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strategie per la comunicazione indipendente
http://www.rekombinant.org/media-activism
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Pardon pour le Français:
Merci de faire suivre:
De la non-guerre armée et de la guerre...



                        1/

"Pourquoi la guerre?" une conference de l'Institut des Hautes Etudes en
Psychanalyse, avec le concours de "Le Monde diplomatique":

Jean Baudrillard (Power Inferno, Galilée, 2002)
Jacques Derrida (Voyous, second essay, Galilée, 2003) ‹ title regarding th
Chomsky's concept.
Alain Gresh, expert sur la question palestinienne, journaliste ("Le monde
diplomatique").
René Major, présentateur et modérateur (Directeur de l'Institut des Hautes
Etudes en Psychanalyse).

@ "Maison des cultures du monde", Paris, le 19 février.
http://www.etatsgeneraux-psychanalyse.net/espace/debats.html
http://www.etatsgeneraux-psychanalyse.net/


                        2/

Deux jours après, toujours à Paris, le meeting de La ligue des droits de
l'homme, mouvement de front uni des organisations de solidarité
France-Palestine "trop c'est trop", sur la question Palestinienne.

http://www.ldh-france.asso.fr/agenda_national2.cfm?idagenda=196&ou=national
http://www.dh-rezo.org/article.php3?id_article=146
http://www.ldh-france.org
http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/sommaire_juifs_palestiniens.htm/


                         3/

Voici une tentative de commentaire-synthèse entre les deux débats, du moins
pour ce qui s'y recoupe, notamment l'intervention de Leila Shahid à "Trop
c'est trop" représentante de l'autorité Palestinienne en France, avec les
conférences respectives de Baudrillard et Derrida dans le cadre de la soirée
organisée par l'IHEP.


Consensus Baudrillard/ Derrida sur les points suivants (certains lecteurs de
leurs oeuvres y reconnaîtront des thèmes):

‹ l'événement consacre de fait la disparition de la critique. On doit
repartir de l'événement, non pas des dispositifs conceptuels qui lui
prééxistent.
    Aujourd'hui tous les concepts politiques et du droit doivent être
pragmatiquement redéfinis à l'horizon de la rupture des événements (ou de
leur enchaînement logique, serait-il encore observable dans le cadre
matérialiste ou phénoménologique).

‹ Ce qui renvoit au fait que le sécuritaire soit le principal concept faux
autour duquel se justifie idéologiquement une crypto guerre : aucune
argumentation sécuritaire à propos de l'Irak ne tient par rapport aux armes
mises en causes, face à la situation du Pakistan, au contraire
officiellement dotée de l'arme nucléaire et l'ayant déjà fait savoir en
lançant des bombes expérimentales, et maintenant, territoire acquis de Al
Qaïda, notamment depuis le démantèlement de l'hégémonie Taliban en
Afghanistan...

‹ Néanmoins, le sécuritaire est le principal objet de communication de la
guerre annoncée, y compris les mesures locales anti-terroristes, qui
réduisent sous la peur l'autonomie et la puissance des peuples.
    Ainsi, le sécuritaire au niveau local ou mondial joue exactement de la
même façon que par exemple en Israel.
    Le sécuritaire serait une forme du terrorisme d'Etat. Il est du même
ordre que celui des minorités opprimées ou autant des groupes mercenaires.
    Le terrorisme de façon générale est devenu le concept alternatif à la
disparition du politique et cela est applicable pour tous les partenaires en
cause dans ce dynamisme.
    
‹ Le sécuritaire est un concept auto-immunitaire ‹ contre les désordres ou
les dérèglementations imprévus (notamment causés par le terrorisme des
minorités bafouées): on se vaccine. Cela comprend donc sa part de mal et de
propagation virale... Il fonde le terrorisme d'Etat (comme celui des
mercenaires des Etats cherchant à convoquer la peur). Rien à voir a priori
avec le terrorisme symbolique des minorités bafouées. Et pourtant ils se
désinforment respectivement jusqu'à se confondre. Le terrorisme c'est un
seul terrorisme, serait-il plurivalent.

