"Concernant
la pédagogie Montéssori, elle n'était pas suisse mais italienne et j'ai relu les
grandes lignes directrices et cela cette pédagogie tend bien vers la ou l'on
veut aller. Dans le livre les écoles différentes le texte introductif de cette
péda est bien fait."
Désolé mais
Montessori c'est en Suisse qu'elle a exercé, sa pédagogie ne tend pas dans le
sens ou au moins "moi" je voulais aller et suis quelque peu allé, et ce que j'ai
"vu" des écoles se réclamant de Montessori ne va pas dans le sens où les membres
de cette liste recherchent (tout au moins ce qui a été annoncé comme objectif).
Ce qui ne veut pas dire que la pédagogie Montessori soit une pédagogie
traditionnelle et nulle (pas plus que Decroly, la PMEV, etc.). Il y a un
problème de sens qui est pas forcément unique, comme dans le sketche à Devos !
la différence n'est pas forcément une plaie.
----- Original Message -----
Sent: Wednesday, June 29, 2005 6:08
PM
Subject: Re: [3type] texte
Bonjour à tous Je trouve le texte simple, lisible,
accessible à tous. Cette appelation "3 ème type" me dérange de plus en
plus, ce n'est que l'évolution des pédagogies dites actives. Pourquoi être
dans cette idée de 1, 2, 3, .... qui monte.... il faut lui trouver un autre
nom à cette pédagogie: c'est simplement l'école de la vie.... Il faut quand
même soulever qu'il y a un bon nombre de gens du mouvement qui sont dans les
pratiques du second type. Que les générations très trad se sentent blessées
peu m'importe, mais que les gens du mouvement se sentent blessés il faut quand
même s'interroger... Je suis d'accord avec Laurent c'est vraiment le "tendre
vers" qu'il faut mettre en avant ... et ce tendre vers demande un gros travail
dans la tête aussi. Il faut débattre sur nos pratiques, sur nos réussites, sur
nos échecs, sur nos angoisses, sur les bâtons institutionnels qui nous minent,
parce que finalement passer au 3 ème type, c'est passer à travers cela. La
fin du texte est une bonne idée au niveau du sens mais elle est balancée dans
le vide. Pas d'idée ce soir pour terminer le texte.
Concernant la
pédagogie Montéssori, elle n'était pas suisse mais italienne et j'ai relu les
grandes lignes directrices et cela cette pédagogie tend bien vers la ou l'on
veut aller. Dans le livre les écoles différentes le texte introductif de cette
péda est bien fait.
bonne soirée à tous sofi de Curie encore pour 3
jours et après de Saint-Ouen Le 29 juin 05, à 12:44, Philippe Ruelen a
écrit :
L'idée exprimée par Laurent
me semble capitale./smaller>/fontfamily> Suite
aux messages d'Hélène et de Laurent, je propose qu'on modifie la dernière
phrase du texte/smaller>/fontfamily> "Mais
l’école du 3ème/x-tad-smaller> type, en fait, on ne sait
pas encore vraiment ce que c’est…"/smaller> remplacé par/fontfamily> "L'école du 3ème type est
moins un aboutissement qu'un processus."/fontfamily> /fontfamily> /fontfamily>
Si
l’on voulait définir l’école du troisième type./x-tad-bigger>/bigger>/bigger>/bigger>/bigger>/fontfamily>
Vers une définition
de l’école du troisième type, un essai de synthèse./fontfamily>
/fontfamily>
L'école
du 1er/smaller> type est celle avec ses niveaux homogènes, ses
rangées d'élèves, un maître maîtrisant emploi du temps et progressions, des
élèves exécutant le plus exactement possible des consignes. Le 1er/smaller> type, on sait ce que c’est, ne serait ce que parce
qu'il y a de grandes chances que nous l'ayons vécu nous mêmes enfants (d'où
la tendance à la reproduction et les difficultés pour nous en défaire).
