Avant Bing, il y a eu... Yahoo, Spot, entre autres. On voit encore bien l'emprise des images haute définition de Yahoo qui ne couvraient que les grandes villes, exemple (2009): https://osm.cquest.org/archeosm/#11/48.6647/2.6762 car sur cette zone le landuse "pre Corine Land Cover" ne pouvait se faire correctement qu'avec cette source.
Bing a ensuite pris le relais de Yahoo avec une couverture globale, Corine Land Cover est arrivé, le cadastre, puis l'extraction du bâti du cadastre, etc... :) Adopter une zone moins cartographiée est vraiment un excellent moyen de compenser les disparités. Parfois j'ai envie de réagir sur des niveaux de détails de mapping qui me semblent extrêmes alors qu'il manque encore beaucoup d'éléments de base à de nombreux endroits ou que ce qui existe n'a pas été mis à jour depuis bien longtemps. Certaines de ces zones ne sont pas si éloignées d'une grosse agglo... j'ai vu ça dernièrement tout à côté de Nîmes (en vérifiant l'orthohr du Gard). De nombreuses villas manquent ainsi que bon nombre de voies de communication résidentielles. Je vois donc quelques challenges (inchangés) pour les années qui viennent: - assurer un minima d'exhaustivité sur l'ensemble du territoire pour des données de base - conserver à jour ces données de base... encore plus délicat quand on n'est pas sur le terrain pour constater les changements - maintenir la motivation pour les contributeurs et recruter de nouveaux contributeurs Le sam. 10 août 2019 à 14:55, Christian Rogel < christian.ro...@club-internet.fr> a écrit : > Mon inscription remonte à 11 ans moins 2 mois. Je me souviens qu’il > manquait de grandes parties des grandes et moyennes villes. Les petites > villes et les villages existaient peu. > Le saut quantitatif a eu lieu, en France, en 2009 et 2010 (janvier 2010 : > ouverture du cadastre). > Il faut rappeler que le seul outil de traçage était les « trackers GPS », > dont la précision affichée était de 5 à 10 mètres. En 2009, je crois, > MicroSoft avait mis à disposition son imagerie satellitaire Bing, dont le > calage était souvent défectueux. > On voit maintenant que les agglomérations sont toutes là, mais, on tombe > très souvent sur des voiries approximatives, des voies manquantes ou mal > qualifiées, quand ce n’est pas des fausses liaisons. Bref, ce n’est pas > fini. > C’est pourquoi, j’alterne le mapping de zones que je fréquente avec celui > d’espaces que je ne verrai jamais, en me cantonnant à des rectifications > des tracés et à des objets très visibles sur la merveilleuse ortho de l’IGN. > C’est en « adoptant » des coins délaissés qu’on peut espérer empêcher que > ne se creuse trop l’écart entre les grandes villes « surmappées » et la > campagne proche ou lointaine. > > Christian R. > > -- Christian Quest - OpenStreetMap France
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