Je pense que ces limites sont déjà connues en chape file car il y a déjà
des tâches HOT maintenant sur #irma avec la délimitation et le découpage en
carreaux couvrants pour les premières demande de base (en attendant des
tâches plus précises basées sur les photos d'après catastrophe que HOT et
les partenaires humanitaires doivent être en train de négocier avec les
producteurs d'images satellites et des aides financières demandées à la
France et à l'Union européenne via les comités de gestion de crise).

Je pense que la question ne se pose pas: les gouvernements français,
néerlandais, britanniques et américains doivent aider financièrement, les
gens sur place ne peuvent pas attendre et il y a urgence à intervenir dans
de bonnes conditions et savoir comment planifier le travail à faire ne
serait-ce que déjà indiquer quels endroits permettront le débarquement des
matériels et où envoyer les hélicos qui déposeront les groupes
électrogènes, les citernes de carburant, les colis d'eau potable et où
pouvoir aller chercher les personnes à déplacer et qu'on ne peut pas
héberger sur place et enfin guider les sauveteurs sur place ou qui
arrivent, et leur indiquer les chemins les plus praticables pour y parvenir
avant que n'arrive les engins de déblaiement.

Les deux aéroports de Saint-Martin sont pour l'instant impraticables sauf
peut-être de tous petits avions et les hélicos, les installations
portuaires sont encombrées, il faut certainement envoyer des bateaux à
proximité des plages et des canots pneumatiques pour faire les navettes, il
y a peu de bateau de plaisance encore en état de naviguer dans le coin pour
s'approcher assez des plages sans risque. Mais au delà de ça il faut savoir
où envoyer les personnes déplacées car il y en a dans toute la région (on
ne va pas leur demander de camper sur les collines elles aussi ravagées par
la boue, les arbres tombés et à tous les vents). La Barbade n'a
certainement pas la capacité d'agir seule malgré le courage et la volonté
de ceux qui sont encore sur place et doivent faire tout leur possible pour
dégager des rues, prêter leurs embarcations, donner du matériel comme des
tronçonneuses et sinon la force de leurs bras.

Et tous ces gens sont dans des maisons ravagées aussi, certaines effondrées
ou sans toit, plus ou moins inondées et pouvant s'effondrer. Rester dans
l'eau pendant des heures, ils vont vite avoir froid même dans une zone
tropicale. Boire va être un problème, et les sanitaires hors d'usage et
inondés ont dû tout polluer.

Ils n'ont plus d'électricité, pas de quoi se sécher, pas de quoi cuisiner
convenablement, ils n'ont pas tous des réserves de gaz ou de charbon encore
sec, les bois morts autour sont trompés et inutilisables. Et même des
réserves alimentaires ont pu être ravagées aussi. Même la police ou la
gendarmerie ou les secours sur place n'ont pas la capacité de répondre et
sont eux-même exposés aux mêmes problèmes et n'ont plus forcément non plus
de véhicule en état.

S'il reste des zones encore un peu épargnées, elles doivent être prises
d'assaut (comme les plus belles résidences dans les hauteurs) et il doit se
poser des problème de sécurité, voire de violence et de pillage. Difficile
de faire entendre raison à des milliers de sans-abris qui doivent se
demander où sont les secours et que font les autorités pour venir
réorganiser cette pagaille et qui voient à côté d'eaux des drames humains
avec des morts ou des blessés laissés sans soin approprié, et tous en train
de s'interroger où sont partis leurs amis, leurs voisins, et où trouver un
téléphone ou une radio qui marche.

Le téléphone normal ne marche plus il y a trop de dégâts sur le réseau
électrique qui est hors d'usage et les stations sont à l'arrêt, donc plus
de téléphone mobile non plus, les plus chanceux ont des téléphones par
satellite ou les radios des bateaux et avions cloués au sol et qui ont
encore assez de carburant ou de batterie). Seuls les hôpitaux doivent avoir
des groupes électrogènes mais ils ne sont pas forcément en état de démarrer
s'ils ont été inondés aussi sans intervention d'électriciens qualifiés pour
isoler les court-circuits ou poser des câbles de secours avec ceux qu'ils
peuvent récupérer autour.

Il y a eu forcement des gens beaucoup plus touchés que d'autres juste à
côté et beaucoup de colère quand ils verront qu'ils ne sont pas tous égaux
et que tout le monde ne se démène pas de la même façon ou n'a pas les mêmes
priorités ni les mêmes soutiens familiaux ou les mêmes moyens matériels qui
leur restent. Mais amener du personnel sur place ne suffira pas, il faut du
matériel en état et pouvoir les débarquer, la mer est encore dangereuse
avec des creux importants et des plages détruites difficiles à approcher ou
même difficile d'accès depuis le reste de l'île à cause des débris, des
zones inondées et des courants d'eau boueuse qui doivent barrer les chemins
d'accès et des glissements de terrain qui ont enseveli ou détruit les
routes. Et les tentatives de déplacement sur place doivent maintenant
ajouter de nouveaux risques de blessés supplémentaires.

Le 7 septembre 2017 à 17:24, marc marc <marc_marc_...@hotmail.com> a écrit :

> Le 07. 09. 17 à 17:12, Martin Noblecourt a écrit :
> > on m'a demandé les limites administratives de Saint-Barthélémy et
> > Saint-Martin, si quelqu'un a 5 min pour les extraire de data.gouv.fr ou
> > OSM ou me les renvoyer en shapefile, cela serait très apprécié.
>
> Saint-Barthélémy
> https://www.openstreetmap.org/relation/537967
>
> Saint-MArtin (France)
> https://www.openstreetmap.org/relation/1891583
> Saint-Martin (Pays-Bas)
> https://www.openstreetmap.org/relation/1231790
>
> Aucune idée comment convertir cela en shapefile...
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