C'est aussi facile à filmer, il suffit d’aller voir « Etre et Avoir » par
exemple. Ça n’a pas l’air de marcher si bien que ça si on en croit les
analyses et les statistiques des chercheurs et des universitaires ! Il
suffit aussi de regarder vivre les enfants là dedans et d’être un temps soit
peu préoccupé par leur bien être pour s’en rendre
compte./fontfamily>
Et ça a
l’air d’être de plus en plus difficile à faire : les conséquences du 1er/smaller> type en sont des résistances, sans doute saines, et
des rapports de force de moins en moins à l’avantage des adultes. En plus de
la violence, de l’illettrisme, de l’échec scolaire, de l’exclusion, ce sont
aussi des personnes (les enfants) à qui on ne permet pas de se construire
une identité, une idée de vie, une envie de vie d’où drogues, suicides,
dépendances à un gourou. Les profs non plus n’ont pas l’air très heureux là
dedans./fontfamily>
L'école du
second type est celle des méthodes dites actives. Les élèves y sont moins
passifs, le maître fait appel à leur motivation, cherche par tous les moyens
à rattacher son enseignement à la réalité. Mais l'enseignant en reste le
véritable acteur. Ce sont aussi des folies de préparation pour inventer des
« situations problèmes » (parce que c’est sans doute efficace), créer des «
projets » (parce que c’est une démarche formatrice... à condition qu'elle
soit à l'initiative de la personne qui la vit) qui deviennent si vite
impossibles à mettre en oeuvre pour un humain normalement constitué que
beaucoup retournent vite dans le « confort » du 1er/smaller>
type, en faisant semblant d’être dans le 2ème/smaller>, et que
tout va très bien comme ça. Les chercheurs ne trouvent toujours pas de
méthodes miracles, ne serait ce que pour apprendre à lire, et j'ai
l'impression que pas mal se masturbent le cerveau et compliquent tout pour
essayer de se donner un peu de contenance et de bonne conscience./fontfamily>
Dans
l'école du 3ème/smaller> type, c'est la présence des enfants
dans un groupe et dans un environnement réels qui entraîne les processus
d'apprentissages et la construction des langages. Ce groupe et cet
environnement tendent à constituer un système vivant. Ce n'est plus
l'enseignant qui déclenche les processus. Il tend plutôt à mettre au centre
du système les projets personnels des enfants, c’est-à-dire tout ce qu’ils
entreprennent. De chacun de ces projets, émanant donc des enfants, découlent
de l'activité (pouvant être également proposée par l'enseignant ou les
équipes d'enseignants pour aider chacun à mener à terme son projet, à le
maîtriser et à aller plus loin), des interactions, de l'auto-organisation,
l'ensemble nécessitant, produisant et faisant évoluer les différents
langages, en particulier ceux dévolus à l'école./fontfamily>
L’objectif
primordial de l’école du 3ème/smaller> type est de permettre et
développer la capacité à entreprendre par soi-même, à gérer ses activités et
ses apprentissages. Il ne s’agit plus d’instruire, mais d’amener les enfants
à se construire, afin qu'ils puissent accéder aux connaissances constituant
notre patrimoine culturel et démocratique./fontfamily>
Pour
cela, les enseignants de l’école du 3ème type tentent de mettre en place un
environnement le plus stimulant et le plus riche possible, et ils
s’attachent à faciliter la circulation de l'information (par un embryon de
structure permettant l'entrée des événements, la visibilité des
réalisations, des réussites, les interrelations, donnant les moyens de
s’organiser, de se déplacer librement, d'aller vers l'information, de la
recevoir, de l’utiliser, de la transformer et de la transmettre …) ; cette
circulation engendrant des situations de communication et favorisant les
apprentissages. Au fil des évolutions, ils tendent à permettre aux enfants
de s'engager par eux-mêmes dans des activités et à laisser le groupe
réorganiser la classe ou l'école : (organisation du temps,
organisation des activités, organisation de
l'espace...)/fontfamily>
Ils
ne décident plus, mais participent à une auto-organisation de la structure
de vie de classe. Ils tendent à laisser de plus en plus à l'enfant et au
groupe l'autonomie du choix et de la décision (emploi du temps, organisation
des activités, affichage), ce qui ne les empêche pas de rester dans leur
rôle d'adultes et d'enseignants qui doivent piloter un système, un ensemble
dont la finalité est, pour eux, l'évolution des langages de chacun.
(La finalité n'est pas forcément la même pour l'enfant -qui par exemple
peut être de faire voler son cerf-volant- que pour l'enseignant - pour qui
se sera par exemple la maîtrise des mesures - Cette distinction des
finalités est importante, même si parfois elle peut être confondue - un
enfant pouvant bien avoir comme finalité de son activité d'apprendre, son
projet est alors "apprendre" même si en général c'est plutôt "apprendre pour
..." ! Dans la finalité de l'enfant, il y a toujours l'immédiateté et la
concrétisation : si j'apprends l'anglais, c'est pour parler à des anglais...
dans le quasi immédiat !)/fontfamily>
Pour
arriver à cet objectif, ces enseignants ont des cheminements différents.
Chaque classe est le lieu de recherche de chacun. La liste de diffusion
3type@marelle.org permet des échanges entre pairs qui représentent les
tâtonnements expérimentaux individuels et s'inscrivent dans un tâtonnement
expérimental collectif. Ils qui sont capitalisés sur le site
http://3type.marelle.org./fontfamily>
L'école
du 3ème type est moins un aboutissement qu'un processus./color>/fontfamily>
Rendez-vous
au congrès de Valbonne où des ateliers recherche autour de l’école du
troisième type auront lieu quotidiennement. Rendez-vous aussi sur la liste
ou des échanges passionnants ont lieu au quotidien.
/fontfamily>
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