> > > Mais pour la voirie ce n'est pas possible, et pas souhaitable. > > Pourquoi cette conversion est-elle déconseillée ? Je pensais que c'était à >> cause du nombre de points qui pourrait surcharger la base alors que si je >> comprends bien Jean-Claude plus il y a de points meilleur c'est... >> > > Un nombre de points élevé n'est pas un problème, au contraire, et ce n'est > pas ça qui surchargera quoi que ce soit. D'ailleurs, les traces gps ne sont > pas stockées dans la base Osm. >
Mais dans la pratique la sur-qualité n'est pas utile. En dessin on utilise des distances de saisie cohérente avec une échelle de référence. Et les points distant de moins de 2 mètres ne servent à rien à mon avis. Ducoup la qualité va dépendre de celle des données de fond utilisé. Dans tous les cas le nombre de points le la trace n'est pas cohérente avec la manière de dessiné sur OSM mais historiquement il n'y avait que ça. Ce n'est pas conseillé, car ce n'est pas précis, et plus globalement, un > tracé de route va souvent avoir besoin de plus de points qu'une trace gpx > dans une courbe, un giratoire, et au contraire, moins de points sur les > lignes droites. Pour ce principe je supprime les points supplémentaires inutiles en ligne droites. Et comme précisé, contrairement au GPS, la densité de points est dépendante des courbes et de l'importance des angles et non pas par un pas de temps et un changement de cap d'où le choix de dessiner sur un trace et non de l'intégrer. > > Et si elle est déconseillée pourquoi des outils comme JOSM, que je pense >> conçu pour mettre à jour OSM, la proposent-ils ? >> > > Il y a plein de cas où ce genre de manip est utile. > Dernièrement, je devais géolocaliser des photos à l'aide d'une trace gpx, > mais j'ai eu besoin de la repréciser au préalable. J'ai donc fait > gpx->calque de données-> édition -> gpx > C'est un exemple parmi d'autres. Oui en effet et la géolocalisation directe des photos comme sur les smartphones (exemple d'utilisation sous Mapillary) montre des écarts plutôt important mais le débat sur la qualité n'est pas le sujet. En tout cas je préfère prendre un GPS séparé et placer les photos avec une synchronisation temporelle comme tu le fais. > Et donc en résumé, faut-il oui ou non importer des traces de bonne qualité >> ? > > Envoyer les traces gpx sur les serveurs Osm, oui. Les convertir en chemin > pour les envoyer tels quels dans la base Osm, non. Je complète car si l'on regarde au niveau historique le gpx était la seul source de données. Puis et arrivé l'othophoto et l'accord avec la DGI pour le cadastre. Comme dit précédemment, une seule trace GPX n'est pas suffisante pour définir un placement correcte. On utilise un lot de traces et le positionnement se fait en fonction d'une la position du plus grand nombre de points sur les traces pour écarter les effets de bord. Comprendre les limites du système permet de faire des choix. C'est pareil avec les autres source de données (BING et Cadastre) Donc oui il faut pousser les traces sur le serveur et même en pousser plusieurs. Le serveur de traces n'est pas le même et il faut mettre des traces qui peuvent être retraité en positionnement (correction et synchronisation avec un serveur servant à cela mais c'est plus du matos d'arpenteur) suppression de points aberrants ou coupure de la trace pour supprimer les zones de trou (pas de point GPS sur une longue période puis reprise de la position mais genre 500 m plus loin) Pas de simplification car c'est une dégradation de qualité. Pas de recalage sur une ortho car l'ortho elle-même peut avoir subit une mauvaise rectification (surtout en zone montagneuse) > > Merci (tant de vos infos que de votre patience avec un débutant totalement >> inexpérimenté) >> > > On a tous été débutants à un moment ou à un autre :-) > Et comme ça évolue on peut dire qu'on en apprend tous les jours ;-)
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