‹ Ainsi s'engagerait peu à peu et partout dans le monde la disparition des
libertés démocratiques souveraines, et celle de l'autonomie des peuples
citoyens, à l'horizon d'une généralisation du terrorisme d'Etat comme
manifestation sécuritaire de l'ordre mondial.
    Mais le terrorisme, plus encore comme idéologie que comme événement
matériel, en serait la principale révélation, non la cause, laquelle doit
être cherchée plutôt du côté de la fin de la guerre froide et de ses
conséquences, tant la disparition des deux blocs dialectiques, que la
substitution de la lutte des classes, dans le cadre de la généralisation du
système libéral et financier qui s'ensuivit.

‹ La guerre annoncée n'est pas une guerre, mais la généralisation du
terrorisme d'Etat auto-immunitaire répliquant au terrorisme symbolique des
minorités opprimées, en leur reprenant leurs armes: c'est une façon
d'imposer contre les libertés citoyennes les redistributions territoriales
et institutionnelles mondiales, et la répartition des ressources. En
désinformant le terrorisme symbolique des minorités bafouées.
    Ce qui concerne y compris dans leurs propres localités nationales les
peuples engagés militairement sur le front de l'OTAN au Middle East.
    IL y aura des morts et probablement une généralisation des fronts mais
ni défi, ni adversaire déclaré comme partenaire de bataille.

‹ Ce n'est pas une guerre, c'est le déferlement du projet impérial affiché
comme nouvel ordre mondial auto-immunitaire pour la redistribution des
rapports de force et des ressources, et la gestion des peuples, par tous les
moyens et sur tous les fronts, intérieur, extérieur, micro et macro
économique, militaire, géographique...
 
‹ Tel est aujourdhui le mode terroriste d'Etat autrefois réservé aux
dictatures ou aux anciens colonisés résistants, aujourd'hui généralisé à
tous les peuples. 

‹ Ce n'est pas un règlement politique comme put le réaliser par d'autres
moyens la symbolique de la guerre moderne dialectique.

(Ndlr: On rappelle que les virus ne sont pas des corps vivants mais des
substances actives ‹ ce qui est évoqué au meeting de La ligue des droits de
l'homme par Leila Shahid).

‹ Tel est le point de vue sous lequel on peut interpréter le terrorisme des
Etats comme ressource intégrée paradoxalement (au meeting de La ligue des
droits de l'homme sont évoquées les terribles répressions qui eurent lieu au
Soudan, dans le plus grand silence de la protestation mondiale, les
anciennes dictatures manipulées en Amérique du Sud, le silence sur le
massacre des Rwandais, etc... À l'égal du traitement infligé aux Kurdes tant
par l'Irak que par les Turcs, sans la moindre avancée en force des Etats
dits libres ‹ ndlr: on pourrait aussi évoquer les femmes et les enfants dans
l'Afghanistan des Talibans).

‹ A la conférence organisée par l'Institut de psycahnalyse, on (Derrida)
montre d'autre part en quoi le terrorisme des Etats peut dévoiler aussi bien
ses propres morts armés ‹ ou répressions ‹ ici les morts de G.I. annoncées:
on ne parle plus de guerre propre, on sait déjà les dommages immédiats comme
l'éventualité de futurs bourbiers.

