Le 27 août 2017 à 18:03, marc marc <marc_marc_...@hotmail.com> a écrit :
> Le 27. 08. 17 à 17:21, Ch. Rogel a écrit : > > Un seul endroit, en Europe, est une zone disputée à l'intérieur > > d'un Etat, Bruxelles, mais le choc entre les "entités" fédérales > > flamandes et wallonnes > ben non :) Bruxelles et la Wallonie ne se superpose pas, ce sont > des entités de même niveau. tu voulais sans doute dire la mal > nommée fédération française" ou fédération Wallonie-Bruxeles > En fait la décision de Bruxelles vient du fait que la zone est > officiellement bilingue, les 2 noms ont la même légitimité. > En fait ce n'est pas une fédération mais très officiellement la "communauté linguistique francophone de Belgique" (qui recouvre totalement la région de Bruxelles, mais seulement une partie de la Région wallone dont une petite partie fait partie de la "communauté linguistique germanophone de Belgique"). Les 3 communautés linguistiques de Belgique ont une reconnaissance et un statut officiel au même titre que les 3 régions (différentes), et ont leurs élus et seules les communautés flamande et francophone se recouvrent en partie, justement les deux sur la région de Bruxelles-Capitale entière : cette région est donc très officiellement bilingue sans préférence de l'une pour l'autre, les citoyens belges (avec leurs personnes à charge dans le même foyer) pouvant se déclarer de l'une ou de l'autre (c'est leur choix propre) mais pas des deux en même temps. De fait aucune des deux communautés linguistiques n'est directement compétente territorialement sur la région capitale qui est la seule entité à faire autorité en dessous du royaume belge. La communauté flamande et la région flamande ont cependant décidé de fusionner leurs assemblées en une seule entité (contrairement à la commanuté francophone et la région wallone du fait que cette région est aussi officiellement bilingue fançais-allemand et ne peut absorber la communauté germanophone), mais légalement elle n'a de compétence territoriale exclusive que dans la région flamande et doit toujours travailler de concert avec la région capitale, seule entité compétente territorialement et où les deux communautés sont présentes. C'est l'objet d'un litige justement à Bruxelles, où la fusion des entités flamandes est contestée en terme de compétence "exclusive", à la fois par les Francophones et les Germanophones, et pas du tout entérinée par la loi suprême belge Cela crée aussi des litiges dans les zones frontalières des deux régions flamandes et wallonnes, concernant les "facilités linguisitiques qui avaient été négociées et obtenues dans chacune, et sur lesquelles la région flamande veut les supprimer unilatéralement en les interdisant dans ses communes frontalières (alors que les facilités linguistiques restent reconnues et encore respectées pour les communes francophones à facilité linguistique flamande en région wallone) et annulant la validité des textes légaux ou adminsitratifs en français ou en leur permettant à ces communes de ne plus dispenser aucun service en français à leur population (même quand elle est aujourd'hui majoritairement francophone, notamment dans les communes du corridor séparant la région capitale de la région francophone). Une solution avait été proposée de mettre ces communes à facilité linguistique dans la région-capitale officielmement bilingue, mais la Flandre tient à garder sa compétence "exclusive" sur ces communes et ne pas les transférer à la région capitale. Le conflit s'est enflé avec certains partis ayant des élus dans la région capitale, qui voudraient eux aussi de leur coté partitionner cette région pour y supprimer le bilinguisme, et ensuite faire annexer les communes concernées par l'une ou l'autre des deux régions. Si cela arrivait, il y aurait partition complète de la Belgique (avec abolition du royaume en tant qu'Etat ou une représentation uniquement symbolique, ou reconnue uniquement par une des entités, l'autre devenant une république), mais aucune des deux régions ne tient à perdre sa présence à Bruxelles et le siège du Royaume; d'autres souhaitent maintenir aussi l'intégrité territoriale du pays, pour éviter ce qui est arrivé dans l'ancienne Tchécoslovaquie avec une scission complète et des langues uniques imposées de chaque côté de cette partition, ou ce qui s'est passé en Yougoslavie avec la scission entre Slovènes, Serbes, Croates, Albanais et Macédoniens, et maintenant aussi les Monténégrins, et les Bosniaques eux même divisés entre bosno-serbes et bosno-croates). Ce conflit a fait naître des tensions nouvelles sur l'avenir de la communauté germanophone qui cherche à se rapprocher maintenant de l'Allemagne (bien que l'Allemagne pour l'instant a décidé de ne pas s'y impliquer et rejetant les demandes et demandant aux germanophones de Belgique de chercher l'entente cordiale avec ses proches voisins francophones avec qui ils ont de bonnes relations, mais que les flamands tentent de diviser, notamment ceux proches de la "péninsule" de Maastricht aux Pays-Bas, qui sont tiraillés aussi entre francophones, néerlandophones et germanophones mais tiennent avant tout à leur inclusion dans les Pays-Bas indivis et à garder des bons voisinages avec toutes les entités belges et allemandes, y compris la petite communauté francophone culturelle historique d'Aaachen/Aix-la-Chapelle, et les autres minorités culturelles allemandes et néerlandaises comme les frisons).
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