2012/9/8 Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr>

> On aimerait bien. Mais le cas des codecs MPEG LA par défaut dans HTML5
> est un réel problème pour les distributions Linux libres non
> supportées directement soit par un constructeur de matériel, soit dans
> une licence commerciale de support. Cela barre la route à des versions
> réellement indépendantes.


Oui mais non dans les specs HTML5 il n'y justement pas de codec "par
défaut".
Il y'a un format qui est supporté par la majorité des navigateur qui est le
ogg theora et qui est ... oh libre
Google tente une incursion avec webM supporté dans webkit ET Firefox car il
est ... libre.
Du coup tu racontes n'importe quoi.


> La Fondation Mozilla a du s'y résoudre, plus
> moyen d'inclure un codec compatible HTML5 dans Firefox, cela ne
> marchera que via l'API de l'OS sous-jascent qui supporte nativement ce
> codec, sinon plus de vidéo du tout.





> Google qui comptait proposer son
> codec libre a laché prise. Ce ne sera plus qu'un codec alternative
> pour certains sites, et il est obligé de supporter un transcodage vers
> MPEG, car déjà des brevets mystérieux (hors de ceux inclus dans la
> suite MPEG LA) se manifestent maintenant contre son codec (après des
> années de développement et de publication), et Mozilla ne va pas
> défendre seul ce que Google renonce à défendre sérieusement, alors que
> MPEG LA défend son beurre en négociant l'inclusion de ces brevets dans
> sa suite, quitte à reverser des parts.
>

Hum en fait non cf webM.
Etant donné qu'il est maintenant au coeur de Youtube (excusez du peu) je
doute qu'on puisse parler d'abandon.


> IBM, Sony, Google, Microsoft, Apple, Oracle, ou bon nombre de
> constructeurs de smartphones et opérateurs télécom, et même Red Hat,
> ne sont pas menacés pour l'instant, mais des plus petits du libre
> comme Debian, GNOME, et même Apache ou Ubuntu, si (et clairement la
> FSF aussi, on comprend la rage de Linus Torvald ou de la FSF contre
> les spécifs adoptées pour HTML5 puisque Linux ne peut survivre sans
> s'allier directement avec un des constructeurs précédents, qui peuvent
> lâcher Linux du jour au lendemain, comme l'a fait Apple contre BSD
> dans son OSX).
>

Un pavé de portnawak.



> Conséquence, la fragmentation de Linux devient inévitable entre les
> distributions appuyées par les constructeurs ou gros fournisseurs de
> licences commerciales (qui feront comme ce qu'à déjà fait Apple), et
> les autres à qui on barre la route d'un Internet portable et ouvert
> par des menaces de brevets et réclamations de royaltees, même sur des
> implémentations et inventions développées complètement à part sans
> pourtant que les brevets réclamés aient été jamais publiés avant le
> développement. Il en est de même de bon nombre des normes
> internationales ISO actuelles toutes entâchées de brevets (même si
> leur licence est "ouverte" et supposée "équitable" à "coût
> raisonnable" (mais rien ne garantit ces coûts de licences et royaltees
> d'une facçon que le monde du libre pourra supporter sur le même
> terme).
>

Et là encore du grand portnawak.
La plus part des installations de Linux sont sur des distro communautaires.
Et par là je veux bien sûr dire Debian et dérivés (Ubuntu pour ne citer que
lui).

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