[Ndlr ‹ Sur le sécuritaire comme resssource du terrorisme d'Etat au meeting
"Trop c'est trop": Leila Shahid évoque par exemple la majorité des citoyens
Israéliens, en gros contre la politique de répression des Palestiniens et le
disant, mais avouant qu'ils ne peuvent se soustraire à voter Sharon.
    On parle du système d'auto-culpabilité ‹ auto-immunitaire là encore? ‹
pratiqué au titre de la mémoire au sein de l'idéologie israélienne
elle-même, comme parmi la diaspora Sionniste à l'Etranger, compte tenu des
antécédents de la Shoa: auprès de ceux qui y échappèrent, et de ceux qui se
trouvaient déterritorialisés des zones concernées, la plupart des Séfarades,
par exemple: or donc, l'auto-culpabilité des générations qui y succèdent se
reproduit. 
    On parle enfin ‹ toujours Leila Shahid ‹ de la situation complètement
folle dans laquelle les juifs d'Israel se trouvent maintenant enclos dans
leur propre insécurité, au regard des Juifs de la diaspora menacés moins que
jamais ailleurs, compte tenu des altérités radicales que l'Etat d'Israel
s'est constitué alentour, en basant une stratégie de dissuasion territoriale
à l'égard des Palestiniens sur la répression, ce qui a provoqué un retour
implacable du terrorisme suicidaire comme de l'Intifada: les palestiniens en
ressortirent en masse critique d'une stratégie sur le terrain qui n'était
pas la leur.
    C'est pourquoi il faut appeler à la plus grande rigueur de
l'argumentation, dit M. Hirch, du mouvemenent de solidarité Israel-Palestine
‹ que Leila Shahid renforce.
    Un palestinien présent dans la salle revendique alors la disparition
d'Israel: Madeleine Rebérioux, Présidente d'honneur de la Ligue des droits
de l'Homme lui répond "on vient d'entendre ici la limite de ce que l'on
pouvait en termes de droit: vous l'avez fait mais en tout état de cause nous
nous opposons à votre point de vue, nous partons de l'état de fait au fil
des années pour ceux qui ne le reconnaissaient pas auparavant, et du droit
reconnu internationalement pour Israel: nous en sommes à demander deux
Etats, justement car nous ne constestons pas la légitimité d'exister pour
Israel. Votre propos relève d'une autre histoire que celle engagée
actuellement ici: nous ne vous chassons pas de l'assemblée, mais nous ne
vous donnerons pas la parole pour développer votre point de vue." (là-dessus
l'homme se lève et s'en va ; la tribune unanime: "Bonsoir, monsieur").
    Leila Shahid à son tour de parole rend hommage à l'héroïsme des
Refuseniks dont le mouvement, dit-elle, structure l'espoir possible de la
coexistence Israelo-Palestinienne en deux Etats voisins.
Draft Resistance Grows in Israel Refuseniks.
http://www.villagevoice.com/issues/0134/solomon.php/
(pour les liens à New-York où la communauté de la diaspora est forte).
    Il est rappelé au regard de leur faible nombre que les minorités
radicales furent agissantes dans l'Histoire par exemple de l'Europe.]
 
J'en reviens à la question plurisémantique du terrorisme:

‹ Sur ce mode dual (bivalent ou plurivalent selon les occurrences et les
événements) des réalités, se structure ou se restructure la communication
partout et en tout; quant à la désinformation, elle s'organiserait sur une
simulation d'arguments respectivement monovalents (engagements et opinions):
point de vue bien sûr inadéquat à la réalité active et pragmatique de
l'apparition et de la perception des événements.

‹ Le terrorisme des Etats relègue ses événements à une désinformation
immémoriale des responsabilités en cause; par exemple actuellement, tant à
propos du pouvoir américain que du pouvoir mondial qu'ils inspirent et
particulièrement depuis le 11 septembre: "qui saura jamais comment et par
qui cela arriva réellement?" dit Derrida.

‹ Il est annoncé par Derrida que des soldats israéliens sous uniforme
américain se trouveraient déjà à l'intérieur de l'Irak, au Nord.
    A ce propos Derrida rapelle que le jeu sur l'instabilité
Israelo-Palestinienne en termes stratégiques confèrerait possiblement à
l'ensemble des plans et scénarios du pouvoir américain, à propos de ces
régions du monde bien avant la première guerre du Golfe, (ndlr: depuis la
direction Bush au CIA dans les années 70, et le premier choc pétrolier?
L'affaire Lewinski? etc.): en quoi le 11 septembre n'aurait rien changé,
sinon accompagné opportunément le déclenchement entre autre de la stratégie
des nouveaux rapports de force, en jeu sur le terrain national et
international. 
    Il dit aussi en quoi le 11 Septembre justifie une régression des
libertés démocratiques aux Etats-Unis de façon très inquiétante (où demeure
néanmoins le droit de manifester plus que partout ailleurs, par exemple
autour de la Maison Blanche, ce qui ne serait pas imaginable autour de
l'Elysée).

