Bravo Gérald, Ça ne s'invente pas, c'est un don chez toi !!
J'espère que tu nous raconteras bientôt le "happy end" Bon dimanche à tous, Cordialement -- ========================================= D i d i e r N o a c k 48°46'50N 7°48'31E C34E 3FA5 7B8D 4F18 C078 37DB C14F A0FA 5476 8C50 Le Sat, 27 Oct 2001 18:08:59 +0000 Gerald Verdon <[EMAIL PROTECTED]> écrivait: à propos de [debutant] Le petit MandrakeSoft et le méchant Chronopost > > Histoire pour adultes avertis. > > Je note, entre parenthèses, que je ne me permettrais pas de polluer la >liste avec cette historiette si la même liste n'était habilement décorée de >cette charmante mention : «Vous souhaitez acquerir votre Pack ou des Services >MandrakeSoft? Rendez-vous sur "http://www.mandrakestore.com"», et ce depuis >quelques temps. > > Il était donc, une fois (pour les puristes), un gentil linuxien bourré de >bons sentiments qui, par l'odeur des galettes alléché, s'en alla cliquer sur >MandrakeSoft, un beau matin de septembre, le 20 pour être précis. > > Bourré de bons sentiments et raisonnablement garni de moyens de paiements >d'un âge dit moderne, le gentil linuxien suivit les conseils du bon >MandrakeSoft et, cliquant deci-delà, il parvint à se défaire de quelques bons >dollars, promptement avalés par une mécanique bien huilée (celle-à en tout >cas l'était) en échange d'une sympathique promesse : le bon MandrakeSoft >allait lui faire mander, dès que le moulin aurait fini de moudre, trois >belles galettes pleines de bonnes choses. > > Miam miam, ne cessait de se répéter le gentil linuxien. Et il allait par >les campagnes, gai comme un puceau allant au dépuceloir. Tout fier, de >surcroît, de n'avoir pas cédé à l'habituelle tentation de se procurer >honteusement les galettes au coin de la rue. Comme la vie était belle en >cette fin de septembre ! (Non môssieu, on ne tire pas des conclusions trop >rapides et on ne guigne pas du côté du Grand Empire aux Donjons écroulés). > > L'automne s'installait tranquillement, les choses allaient leur train, le >gentil linuxien, confiant dans son bon Mandrakesoft, attendait, patient et >toujours gai comme qui vous savez. Mais déjà, et personne ne le savait >encore, le méchant Chronopost, hideux monstre à mille et trois têtes (cornues >comme il se doit), ourdissait de sombres machinations qui allaient, vous >l'allez voir bientôt, attrister notre petit linuxien. > > Inconscient de ces terrifiants dangers, le gentil linuxien attendait. >Mais, comme soeur Anne, il ne voyait pas venir grand chose. Et si le soleil >poudroyait bel et bon, et si l'herbe verdoyait itou, MandrakeSoft, lui, >merdoyait passablement. Qu'à cela ne tienne, se répétait le gentil linuxien, >ma confiance est entière, il en faudra plus pour l'ébranler. > > Ce fut donc avec une allégresse sans pareille qu'un matin d'octobre, le >gentil linuxien entendit cogner à l'huis de sa petite maison dans la prairie. >Ciel ! Des nouvelles ! Un messager de MandrakeSoft ! On lui annonçait, avec >sonnerie de trompettes en or, que ses galettes déjà voyageaient par monts et >par vaux. Rédigé dans un patois estranger, ce qui étonna un peu le gentil >linuxien, le message disait : > >«Pardonnez le délai, le meunier étranger à qui nous confiâmes le travail a >pris du retard. Mais voici : vos galettes sont en route et dès lundi un >messager vous dira quel est le nom du messager qui galope pour vous.» > > Chouette ! Se serait exclamé le gentil linuxien s'il n'avait pris garde >à l'anachronisme. Et il s'en retourna à ses saisnes occupations. > > Mince ! Pensa-t-il dix jours plus tard, cela fait maintenant belle >heurette que je me languis. Point de messager, point de galettes. Ce bon >MandrakeSoft serait-il devenu gâteux ? Que nenni, lui répondit un messager >épuisé qui, justement, se trouvait à sa porte, je suis venu vous dire que mon >compagnon a cogné à votre porte des nuits durant, que vous ne répondîtes >point et qu'il en est mort. Diable, que n'avez-vous ouvert votre bois et reçu >vos galettes malheureux ? > > Ben... hésita le gentil linuxien, tout cela est bel et bon, mais, >pardonnez l'offense, de messager n'ai point vu et de coups n'ai pas plus ouïs. > > Ah ? S'inquiéta le messager... Serait-ce que... Ventre-saint-gris ! >C'est le vilain Chronopost ! > > Quoi ? Le Chronopost lui-même en personne ? S'effraya le gentil >linuxien, maintenant livide de peur. > > A n'en pas douter ! Tranquillise-toi, gentil linuxien, de ce pas je >cours annoncer la nouvelle au château et un autre messager viendra t'annoncer >très bientôt que d'autres galettes sont en route. > > Ah bon, tout de même, soupira le gentil linuxien. > > Trois jours plus tard, pas rasé, insomniaque et maintenant alcoolique, >le gentil linuxien (qui faisait peine à voir), toujours sans nouvelles, pris >son courage à deux mains et sa canne de l'autre et alla frapper à la grand >porte du château : Et alors mon bon MandrakeSoft ? On dort là-dedans ? Un >silence de mort lui renvoya l'écho de ses paroles, qu'il trouva soudain un >peu hardie. Piteux et découragé, il retourna à la taverne se faire servir >quelques pichets de picrate contre ce qui lui restait de dollars. > > Le lendemain, une gueule de bois et d'enfer ne l'empêcha pas de >marmonner quelques assentiments polis au messager qui venait lui dire que >c'était bon, que les galettes allaient partir, sûr, juré craché. > > Une semaine encore passa. Notre linuxien, plus trop gentil et >franchement crade, alla tituber jusqu'au château afin de réclamer ses >galettes. On le reçut courtoisement sur le pont-levis et on lui fit annoncer >par une donzelle un peu confuse qu'il y avait eu un affrontement avec le >vilain Chronopost et que... Ouais, ça je le savais déjà, éructa le linuxien >en s'accrochant à la hallebarde d'un garde afin de ne pas tomber dans les >douves puantes, mais ça c'était pour la première fois... et les autres fois >alors ? > > La donzelle déjà cheminait dans la pénombre du porche, tournant >résolumnet le dos à ce malpropre de linuxien et à ses envies quelque peu >répétitives de galettes. > > Le linuxien regarda les douves, de l'eau croupie montait l'odeur >terrible de sulfure, cette odeur âcre qu'il connaissait pour l'avoir reniflée >près des étals des gros marchands de céréales et de tissus, cette odeur qu'il >savait, depuis l'enfance, être celle qu'un petit linuxien ne doit jamais trop >approcher. Un autre monde. Plein de périls et d'or qui miroite. > > Abasourdi, écrasé, il regarda encore le château et s'en retourna cuver >tout en pensant que le vilain Chronopost avait peut-être fait une alliance >avec son bon MandrakeSoft et que plus jamais l'automne ne serait beau. > > Toute ressemblance... etc. > >Gérald > > > > > > > >
Vous souhaitez acquerir votre Pack ou des Services MandrakeSoft? Rendez-vous sur "http://www.mandrakestore.com"