Le 19/12/2012 19:22, Philippe Verdy a écrit :
Dans ce que j'ai compris la valeur qu'on donne à place=* sert :

- à guider le style d'apparence du label (taille de police, gras,
italique, grandes capitales ou petites capitales, voire soulignement...
pour différencier les communes des lieux dits, des zones commerciales ou
quartiers, noms de parcs ou autres entités géographiques comme les îles,
ou archipels, sommets de montagne ou nom de massifs)

- ou a guider son apparition ou non sur la carte (selon l'échelle de
rendu) car on ne peut pas tous les afficher : il faut faire des choix
arbitraires basés sur "l"importance" relative (mais avec un critère pas
clair : s'agit-il de la population su lieu seul, ou de son agglomération
entère, ou de son statut adminsitratif par rapport à un niveau
administratif donné ?)

Souvent ce n'est pas clair et pas toujours objectif (par exemple entre
place=island et place=islet : on passe à la comparaison des surfaces
mais on ne sait pas toujours ce qui est inclus dans la surface : seule
la partie toujours émergée ou le plateau attenant avec ses rochers et
plages découvertes à marée basse).

La valeur de ce place=* est donc assez qualititatif et très subjectif
(et trop souvent guidé en fonction du rendu attendu sur un moteur de
rendu particulier)...

En revanche le membre de rôle "label" dans une relation est non
subjectif : il décrit d'abord une position adéquate dans la surface où
il est approprié de placer le label pour qu'il ne puisse pas être
confondu avec la désignation d'autre chose. Là où il se justifie le plus
c'est pour nommer des surfaces fortement convaves, ou enserrant des
enclaves, ou éclatées en pusieurs sous-zones écartées les unes des
autres : le label doit se positionner dans la zone effective et le
calcul d'un centroïde est faux.


Rien de plus subjectif que les objets "label" : ils sont clairement là pour la représentation de l'information, et en premier lieu pour la carte ("placer le label", comme tu dis). Ce sont des objets cartographiques plus que géographiques, dont la position n'est pas déterminée par la situation géographique de ce qu'ils nomment, mais par l'anticipation d'une représentation carto. Autrement dit : je place le point label ici plutôt que là parce que j'ai en tête comment cela rendra sur une carte. Pour l'objectivité...on repassera.

En théorie le membre de rôle "label" n'est pas nécessairement restreint
à désigner un seul noeud et pourrait prendre la forme d'un chemin
continu, permettant d'indiquer comment orienter un label au lieu de ne
pouvoir l'afficher par défaut qu'horizontalement, et à préciser la
longueur selon laquelle il devrait "s'étaler" (au lieu d'utiliser des
caractères avec une "approche" normale et de restreindre arbitrairement
la largeur de rendu de ce label en urilisant des sauts de ligne) : ce
serait utile pour les massifs de montagne, dont les relations ont aussi
des frontières "floues", à condition que la feuille de style l'autorise
(c'est généralement le cas pour les labels qui devraient recourir une
zone très étendue de la carte affichée, avec des polices très grandes et
des caractères assez gras pour rester lisibles mais semi-transparents
pour ne pas cacher le reste en dessous.


C'est déjà limite avec les points labels, ça devient flagrant avec des lignes label : on n'est plus dans la description du terrain mais dans la mise en forme d'une représentation, et par suite, en dehors d'OSM. Ce que tu décris a sa place sur une carte (la ligne de base d'un texte, etc.) mais pas dans la base _géographique_ OSM. Sans parler du fait qu'une telle ligne sera adaptée à une représentation à une échelle (ou plage d'échelles) donnée. On est bien là les deux pieds dans la carte.

vincent

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