‹ Jean Baudrillard remarque que la démocratie est en perte de vitesse (ndlr:
y compris à travers l'avancée des bureaucraties derrière les juristes
experts qui accompagnent les pouvoirs dans toutes leurs localités ou
délocalisations institutionnelles), concernant les droits des citoyens dans
le monde entier, usurpés ou bafoués.  En quoi il s'oppose à Derrida sur les
conclusions à tirer des analyses consensuelles durant leur conférence en
cours:

‹ Derrida pense qu'à la redistribution territoriale et des pouvoirs qui
s'annonce depuis un certain temps et se confirme de manière violente
aujourd'hui, la seule réponse est la restructuration du droit institutionnel
international, des droits de l'homme, et de la question de la redéfinition
des souverainetés tant territoriales que citoyennes, notamment au niveau de
l'organisation des Nations Unies, et au niveau Européen.
    Enfin, il pense que l'OTAN étant la seule force militaire puissante et
de fait prétendant porter manu militari les décisions de l'ONU, il devient
urgent d'en constituer des autonomies relatives... C'est pourquoi, sur le
plan Européen, il pense urgent de structurer une force militaire assurant
l'autonomie de l'Europe face à l'influence et à la puissance militaires
américaine.
    
Les oppositions

‹ Pour Baudrillard, au contraire de Derrida, la réforme et les révolutions
du droit, comme des institutions, ne sont en rien des conditions suffisantes
quant à la libération de l'oppression des peuples annoncée, et déjà bien
ouvrable y compris dans l'ex-Occident privilégié.

‹ Quant aux pays émergents anciens colonisés, Baudrillard repart de la
dialectique du maître et de l'esclave chez Hegel et la courcircuite avec
l'idée du don et du contre-don en anthropologie (Mauss, Bataille sont des
références qu'il poursuit d'utiliser, ainsi que Marx d'autre part): ici le
don devient défi. Le don du territoire par l'Occident aux anciens colonisés
est la chose à considérer sous cet angle.
    La question est alors de savoir si le défi peut ou non être relevé par
celui vers lequel il est lancé: de cela dépend son autonomie possible ou
impossible. S'il ne le peut pas car le don est trop haut, il poursuit de se
constituer en esclave ou de l'être (ndlr: ceci recouperait cela, à savoir
que Leila Shahid  a remarqué, au meeting de la ligue des droits de l'homme,
comme il était incoroyable que les Etats-Unis et les Anglais soient prêts à
agir le démantèlement de leurs plus grands alliés de toujours au Middle
East: Jordanie, Arabie Saoudite, Egypte ; ‹ ndlr: d'un autre côté, on
pourait comprendre de la même façon le ralliement unanime des Etats
Africains derrière la position commune Européenne à la demande de Jacques
Chirac; néanmoins, ce cas pourrait aussi résulter d'un choix stratégique des
Etats Africains qui se seraient ainsi prononcés et en tout état de cause n'a
pas été fait face aux armes).

‹ Au contraire de Derrida, Baudrillard pense que la dimension symbolique du
11 septembre a tout changé, fut-ce de l'ordre de la manipulation. Il reste
que la dimension symbolique du terrorisme comme arme des minorités ou de
l'Emergence ressort, comme la dimension symbolique du passage à l'acte du
terrorisme d'Etat, à travers ce que le 11 septembre médiatisé et médiatique
en a révèlé paradoxalement partout dans le monde.
    (ndlr: sur la question de l'armée des Etats, par exemple si l'Europe se
dotait d'une armée Européenne, ce qui serait peut-être un bien sur le plan
internationl, on ne pourrait négliger de savoir d'autre part sur le plan
local, si on s'en remet à la problématique paradoxale de Baudrillard, qu'une
telle armée le moment venu puisse également servir de force de répression
des citoyennetés résistantes, à l'intérieur même de l'ensemble Européen.
    Telle l'armée américaine elle-même aux Etats-Unis, un an avant la
première guerre de l'alliance en Yougoslavie, fut appelée en manoeuvres à
Oakland, banlieue à la fois résidentielle et populaire de San Francisco,
pour simuler la maîtrise d'une insurrection populaire qui n'aurait pas été
une insurrection de type communautaire mais citoyenne en période de crise ‹
voir les travaux des Sémioticiens de la guerre et du terrorisme: Federico
Montanari (université de Bologne) et Juan Alonso (université de Paris 8)
notamment leur article co-signé in L'Obervatoire de la Télévision n° 14,
Paris, 1998-99, et leur prestation respective lors du symposium
Précarité-Instabilité en décembre 2002 à Paris (les actes papier publiés en
2003):
http://www.criticalsecret.com/seminaire/seminaire_index_en.html/ ).
    
