Il me semble que la prime de rétention en avait déjà été question dans la dernière négo, et qu'on nous avait dit de signer au plus vite pour l'avoir au plus vite!!!!
Patrick Dufresne, Paramédic soins primaires Corporation d'Urgences-Santé From: Francis Chalifoux Sent: Tuesday, March 10, 2009 6:33 PM To: dufresne_patr...@hotmail.com Subject: SMU-L: RE: SMU-L: Syndicat des Paramédics du Québec Bonjour à tous Je me dois de pencher du coté de Stephan, non pas parce que c'est mon partenaire mais parce que je ne crois pas qu'un syndicat provincial soit la solution. Je suis beaucoup plus en faveur d'un front commun CSN-FTQ et non-syndiqué lorsque la situation le nécessite. Un syndicat provincial arriverait difficilement à atteindre l'objectif de bien défendre les membres puisque les réalités sont différentes dans chaque région. Prennons un exemple fictif : dans une prochaine négo, on à le choix entre la prime de rétention ou l'abolition des 7/14. Aussi bien dire Montréal contre le reste de la province. une belle division qui fera le plaisir du ministère dans votre beau syndicat fort. Est-ce que le syndicat provincial va envoyer 4 autobus de visiteurs au patron pour des chemises ??? Je vois déjà la réaction de plusieurs : ''Non mais on s'en caliss tu pas de tes chemises'' n'oublier pas que plusieurs n'y verrons pas le principe qui est brimé mais la résultante : ''ca chiale pour des chemises, au lieu de se battre pour ..'' C'est drôle mais je travaillais chez Dessercom au temps du RETAQ provincial et je n'avais pas plus mon stock et l'intimidation était quand même présente. Je me rappelle aussi de se que mes confrères peu importe l'endoit disaient dans les discutions de garage : C'est encore pour US ci, pis ca. Le pouvoir de la majorité. D'ailleur n'est-ce pas l'argument du RETAQ provincial pour vous faire avaler la convention : US à signé! Les comparaisons avec l'APPQ (SQ), sont d'autant plus boiteuses que leur réalité est totalement différente de la notre. Ce syndicat fait affaire avec un empolyeur. Il n'y a pas de chef de poste qui décide de ne pas donner de chemise pour faire 40$ de plus. La main qui paye est celle d'où l'argent provient. Pas de poche entre les deux. En terminant, je me permets une petite satire : Si on transpose la solution d'un syndicat provincial au niveau de la politique Québecoise, j'en déduis donc que la solution est que tout le monde vote pour Québec-solidaire. N.B : La satire étant un style d'hunour que j'affectionne, il n'en reste pas moins que je respecte vos opinions. Du choc des idées jaillit la lumière.