Je suis d'accord mais j'ai juste dit "une classification" cela n'exclut pas
des évaluations non "publiques" (et pas seulement françaises si d'autres
pays s'intéressent à notre patrimoine et souvent veulent aussi aider à le
préserver via des fondations ou dons volontaires).

Attention toutefois, nombre des classifications privées (issues de
fondations ou de guides touristiques) ne sont pas libres de droit : si un
guide Michelin, le Guide du Routard ou un guide touristique à destination
de nos visiteurs étrangers classe un bâtiment comme remarquable et
d'intérêt historique (parce qu'ils ont trouvé la visite intéressante ou au
moins adaptée à leur langue), on ne peut pas les citer comme source libre.

Pas question de reproduire le fiasco des GR français avec la mauvaise
volonté d'une asso qui se croit investie de décider seule alors qu'elle
bénéficie de fonds publics et que ces GR sont voulus par les collectivités
qui voudraient pouvoir communiquer plus librement dessus sans avoir à faire
payer leurs intercommunalités (et toutes les communes membres même hors du
périmètre du GR) en charge maintenant des agences de tourisme.

On fera en revanche confiance à priori dans les données d'associations
ayant entrepris une démarche annoncée de données libres.


Le mar. 25 sept. 2018 à 17:15, Christian Rogel <
christian.ro...@club-internet.fr> a écrit :

>
>
> > Le 25 sept. 2018 à 13:58, Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr> a écrit :
> >
> > L'intérêt historique peut être démontré s'il a fait l'objet d'une
> classification.
> >
>
>
> De quelle(s) classification(s) peut-il s’agir ?
> Elle ne peut se limiter à celles des monuments historiques pour la France,
> ce serait prétendre que seul l’Etat aurait toute les compétences. Il a
> d’ailleurs transféreé l’Inventaire aux Régions et on y trouve des objets
> non classés.
>
> On doit sans doute aussi s’appuyer sur les organismes touristiques,
> sachant q’ils ont un périmètre instable.
> Peut-être, les guides touristiques, car là, on peut sourcer, bien que le
> format ne se prête pas aux références bibliographiques, même en ajoutant
> une note.
> Finalement, la moins mauvaise boussole pour ce qui est mal répartorié est
> l’intelligence collective des contributeurs.
> Qualifier d’historique un bâtiment Art déco de 90 ans n’a rien de
> problématique, et pourquoi  pas un immeuble des années 50.
>
>
>
> Christian R.
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