‹ Baudrillard poursuit de penser que face au terrorisme des Etats applicable
à leurs propres peuples comme aux anciens colonisés, pour autant, le
terrorisme qu'il soit armé ou idéologique, ou les deux ensemble comme
événement, ne paraît pas désigné de disparaître des ressources des peuples
oubliés, bafoués, ou humiliés que ce soit ici ou ailleurs.
    Ce serait donc une arme incontrôlable et devenue diffuse, appartenant à
toutes les parties en cause, à l'horizon de la disparition de la lutte des
classes dialectique, (comme feu la guerre dialectique), qui n'a pas aboli
les décalages et les injustices sociales, mais leur structure
socio-économique et leur pensée, et donc la perspective organisée de les
vaincre et qui, après avoir semblé développer les démocraties à la fin de la
guerre froide, préparait la révélation d'un ordre mondial qui devait
succéder à la première période, généralisation du libéralisme et du système
financier, des pires pour les libertés.

‹ Terrorisme, dont les Etats les plus puissants ou les humiliés les plus
minoritaires sont l'instrument de pouvoirs, les peuples en étant des
victimes le plus souvent, sinon dans un retournement paradoxal de tels
effets (ne se ferait-on pas d'illusion sur les vainqueurs et les vaincus:
des Etats, des factions, ou des peuples), car néanmoins nous savons, nous
avons observé des retournements logiques ou aléatoires événementiels:  nul
ne pourrait donc présumer du vainqueur a priori.

    Pour un Baudrillard, face à un Derrida pourtant consensuel, le
renouvellement du droit international et local comme la force des armées lui
étant subordonné, serait-il inévitable et souhaitable, restent aujourd'hui
sans commune mesure avec la radicalisation terroriste du monde et de ses
façons de communiquer, car y résident un franchissement symbolique face
auquel le droit en consistance est impuissant....
    Devrions-nous nous trouver en demande des applications légitimes et
pragmatiques du renouvellement du droit international et de la redéfinition
des souverainetés, reste qu'elles ne pourraient être des réponses à la
hauteur des processus de pouvoir en cause, ni des moyens actifs et puissants
pour défendre la liberté et la justice mis en péril, à l'horizon du système
mondial basculant en Etat terroriste dominant tous les autres, et pouvant
remettre en cause les fondements de ses propres traditions à l'égard de son
propre peuple comme à l'égard des autres.

Ndlr: Face à de tels déferlements on voit mal le terrorisme des minorités
bafouées (ou humiliées économiquement) disparaître ni être réduit par celui
des Etats, sinon par désinformation, et donc poursuivant de se radicaliser
en actes suicides ‹ sauf accident. Le fondamentalisme qu'il soit religieux
ou politique, pourtait aussi bien être considéré comme une manifestation de
terrorisme plurivalent, voire de sécurité auto-immunitaire.

Cela vaut donc aussi pour terrorisme d'Etat, puisqu'il s'agit d'une
articulation des événements plurivalente, tant conceptuellement que
matériellement.

Qui aujourd'hui pourrait être certain que la proposition de désarmement de
l'Intifada prédise la paix ou la destruction finale pour les Palestiniens de
Gaza et de Cis-Jordanie, pourtant, qui pourrait nier que la poursuite de
l'Intifada ne touche un terme d'auto-destruction, un terme suicide de sa
propre stratégie? 


Aliette Guibert-Certhoux
En cas de réponse:
[EMAIL PROTECTED]

PS
Toujours et encore...
Parmi ceux qui combattent la désinformation en informant autrement, pour
garder "un regard moderne" radical sur l'acualité du monde, voir le
dailygraphism éditorial de Loulou et Kiki Picasso en Frame (leur adresse
directe en haut de la frame) ‹ Bientôt publié en version Spip.
Activisme graphique para-médiatique, encore et chaque jou:
http://www.criticalsecret.com/media_news/

Merci.

O.D.



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Rekombinant   http://www.rekombinant.org

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