Note: Google insère lui aussi ses propres œufs de Pâques dans sa base, dans le but avoué de la protéger et pouvoir démontrer son unicité: il le fait pour protéger sa licence aussi. Il n'y a que les "pompeurs" abusifs de données qui se font prendre.
Les utilisateurs individuels, s'ils les voient, les signalent à Google, qui corrige volontiers là où ça gêne (et rapidement en plus!), mais il en crée d'autres constamment et il a une base de données privée pour les recenser (Google s'en sert pour prouver que ses données ont été piratées ou imposer des réparations à ceux qui ont abusé sa licence: suspension de certains droits, facturation complémentaire, négociation amiable en privé, rarement ça ira jusqu'à un procès mais Google a cette base privée pour extraire quand il le souhaite les données qui appuieront légalement sa demande). Bref: ne rien pomper de Google Maps où on ne sait souvent pas ce qui est totalement inventé de ce qui est vrai. L'ennui c'est surtout dans les zones peu riches en données (on a vu que cela posait des problèmes sérieux pour la navigation dans les zones rurales en Angleterre, où sont apparus des panneaux prévenant que les cartes des navigateurs GPS ou cartes Google pouvaient donner de fausses indications; d'ailleurs c'est le cas aussi des cartes GPS de ViaMichelin ou Nokia qui ont aussi des inventions ou pures interprétations non basées sur une connaissance mais juste sur un traitement heuristique de certaines photos aériennes peu précises ou sur des terrains masqués par la végétation ou des immeubles) Dès qu'on arrive à un niveau très local, surtout dans des domaines privés ou quasi privatifs, les données sont largement interprétées et ne sont pas à suivre à la lettre; ce sera aussi le cas dans OSM car on ne peut même pas toujours contrôler sur place, sauf en s'y "aventurant" et oubliant de regarder les interdictions d'accès ! On n'est vraiment précis que sur ce qui est facilement observable depuis l'espace public... ou depuis une vue aérienne, à condition de faire confiance aussi au fournisseur des photos aériennes, qui ne mentionne pas de façon précise la date de chaque cliché présent dans la "composition" qu'il nous propose, ni les limites de chaque cliché, ni les interpolations faites entre clichés différents parfois à des dates différentes, ces clichés ayant aussi subit aussi des transformations et rectifications basées sur des données altimétriques non mentionnées et pas forcément non plus à jour à la même date. On n'a pas accès aux jeux de photos non retraitées, à moins d'avoir produit ces photos nous mêmes et de nous faire confiance entre nous au sujet de leurs métadonnées d'identification. Pour tout le reste on dépend d'autres sources à qui on est bien obligé de faire confiance sur ce qu'elles veulent bien nous donner (elles ne ne font que s'il y a un intérêt public à le faire ou pour protéger leurs propres biens, mais elles peuvent aussi masquer une partie de la réalité si elles estiment que les éléments masqués ou volontairement déformés ne concernent personne d'autre qu'elles et n'entrave pas les droits des autres qui ne peuvent pas légalement les voir.) Le 12 mai 2015 17:44, Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr> a écrit : > Tant qu'ils sont bien planqués, si personne ne les voit cela n'a pas > d'impact réel. Les vrais abus sont plutôt de la part de ceux qui cherchent > à imposer leur présence et se rendre visible à beaucoup de monde. Même > s'ils dispersent leurs données de façon très peu visible, plus ils en > feront plus vite on pourra les repérer et alors les éliminer facilement (on > peut remonter les contributions de chacun et voir que cela a été répété à > plein d'endroits, dans ce cas on ne se pose pas de question et on vire tout > ça de cet utilisateur trop douteux et abusif). > > Après, si on découvre quelques œufs de Pâques quasiment invisibles, on > verra de qui ça vient: s'ils sont une infime minorité et étant donné leur > impact très faible, c'est pluˆtôt un intéressant jeu de piste qui ne va pas > beaucoup plus loin que l'interprétation personnelle et la relative > imprécision qui existe de façon normale partout sur les cartes > (l'emplacement et le nombre exacts de tous les nœuds d'une ligne n'est pas > significative, c'est un choix assez arbitraire, mais inoffensif, pourtant > cela donne une certaine part de créativité à la base qui lui donne un > aspect unique et montre que c'est bien une une de création, pour laquelle > l'usage d'une licence est justifié et permet de protéger cette base contre > des appropriations abusives). > > Bref on corrigera si on veut si c'et réellement gênant (mais tant que > personne ne les a vus et signalés, il n'y a aucune gêne démontrée, la base > de données n'est pas en danger). > > Le 12 mai 2015 15:25, Eric Sibert <courr...@eric.sibert.fr> a écrit : > >> En combien de temps détecterions nous [...]? Or je connais bien des >>> recoins d'OSM qui sont loin d'être assidument patrouillés. >>> >> >> Lol. J'ai mis des œufs de Pâques sur des noms de rue en 2009. Ils sont >> toujours là :-p >> >> >> Eric >> >> >> >> _______________________________________________ >> Talk-fr mailing list >> Talk-fr@openstreetmap.org >> https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr >> > >
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