http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/04/20090416-165158.html
Santé Les syndicats des ambulanciers paramédicaux de la CSN votent la grève Les quelque 3400 ambulanciers paramédicaux regroupés au sein de trois syndicats affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN ont voté à plus de 98 pour cent en faveur de la grève générale illimitée. Le résultat du vote, qui s'est déroulé au cours des deux dernières semaines, a été dévoilé aujourd'hui. Les trois syndicats du secteur préhospitalier de la FSSS-CSN, qui représentent plusieurs des ambulanciers paramédicaux des services préhospitaliers à travers la province, se sont donc prononcés presque unanimement en faveur d'un débrayage qui pourra être déclenché au moment jugé opportun. Mais avant d'en arriver à ce moyen ultime, les travailleurs comptent entreprendre diverses actions pour inciter le gouvernement à bouger. Les syndiqués se disent exaspérés par l'extrême lenteur du gouvernement à démarrer la négociation concernant leur intégration à la nouvelle échelle salariale, convenue en 2006. Réjean Leclerc, président du syndicat du préhospitalier représentant les paramédics de Montréal et de Laval, déplore la tenue d'une seule rencontre depuis un an avec le Conseil du trésor et le ministère de la Santé et des Services sociaux. A la suite de la refonte de la définition de tâche et de la formation, la négociation de la convention collective à la Corporation d'Urgences-santé avait notamment permis de fixer la rémunération maximale des paramédics à 30,40 $ l'heure. La négociation porte essentiellement sur l'intégration des ambulanciers paramédicaux dans une nouvelle échelle salariale, en tenant compte de leur degré de scolarité et de leur expérience. Cette insertion des syndiqués dans la nouvelle échelle salariale doit entrer en vigueur le 1er juillet prochain. Le gouvernement a indiqué au syndicat qu'il serait prêt à ouvrir la négociation dans la semaine du 18 mai. Le vice-président à la coordination de la négociation du secteur privé du syndicat, Jeff Begley, affirme que le temps presse.