ne suis pas encore sûre qu'il sache ce qu'est l'open-source mais il a un esprit et un site très ouvert. Je n'ai jamais rien payé car il me donne des clefs de licence pour me remercier des critiques et rapports de bug. La question arrive maintenant: quels outils utiliser? Aujourd'hui, tout est écrit en visual basic 3, avec je ne sais quelle base de données. Le critère rapidité est important et dans ce sens il s'est même limité à du 16 bits, disant que cela va plus vite. Il semble d'ailleurs vouloir éliminer les bases de données et tout garder dans des fichiers (XML aujourd'hui). Pour la vitesse, la partie base de donnée est en fait peu importante car tout peut être stockée en mémoire assez facilement. Pour un projet inter-opérable, on peut envisager - pour les bases de données: je pense mysql ou postgresql sont OK - pour le langage de programmation, je suis beaucoup moins bien. Je préfèrerais un scripting language. J'ai pensé du tcl/tk (parce que je connais, mais je ne sais pas si ce langage survivra) ou python/tk ou ... L'immense majorité des client.e.s de ce logiciel sont windows, quelques Mac et une (+?) Linux. J'avais aussi pensé à PHP+mysql mais je crois que cela n'a pas de sens ici. Ou bien? Votre avis-conseil peut m'intéresser. Je ne suis pas une programmeuse (ma langue maternelle a été le fortran, quand j'étais petite). J'aime les scriptings languages parce que c'est intermédiaire entre le bas niveau (C, C++, JAVA) et les outils click and clack (visual basic...). Le but ------ Construire une petite (pas tant) application portable avec quelques fenêtre qui, dès qu'on y change un nombre, changent d'autres nombres. Il y a aussi le reste autour: - sauver ses matières (eh oui, le programme est canadien et mes matières n'y sont pas) - sauver ses recettes (les formules sont recalculées) Ici, l'auteur pense le sauver directement en XML ainsi on peut les visualiser facilement avec un browser. Voir par exemple: http://www.digitalfire.com/recipes/g1947u.htm Bref, des idées sont bienvenues. Le cable va venir à la maison la semaine prochaine, donc plus d'excuses de ne pas pouvoir contribuer. Mais faire le bon choix est souvent le plus important. Anne Trop long pour un vendredi soir? ---------------------------------------------------------------------- Pourquoi calculer? ------------------ Disons un peu ce que des potier.ère.s calculent et pourquoi. Toutes les matières céramiques sont en fait des oxydes. Leur nombre est assez restreint (http://www.digitalfire.com/oxide/). Et pour faire un émail [glaze en anglais], on utilise des matières premières qu'on achète un peu plus loin qu'au magasin du coin. Ces matières sont analysées en composition d'oxydes et cette information est entrée dans la base de données. Dans le temps, les potier.ère.s (en cas de non obsession du secret) se communiquaient ce qu'on appelle des "recettes" [recipe] et c'est bien de cela dont il s'agit: autant de gramme de kaolin, de wollastonite, de silice, de feldspath K, etc. L'idée est belle mais, si les personnes qui communiquent ainsi n'ont pas les mêmes fournisseurs, bonjour les comparaisons. D'un endroit à l'autre de la planète, les roches sont différentes. Or toutes ces matières sont extraites de la nature (eh oui, si on les fait synthétiquement, on n'arrive pas à de bons résultats). Bref, je passe les détails. Mais puisque ces matières premières sont composées d'oxydes, pourquoi ne pas se communiquer en fait les pourcentages des différents oxydes qui entrent dans la composition? En général, il y en a 6-8 pour un émail (mis à part les traces). On a alors ce qu'on appelle une "formule". On se communique ses formules, et on se rapproche de situations identiques. Pour ma part, je pense que tant la recette que la formule ont leur intérêt. La recette dit en gros le type de matières utilisées, la formule dit précisément la composition finale (je rappelle que tout cela va passer dans un four à plus de 1000 degrés, avec des réactions chimiques entre ces oxydes, etc). Donc, dans son atelier, la potière ou le potier veut respecter une recette tout en utilisant ses matières premières. Là, un petit ordinateur va lui être précieux. En entrant dans une fenêtre du type http://digitalfire.com/images/insight/ins5w in.gif les matières utilisées, on va pouvoir voir directement la composition en oxydes. Et ce programme qui montre joliment, côte à côte, 2 recettes/formules, permet facilement d'ajuster les quantités de matières premières pour arriver à des formules identiques (ou différentes mais contrôlées). D'autres informations sont aussi données: - une estimation du coefficient de dilatation (ce qui fait que des émaux sont "craquelés" ou non - le rapport SiO2/Al2O3 qui est un bon indicateur de la fusion de l'émail (les points eutèctiques de fusion) Mais arrêtons-nous là. Si des personnes sont intéressées, j'ai tout un rapport de stage sur ce sujet: http://slpc7.epfl.ch/~possoz/POTERIE/stage_CNIFOP_new.html http://slpc7.epfl.ch/~possoz/POTERIE/stage_CNIFOP_new.pdf -- http://www-internal.alphanet.ch/linux-leman/ avant de poser une question. Ouais, pour se désabonner aussi.