si tu ne veux pas combiner le point géodésique à la frontière, tu peux très
bien le placer à 3 cm, ce sera insignifiant et invisible sur le rendu de
carte, de toute façon ces points sont au mieux calés à 10 cm près sur un
repère lié au sol, qui se déplace un peu tous les ans par rapport au repère
mondial WGS84.

Dans OSM on ne peut pas atteindre une précision de placement sous les 10
cm: on peut juste avoir cette précision en terme de dimensionneemtn et de
positionnement relatif entre objets très proches mais pas à l'échelle
terrestre du géoïde de référence WGS84 (calé pour le satellite). Le
cadastre lui ne se cale pas sur le WGS84 mais sur la triangulation entre
points physiques d'un maillage dont les points se glissent entre eux. Si on
voulait être exact, il faudrait chaque année réviser tous les points du
cadastre pour les réaligner sur le WGS84, et refaire des calculs de
triangulation tenant compte des déformations (qui cependant s'appuient sur
un réseau maillé dont les points ne sont pas complètement révisés tous les
ans, ce glissemetn devrait être estimé par approximation linéaire tenant
compte des dates des différents relevés GPS opérés à peine tous les quart
de siècle: l'IGN s'occupe de faire un calcul de cette estimation car les
relevés ne sont pas tous faits en même temps sur tout le territoire).

De plsu nos images satellites sont plus ou moins corrigées de l'ereur de
parallaxe par application d'un modèle numérique de terrain, dont la
précision est assez sommaire, et le recalage des images utilise des algos
simplifiés utilisant en fait des maillages différents, et le correction est
plus ou moins linéaire sur chaque cliché, et ne prend pas en compte tous
les détails du relief, même quand il est connu: seuls quelques points de
chaque photo sont utilisés pour faire la triangulation avec le MNT, et au
delà il y a un algo de "lissage" (linéraire, quadratique ou cubique, on ne
sait pas trop ce que fait Bing, et on n'a jamais le détail des points de
maillage sur les clichés une fois tuiles assemblées (et on n'a pas les
dates de chaque cliché indivisuel présent dans une même tuile assemblée: on
ne peut donc pas corriger complètement).

Bref on s'intéresse surtout à un positionnement relatif, au respect des
angles, et à tenter de garder une précision suffisante pour les mesures de
longueur à courte distance ; à longue distance, l'erreur augmente mais
cherche juste à se maintenir à un pourcentage d'écart faible. Mais les plus
gros écarts arrivent en cas de relief perturbé, malgré les corrections
faites.

Si c'était réellement précis, on aurait des points absolus très précis
comme les pylones et lignes électriques (qui cependant sont de très bons
indicateurs des alignements de photos et de respect des angles, même si on
voit parfois que les points utilisés ne sont pas parfaitement au centre du
pied du pylone). Pour les éléments naturels c'est difficile d'être précis à
moins qu'il y ait une borne physique pour matérialiser le point... et qu'on
puisse voir cette borne sur les images (ce qui n'arrive jamais: on peut
juste lire la description de la fiche pour voir qu'elle décrit la borne
comme étant positionnée bien au centre d'un autre objet comme un clocher ou
un châtaeu d'eau ou sur un des 4 pieds d'un pylone, ou un angle de
batiment., et ensuiçte on doit observer précisément les clichés pour
repérer le pied (et éviter une erreur de parallaxe, si la borne est placée
au niveau du sol, sinon il faudrait tenir compte de la hauteur de la borne
pour ajuster cette parallaxe pous précisément (notamment au sommet des
pylones et batiments hauts, car on n'observe bien que les sommets de ces
éléments mais on ne voir pas toujours bien le pied pour corriger la
hauteur).

Même si une mesure est faitre sur place, il y aura toujours un écart non
significatif de quelques centimètres de foute façon, quelque soit la
précision de l'appareil, uniquement du fait de la dimension et la pose de
cet appareil (les géomètres utilisent des pieds ou tiennent des règles à la
main posés sur la borne, ça bouge un peu et il n'est pas évident de rester
bien centré dessus et respecter une verticale exacte sur cette règle. Il
peuvent utiliser aussi des mesures au laser (sur un miroir réflecteur) mais
la visée du point est délicate à longue distance

Aucun rendu bitmap n'utilise un niveau de zoom suffisant permettant de
faire cette distinction de position. aux latitudes équatoriales, aux poles
la précision OSM en longitude est infinitésimale mais on n'a rien de
significatif à y représenter avec cette précision, on a encore la précision
suffisante pour les coordonnées sur l'équateur, mais les glissements
annuels de points des référientiels y sont plus importants : la terre ne
cesse de se déformer, les continents se déplacent, les sommets s'élèvent ou
s'arasent, les volcans "gonflent" ou dégonflent, des plaines s'affaissent,
les eaux souterraines font des glissements de terrain selon les saisons...
et l'homme aussi modifie cette forme par l'exploitation des ressources des
sous-sols et ses propres constructions en surface).

Bref on aura toujours des écarts de mesures et des corrections à faire de
façon disséminée si cela est justifié par un besoin pratique (mais en
précision décimétrique on n'est pas si mal sans avoir à tout repositionner
constamment! En réalité ce sont nos propres constructions et les éléments
naturels comme les côtes et fleuves qui bougent énormément plus, et là ça
se voit !).

Conclusion: on n'est pas obligé de faire passer un way par un point
géodésique et se placer un peu à côté! Dans JOSM ou même dans iD, on peut
facilement enregistrer un écart de quelques cm (la précision des nombres en
virgule flottants utilisés le permet à nos latitudes, et conserve cette
distinction de position si tu veux éviter des "warnings" à cause de points
distincts exactement à la même position) et rester significativement sur la
borne matérialisant le point: il suffit de zoomer au maximum et on
distinguera les points uniquement dans l'éditeur.



Le 28 juillet 2016 à 19:54, Balaïtous <balait...@laposte.net> a écrit :

> > Je pense que Osmose va râler. En effet, il ne faut jamais modifier
> > les points géodésiques, ils doivent rester en v1.
>
> Je me suis peut-être mal expliqué, c'est bien la limite qu'il faut
> déplacer, pas le point. Mais compte tenu de la note d'avertissement,
> peut-on inclure un point géodésique dans un "way" ?
>
> Le point géodésique étant parfaitement référencé, et le cadastre
> indiquant que la limite de la commune passe par le sommet cela me
> semble pertinent, mais est-ce un usage recommandé ?
>
> > De plus, les points géodésiques ne sont pas toujours placés
> > exactement au sommet. S'ils le sont, j'ajoute un point "natural=peak"
> > le plus près possible du point géodésique, au lieu d'ajouter ces
> > attributs au point géodésique.
>
> Dans ce cas précis, la photo sur la fiche IGN du point lève toute
> ambiguïté. Le point est parfaitement au sommet.
>
>
> _______________________________________________
> Talk-fr mailing list
> Talk-fr@openstreetmap.org
> https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr
>
_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à