En France les piétons peuvent aller quasiment partout, sauf signalisation ou équipement spécial (sidewalk en est un) mais ils peuvent traverser partout et sont prioritaires. Les interdictions piétons sont matérialisées par les a signalisation (y compris les panneaux autoroute et voies express, et les barrières de séparation de chaussées). En zone urbaine ils ne sont même pas obligés de traverser seulement aux passages protégés (mais ils le font avec un partage des risques et les conducteurs sont malgré tout responsables des accidents car, eux seulement, sont couverts par des assurances obligatoires.
La question portait une un way mais toi tu ajoutes sidewalk=*, donc une signalisation ou un équipement sur le way. Evidemment, si le way porte access=no mais qu'il y a un sidewalk=*, les piétons peuvent emprunter leurs "trottoirs" à moins qu'il y ait "foot=no" en plus (donc ce ne sont plus réellement des trottoirs et le sidewalk=* est en trop et les risques d'ambiguité sont élevés). Autant découper alors la rue sur la section interdite à tous et taguer les trottoirs où ils existent réellement. Là tu cherches la complication si tu ne veux pas découper la rue. Je n'ai pas pris l'exemple d'une rue barrée à tous pour travaux au hasard, c'est un cas fréquent, mais temporaire le plus souvent (parfois mobile d'un jour à l'autre, sauf très gros travaux comme la construction d'un tunnel ou d'un ouvrage accessoire à un pont) et quand ça arrive les chantiers prévoient quand même un passage pour les riverains (quitte à installer des passerelles, ou prendre des mesures avec le voisinage pour leur demander d'autoriser un droit de passage sur leur terrain privé, et éventuellement ouvrir une clôture, puis en fin de travaux réparer ou reconstruire les clôtures, remettre en état une bande de gazon piétinée, indemniser le propriétaire pour les parterres de fleurs, ou compenser un agriculteur pour sa bande de culture temporairement utilisée pour ce passage ou celui des engins de chantier). Si ces travaux sont durables (très gros chantiers durant des mois avec des modifications importantes de l'infrastructure et du voisinage et toutes sortes de restrictions variables autour, y compris une délimitation changeante de la zone signalée de "chantier interdit au public" ou d'une zone de danger spéciale comme les risques d'effondrement naturels ou d'immeubles en péril ou en démolition), il peut cependant être utile de le marquer dans OSM et prévoir un chemin "indicatif" prévoyant un passage piétons ou riverains seulement (mais la zone de travaux devrait être taguée pour prévenir que la situation est instable et que les parcours ne sont pas exacts à tout moment; et d'ajouter un fixme=* qu'on pourra repérer dans un outil de veille qualité pour vérifier la situation plus tard quand les travaux seront terminés et la situation stabilisée, et pour améliorer la précision ensuite quand on aura des images de qualité suffisante sur la zone et pas juste une estimation à main levée de ce que cela "devrait" être). Le jeu. 23 janv. 2020 à 16:22, marc marc <marc_marc_...@hotmail.com> a écrit : > Le 23.01.20 à 15:49, Philippe Verdy a écrit : > > C'est toujours la totalité du "way" > > > L'attribut "foot=yes" est implicite pour quasiment tous les "highway=*" > > Fait donc l'expérience de TA théorie : > prend donc n'importe quel highway=residential avec sidewalk=*, > vas-y sur place et met toi en plein milieu de la bande voiture, > restes-y une petite heure à faire des aller-retour sur cette bande > voiture pour que les forces de l'ordre ai le temps de réagir, > on verra si en France, un piéton circule sur "toujours la totalité > du way" comme tu dis ou si ta vision est décalage avec la réalité. > _______________________________________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr >
_______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr