Ces "routes" en Antarctique n'en sont pas, protection de l(environnement oblige (et aussi à cause du Traité de l'Antarctique qui limite les constructions qui peuvent être faites).
Au mieux on devrait les taguer en tant que "pistes". Elles ne sont le fruit d'aucun travaux, ce sont juste des passages utilisables par les véhicules de transport pour les expéditions, car le relief le permet. Elles n'ont pas de réelles matérialisation, sauf éventuellement un dégagement des congères et amas de neiges par des engins qui n'amènent rien d'autre sur le terrain, et se contentent de traver une voie qui disparaitra vite aux prochaines chutes de neige, ou parce que cela passe sur des couloirs de glaciers en mouvement qui se fracturent sous leur propre poussée en route vers l'océan. Bref ce ne sont que des passages "recommandés" permettant de prévoir les routes suivies (et aussi de prévoir les éventuels moyens de secours aériens au cas où on reste en panne dessus, pour pouvoir relocaliser facilement les naufragés à récupérer sur la piste). De la même façon on a des pistes d'atterrissages recommandées, qui peuvent être dégagées pour l'atterrissage d'avions ou d'hélicos. Pas de matérialisation autre que quelques drapeaux et lampes posées temporairement (mais qui ne passeront pas les terribles tempêtes de l'hiver antarctique : chaque année il faut redégager les accès détruits et rendus inutilisables immédiatement). Si ça figure sur les cartes c'est pour justement permettre d'informer les autres signataires du Traité des activités en cours en Antarctique (car ils ont droit de contrôler la nature des activités suivies et que l'utilisation n'importe pas de pollutions et préserve l'habitat des espèces animales protégées, aussi bien sur le continent sur sous la banquise et dans les eaux antarctiques). De la même façon on localise les bâtiments servant d'abris aux recherches scientifiques et aux observatoires, ainsi que les lieux d'hivernage et les equipements de survie nécessaires (dépôts de carburants inclus, ainsi que les lieux de collecte des ordures qu'il faudra dégager chaque année, l'enfouissage dans les glaces ou la création de décharges permanentes étant normalement interdit : la dépollution est obligatoire, les « eaux usées » doivent être traitées si elles ne sont pas naturelles, etc. mais il peut être admis de laisser des déchets alimentaires à la disposition de la faune locale, tant que cela reste « raisonnable » au plan de leur métabolisme naturel, par exemple des graisses alimentaires). Les incinérateurs sont aussi très restreints (ils polluent les glaces environnantes et peuvent à terme empoisonner la fragile faune locale...). Les véhicules accidentés ou devenus inutilisables ne peuvent non plus être abandonnés (au minimum on impose de dégager les moteurs dès que possible). De même que les éléments de construction qui se seraient trouvés abîmés ou partiellement emportés par une tempête, et laissant des déchets alentour pendant l'hiver : nettoyage demandé dès que possible. Les différents signataires du traité veillent les uns sur les autres à ce que ces mesures de protection soient appliquées, moyennant quoi chacun peut mener ses propres occupations scientifiques et disposer d'un droit d'occupation quasi-permanent (même si les personnels ne sont pas des résidents permanents) et d'un droit de propriété sur les installations (qui restent accessibles au contrôle par les autres, via une procédure prévue et ratifiée dans le Traité). _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr