On est loin de l'objectif national d'équipement, qui devrait atteindre au minimum 1 appareil pour 500 habitants, soit 100 000 à 120 000 appareils (peut-être moins dans les villes denses où l'accessibiltié est plus facile qu'en milieu rural et où les services d'urgences sont également beaucoup plus rapides à intervenir).
Si on considère que les ERP doivent être équipés, et qu'en gros ils reçoivent une centaine de visiteurs au plus, sauf les stades ou campings et grands hôtels, qui ont une densité plus grande, et les centres commerciaux qui ont des milliers de visiteurs, plus les établissements publics municipaux (mairies, salles communales, écoles, médiathèques, musées, salles d'accueil pour associations), tous les EHPAD, on devrait avoir au moins une 4 ou 5 appareils même dans les plus petites communes rurales pour aussi desservir les quartiers résidentiels un peu éloignés du centre, avec les aires de sport, campings municipaux, aires d'accueil de gens du voyage. Et au besoin avec des accords public-privé pour les aider à les doter et les entretenir. D'ailleurs ces DAE sont aussi l'occasion de trouver les ERP et aller voir sa mairie pour demander pourquoi certains sites ne sont pas équipés, et revoir la proximité des équipements avec sa population dans les quartiers périphériques (pourquoi pas alors aux arrêts de bus en partenariat avec les sociétés de transport qui elles aussi sont sensées s'équiper: elles accueillent un public très nombreux sur leur réseau, et même si on n'équipe pas tous les véhicules, au moins équiper des stations pour pouvoir intervenir à l'arrêt en sécurité pour tout le monde et permettre aussi de "dégager" le public inutile et gênant). Et puisqu'on a une base publique DAE qui se met en place, mettre le tout sur une carte permet de voir les zones sous-équipées où celles où les DAE installés n'aident personne autour (notamment ceux en accès restreint dans une entreprise). Sur une carte je mettrais séparément ces DAE d'accès restreint (notamment ceux aux sein même des établissements protégés comme les EHPAD. Et puis il suffit d'aller voir votre gymnase municipal proche, votre stade, et les salles de sports privées qui elles aussi devraient être équipées. Et voir votre comité de quartier (et demander aussi à votre mairie de planifier des rencontres publiques dans les quartiers et mettre la question à l'ordre du jour et lui demander de faire cette collecte et le communiquer (ne serait-ce que par le site de l'intercommunalité qui lui aussi devrait avoir sa section "open data", et pas que les grosse métropoles). Des entreprises industrielles seraient aussi concernées (exploitants et distributeurs sur les réseaux d'énergie notamment, autorités portuaires, sites "Seveso" et toute industrie classée comme dangereuse par les produits ou matériels utilisés ou stockés : en cas d'accident industriel, ils monopilinsent fortement les secours et il faut une capacité locale pour agir...). Et à mon avis ces matériels devraient aussi être assurés en même temps que leur contrat d'entretien, et on devrait pouvoir impliquer aussi les sociétés d'assurances et mutuelles qui couvrent ces risques ou subventionnent les équipements. En attendant GeoDAE n'est qu'un jeu d'essai qui n'a pas encore d'utilisation pratique, il faudra vraiment il plus grande implication aussi avec tous les services d'urgence (15, SAMU, SDIS, pompiers, services de police) et de contrôle (y compris la médecine du travail et les comités d'entreprise) et les assos et comités de quartiers pour que tout le monde accepte de remonter ses infos et pas chacun dans son coin. Mais GeoDAE semble ne pas fonctionner avec un guichet pleinement opérationnel. au passage, au delà de cet équipement, il y a d'autres dispositifs de sécurité aussi à relever (y compris la surveillance des plages), ainsi que les dispositifs d'alerte (capteurs divers pour l'air, l'eau/la mer). Et au final on aierait avoir une carte avec une mesure de l'impact de ces équipements (délais d'intervention, taux d'utilisation, remises à jour ou en conformité, relevés des pannes ou appareils perdus/détériorés. Et si une zone n'a pas besoin de davantage de DAE (sur-équipement) les entreprises pourraient aussi contribuer d'une autre façon en abondant un fond d'équipement pour couvrir les zones blanches ou aider les sites peu favorisés à s'équiper et entretenir. D'ailleuis je ne suis pas sur qu'inciter chacun d'eux à s'équipper individellement est efficace, et s'il ne faudrait pas en fait que la répartition des DAE réellement installés soit du resort d'une autorité de planification qui approuverait ces équipements (en contrôlant leur installation et leur entretien) ou simplement recevrait des garanties financières avec une redevance ou des preuves comptables de contributions vers d'autres secteurs moins favorisés. Et je suis même convaincu que l'obligation d'assurer ces matériels au sein de chaque contrat d'entretien permettrait d'utiliser les infras informatiques des sociétés d'assurances ou de la sécu (lARS ne semble pas en mesure de le faire) en tant que mission de service publique, avec un "open data" qui va bien et lui aussi avec une maintenance (et une adéquation avec les règles légales concernant la vie privée). Et avoir des outils de mesure de l'efficacité permettrait aussi de mesurer l'efficacité et revoir le dispositif et les seuils d'équipement minimaux (ce seuils pevuent varier justement en fonction de la proximité et la charge des services d'urgence, très inégaux sur le territoire et de plus en plus centralisés avec des tas de fermeture de services locaux: le transfert de plein de compéttence des communes à leur agglo favorise beaucoup trop les communes "centre" au détriment des autres: obliger les EPCI à ouvrir ces données et mettre en place des outils de mesure d'efficacité me parait indispensable pour savoir si elle n'en fait pas assez en terme de concentration ou répartition des services, ou trop avec un cout qui pourrait servir à d'autres priorités et à arbitrer avec la population en réunions publiques et pas juste au sein d'une grosse agence régionale qui décide dans un bureau en petit comité et qui n'a même aucun moyen de contrôle: il faut faire confiance au contrôle direct par la population, donc à l'open data et non aux seules communications officielles des institutions publiques et ne pas croire non plus aux annonces à visée politique ou électorale car sans jamais aucun suivi).
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