D'abord, il faut commencer en quelque part. Comme je
disais précédement, tous les projets-pilotes (MDSA,
combitube, épinéphrine, Oxylator) ont eu lieu non pas
à US mais en Montérégie. Donc l'histoire du "encore
les médics d'US qui sont les chouchous" c'est de la
bouillie pour les chats. 

Ensuite, il y a l'exposition aux patients qui est
important dans un processus d'enseignement de soins et
techniques avancés. C'est bien beau vouloir faire la
formation en région, mais ça va prendre combien de
temps pour que les étudiants puissent intuber 20
personnes à Gaspé? Donc il faut être réaliste et
donner la formation dans des endroits où l'exposition
aux patients pertinents est adéquat. Ca limite les
endroits à Montréal et Québec, PEUT-ÊTRE Sherbrooke et
Gatineau.

Ensuite, la seule place ayant un directeur médical,
jusqu'à l'automne dernier, est Montréal. Et c'est lui,
Marcel Boucher, qui a souhaiter d'implanter l'ALS chez
les paramédics et qui a pris le taureau par les
cornes. Je ne vois pas le coordonnateur médical qui
enlève les glucomètres des ambulances pousser très
fort pour avoir de l'ALS sur ses ambulances.

Ensuite, il y a la structure corporative. Le seul
endroit pour l'instant (ça s'en vient pour le reste de
la province, ne craint rien) qui est structuré, de bas
en haut, c'est US: Prise d'appel et répartition
intégré, assurance de la qualité efficace et
pro-actif, centre de formation moderne, etc.

De plus, il faut roder le système avant de l'implanter
ailleurs. La seule place avec un contrôle médical
directe, c'est Montréal. Et comme pour l'instant ça va
en prendre un pour les soins avancés puissent être
prodigué, il faut donc aller là où on peut faire ça
rapidement.

J'ai cru entendre dans une conversation que dans 3 ans
la formation pourrait être donnée à Québec aussi, une
fois qu'un certain nombre de paramédics de Québec
étaient formés.


> J'aimerais savoir exactement de qui l'on parle
> lorsqu'il est question de 
> "certains techniciens ambulanciers". 

D'abord, la défibrillation et le combitube sont déjà
autorisé, donc on n'en parle pas. Les 5 médicaments
vont être implantés PARTOUT au Québec et ce le plus
rapidement possible. 

Pour l'ALS, il doit effectivement y avoir un tri sur
qui sera dans le programme. C'est pas vrai qu'on va
prendre des gens qui sont des analphabètes
fonctionnels pour donner des soins avancés. 

On me dit cependant que l'histoire du DEC de 3 ans a
été retiré du règlement à la loi médicale, donc pas
mal tous les TA pourront être "éligible" à faire la
formation ALS.

Un indice pour savoir qui va être choisi? Lisez vos
RIP. En préhospitalier moderne, il n'y a pas assez de
place sur les RIP actuels pour les narratifs. Donc si
vous ne remplissez pas la case au complet sur chaque
patient actuellement, il y a de bonnes chances que
vous allez oublier d'écrire plusieurs choses. 

Pour ce qui est de laissé "le reste de la province
dans le noir", l'annonce est quand même pour
l'implantation du programme à Montréal, pas à Québec,
Victoriaville ou Gaspé.

Je n'ai pas de doute que lorsque ça sera implanté dans
ces régions, une annonce médiatique sera faites en
bonne et due forme.

Alors bonne chance à tous pour faire la formation
d'ALS.

Salutations

Stéphan Gascon

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