Bonjour Stéphan

Tu disais:

De grands avancement professionnels origines de Montréal/Laval dû à l'expertise 
de ses syndicats. On peut parler des premières ambulances modulaires 
sécuritaires (les fameuses CanAmTech), la formation continue en cours d'emploi, 
le PDSB, RAO, pour ne nommer que celles-ci. Provoquant des critiques 
incessantes sur "on sait bien, vous autres à Montréal". 
Et comme par hasard, après 5-10-20 ans, ce qui fut implantés à Montréal/Laval 
finit par s'appliquer ailleurs en province, POUR LES MÊMES RAISONS. 

Des avancées professionnelles cliniques ont aussi leurs origines à l'extérieur 
de Montréal/Laval.  Les MDSA qui sont arrivés en 1992 en Montérégie, par 
exemple... et je suis pas mal certain que bien des régions ont eu à un moment 
donné ou l'autre des avancées qui n'étaient pas ailleurs... et ce n'est pas 
nécessairement dans un cadre syndical.  Je respecte tes connaissances et ton 
intelligence, mais je ne vois pas où tu veux en venir avec cet argument.  Et 
j'aimerais que tu réalises que de très bonnes choses se passent en-dehors du 
girond d'Urgences-Santé.  Même que l'on pourrait dire "malgré Urgences-Santé" 
parfois...

tu as ajouté:
Malgré les voeux pieux de vouloir s'unir, l'union fait la force, bla, bla, bla, 
personne ne veut un syndicat unique, avec des objectifs uniques. Tant à 
Montréal qu'en région. La réalité d'un service urbain n'est pas la même qu'un 
paramédic dans un parc. (les soulignés sont de moi) Quand c'est le temps 
d'établir ces distinctions, tout le monde crie à la table de l'uniformité. Et 
quand on uniformise, tout le monde crie à la distinction régionale: COOP, 
privé, US, 7/14, Gaspé, Kuujjuaq, femme, homme, hermaphrodite, nautique, GIMT, 
SPA, CBRN, TA-I, petite, grosse, blanche, noire, Ministère, Agences, 
lalèèèèèèère. 

Ici encore, malgré tout le respect que j'ai pour toi, je ne vois pas en quoi 
les conditions de travail vont être si différentes entre la ville et la région 
qu'il faille avoir plusieurs conventions différentes.  Il y a des stagiaires à 
US (moins ces temps-ci m'a-t-on dit...), et il y en a ailleurs.  Il y a des 
escaliers à Montréal, il y en a ailleurs.  Il y a des superviseurs à US, il y 
en a ailleurs aussi.  Il y a des hôpitaux (toujours pleins mais ils sont là 
quand même) à Montréal-Laval, il y a en aussi en région.  Je pourrais continuer 
longtemps comme ça, mais je crois que mon point est fait.  Donc, en quoi les 
conditions de travail sont-elles si différentes à US par rapport à celles du 
reste de la province?  À part sur le plan opérationnel entre autres pour le 
déploiement des véhicules, mais sinon je ne vois pas vraiment de différence.  
Peut-être aussi que vu les temps de transports allongés, les ACP seraient plus 
à leur place à la campagne qu'à 5 minutes du CH, mais ça c'est un autre débat.

On fait tous le même travail, on exerce tous la même profession, dans des 
contextes pas si différents.  Et un grand pas de solidarité pourrait être que 
le membres de US appuient les confrères du reste de la province pour enfin 
faire tomber les ()*(*?%*?&$&*^)(&*(T%*&%?$(&*_)(?*(?%&*?$/&*? de 7/14 qui 
existent encore, plutôt que juste ne pas s'en mêler parce qu'il n'y en pas à 
Montréal-Laval.  Les avancées dont tu parlais plus haut, surtout les ambulances 
modulaires et le PDSB avaient pour but de réduire les accidents de travail et 
de rendre notre profession plus sécuritaire.  L'abolition des 7/14 rendrait 
aussi notre profession plus sécuritaire.  Ça reste une mesure temporaire, non?  
Et si ensuite on en vient à un débat sur les primes de rétention (j'y crois 
autant qu'au avancées salariales faramineuses promises à la dernière convention 
pour 2009...), il serait peut-être plus facile de retenir les employés s'il n'y 
a plus de 7/14, non?

Nous avons affaire à un ministre de la Santé, qui lui fait face à plusieurs 
entités.  Il lui est tellement plus facile de promettre certaines choses ici et 
là pour éteindre des feux, pour ensuite imposer des règlements aux autres.  
S'il n'avait qu'un seul interlocuteur, il pourrait moins finasser.

Hé oui, je crois encore qu'un syndicat provincial uni est possible au Québec.  
Pour le reste, je ne peux qu'être d'accord avec toi, les membres font le 
syndicat, pas le contraire.  Il faut que les membres s'impliquent dans le 
syndicat en faisant valoir leurs droits, mais c'est beaucoup plus facile de 
juste chiâler dans un garage que de remplir un formulaire de grief......... ça 
me rappelle le débat sur la formation continue...... plus facile de se plaindre 
qu'on a rien que de prendre la peine de lire un livre... mais bon c'est une 
autre histoire.

C'est mon opinion, et tout le monde a droit à mon opinion.

Paramédicalement vôtres

Sébastien Gagnon, AEMCA
Paramédic

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