Le 3 sept. 2011 à 09:59, Thomas Mangin a écrit :
Pour convaincre il faut pouvoir expliquer:
- comment l'opérateur peux contrôler le traffic avec ses peers si un de ses
liens internes commence a saturer (le modèle semble assumer un monde sans
congestion)
raison: la valeur de ton reseau est le trafic interne (VPN, MPLS, etc.) si
les lien sature, le QOS peux jouer mais le but est de l'eviter car tu
affectes plus tes revenu que ce que la relation de peering te fourni.
le changement des métriques IGPs des liens ou bien la mise en panne du lien
saturé sont les réactions aux congestions internes dans les réseaux
opérationnels des top-tiers (oui, probablement pas des petits ou moyens
opérateurs régionaux). Cela changera le cout IGP de transit, et ça convergera...
- comment l'opérateur detecte and répond a un peer qui ne joue pas le jeu a
100% et comment il répond a ce problème
raison: tout le monde ne jouera pas le jeu - c'est la nature du monde ...
oui, il y a un minimum de confiance qui doit garantir la coordination, en
dessous on s'arrête (si on veut on peut inférer de faux annonces). Ce n'est pas
très différent des raisons derrière les cas de depeering
- pourquoi donner le contrôle du trafic a des réseau qui n'ont pas et a qui
tu ne veux pas partager ta topologie ne va causer de problèmes.
aucun contrôle véritable, on va juste affecter le choix du point d'entrée dans
ton réseau, aucun contrôle sur le réseau interné dont on connait pas la
topologie
le papier nous dis pourquoi cela va marcher, pas les avantages pour
justifier la douloureuse transition qui sera nécessaire.
- expliquer l'assomption du papier qu'il y a bien un problème avec le hot
patato et la relation IGP/BGP, ce n'est pas ma compréhension opérationnelle.
? il y a une relation évidente, si tu changes le cout IGP de transit tu risques
que BGP change de point de sortie suivant un chemin plus court. Cela cause des
problèmes d'ingénierie du trafic, stabilité, fluctuations, critiques notamment
sur les peering où la situation est souvent tendue, etc
seul un des papier était accessible avec google, les autres sont payant, et
lui aussi était écrit par des académiques.
Cela me rappelle un peu le papier qui disait qu'internet était vulnérable a
une attaque BGP quand en pratique l'attaque est impossible. Le papier était
intéressant mais pas applicable a la réalité.
http://www.zdnet.com/blog/networking/how-to-crash-the-internet/680?tag=mantle_skin;content
bon, ce qu'il faut garder est: serait-il intéressant que deux peers se mettent
d'accord sur deux ensemble de prefixes de destinations pour lesquels ils
implémentent un mécanisme de routage coordonné, qui tend vers un mild potato,
au lieux que faire bêtement du hot potato des deux cotés?
Si la réponse est oui selon toi, comment voudrais-tu le faire?
Le papier propose une façon rationnelle de faire du mild potato coordonné,
surement d'autres peuvent être défini... des idées?
Thomas
On 3 Sep 2011, at 02:53, Michel Py wrote:
Raphael MAUNIER a écrit:
Sérieusement, c'est trop complexe pour l'implémenter.
C'est vrai que dans le genre usine à gaz ça à l'air sympa. Ceci étant dit,
j'en connais sur cette liste qui on fait pire que ça.
Déjà l'ingénierie a une réputation de geek au sein des opérateurs,
si on embauche des matheux en plus, je crois que ça va être pire :)
Moi je ne suis pas raciste. Tant qu'ils arrivent avec une bouteille de gnôle
dans chaque main aux réunions du Whisky WG et qu'ils ne dégueulent pas
partout quand on les remonte dans leur piaule, on peut essayer.
Stephano, ton idée a du mérite mais ça serait bien que tu te penches de près
sur les conséquences opérationnelles.
Dans la pratique, ou la vraie vie avec du vrai trafic. Tu montes
des intercos un peu partout et tu surveilles avec ton netflow. Si
ça pousse trop , soit tu upgrades soit tu contacte ton peer et tu
trouve une solution !
Amen.
Michel.
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Liste de diffusion du FRnOG
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Stefano Secci
Associate Professor
PHARE - LIP6 - UPMC - Sorbonne Universités
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