COLLINEAU Franck FTRD/DMI/TAM wrote:


La généralisation de Internet pour la gestion des Impôts va entrainer de nombreuses 
suppressions d'emplois.
Diminuer le nombre de fonctionnaires et privatiser les services publics, c'est 
l'objectif de Raffarin et de ses amis de Medef !



C'est vaguement HS, mais bon, pour ceux que la liquidation du service public intéresse, voici de quoi savoir quels sont les projets de nos grands réformateurs :
Rosaire
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"Fin annoncée des services publics dans le monde ?" source indymedia Lille
: http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=617 AGCS - Fin mars il
sera trop tard.

Pendant que tous les yeux sont braqués sur l'Irak et les Etats-Unis, l'OMC
étend son emprise sur le commerce mondial. Le temps presse. Le 31 mars, les
140 états membres (soit presque tous les pays du monde) devront avoir
communiqué à l'OMC la liste des services qu'ils sont prêts à offrir à la
concurrence internationale dans le cadre de l'AGCS (Accord Général sur le
Commerce des Services).

Les services visés par l'AGCS ne représentent pas seulement des
transactions commerciales portant sur une valeur de quelque 1'300 milliards
de dollars chaque année, soit environ 22 % de tout le commerce mondial,
mais ils s'étendent à presque toutes les activités humaines. Le texte
mentionne pas moins de 160 secteurs économiques différents.

Citant l'article 1 al. 3-b de l'AGCS, les dirigeants de l'OMC nous font
croire que les services publics ne sont pas concernés, puisque l'accord
englobe " tous les services dans tous les secteurs, à l'exception des
services fournis dans l'exercice du pouvoir gouvernemental ". Mais ils
omettent volontairement de citer le paragraphe suivant, stipulant que seuls
les services gouvernementaux fournis " ni sur une base commerciale, ni en
concurrence avec un ou plusieurs fournisseurs de services " seront épargnés
par l'AGCS.

Par conséquent, les seuls domaines à échapper à la privatisation sont la
justice, la police, la gendarmerie et l'armée.  En clair, cela signifie que
des domaines aussi cruciaux que la distribution d'eau, les chemins de fer,
la santé, les services sociaux, l'éducation, la culture, les sports, les
loisirs, les services financiers, la poste, l'énergie, l'environnement, les
télécommunications ou le ramassage des ordures tombent sous le coup de
l'AGCS. On comprend les convoitises qui se manifestent quand on sait que le
marché mondial de l'éducation est évalué à quelques 2'000 milliards de
dollars et celui de la santé à 3'500 milliards de dollars. Vos enfants à
l'école Nestlé ou Vivendi ? C'est pour demain, puisque l'accord entrera en
vigueur à la fin de l'année 2005.

Et l'enseignement public? Conformément à la clause du " traitement national
", les pays membres devront accorder les mêmes conditions et subventions
aux puissantes multinationales étrangères qu'aux entreprises nationales,
publiques ou privées. Autant dire que ces dernières ne résisteront pas aux
dures lois de la concurrence.   Les normes légales (droit du travail,
protection de l'environnement, santé publique, etc...) n'y résisteront pas
non plus. Pour exemple, l'un des " modes de fournitures " des services
prévus par l'AGCS illustre bien cette problématique : une entreprise pourra
importer le personnel jugé nécessaire à la fourniture d'un service sur le
territoire d'un autre pays membre,important en même temps des conditions
salariales nettement plus basses que celles en vigueur dans ledit pays. Ca
ressemble à de l'esclavage.   On se souvient encore de la brève entrée en
scène de l'AMI (Accord Multilatéral sur l'Investissement), concocté dans le
plus grand secret et mort d'avoir été dévoilé au grand jour ; eh bien
l'AGCS est son digne héritier.  Le moins qu'on puisse en dire, c'est que
les médias ne font pas de zèle pour en dénoncer les enjeux.

Même les parlementaires des pays concernés ont toutes les peines du monde à
savoir ce qui se trame : En Suisse, le Secrétariat d'Etat à l'économie
(Seco), qui dirige le dossier, ne consulte que les milieux économiques
intéressés. Le Conseil Fédéral ne prendra connaissance de la " liste des
offres " (la liste des secteurs économiques livrés en pâture aux
multinationales, par opposition à la " liste des demandes ", tout aussi
secrètes, déposée à l'OMC en juin dernier) que quelques jours avant que
celle ci ne soit remise à l'OMC.   L'Union Européenne fait preuve de plus
de transparence puisque en novembre 2002, elle a soumis aux gouvernements
de l'UE et aux ONG un résumé de 70 pages de sa liste d'offres. Effort
louable, mais c'est dans les détails que ce genre d'accord prend toute sa
substance.

En Belgique, après un combat acharné, des parlementaires ont réussi à
obtenir un document qui fut distribué dans l'hémicycle et repris en fin de
séance, empêchant toute photocopie.

Pour couronner le tout, impossible, après le 31 mars, de faire marche
arrière. Si un gouvernement décide de rétablir des restrictions à la
fourniture des services, il devra en contrepartie ouvrir un autre secteur à
la libéralisation, ou payer des dédommagements aux fournisseurs étrangers
pour compenser leur manque à gagner.   De la science-fiction ? Pas du tout.
Et devinez d'où vient cette merveilleuse arnaque ? Selon M. Hartidge,
directeur de la division des services à l'OMC : " sans l'énorme pression
faite par le secteur américain des services financiers, (S) l'accord sur
les services n'aurait pas vu le jour ".

Pendant que papa Bush et fiston maintiennent notre attention focalisée sur
le spectacle désolant et fort médiatisé du pentagone dans son plus beau
rôle, leur valetaille de la World Company signent en catimini des pactes
avec nos gouvernements. 1 L'AGCS est un des accords cadre que l'OMC (basée
à Genève) veut nous imposer ; accords illimités qui ne seront jamais
véritablement achevés, mais en perpétuelle négociation. Les autres accords
cadre sont : - l'accord sur les obstacles techniques au commerce, -
l'accord des mesures sanitaires et phytosanitaires, - l'accord sur les
droits de propriété intellectuelle liés au commerce, - l'accord sur
l'agriculture, - l'accord sur les investissements liés au commerce, -
l'accord sur les règles et procédures régissant l'ORD (l'Organe de
Règlement des Différends, qui est la " cour suprême " de l'OMC, cumulant
les fonctions de juge, partie et organe de recours).

Auteur: Etié lundi 10 mars 2003


Les solutions: prendre quelques instants pour téléphoner aux rédactions de vos journaux favoris - si vous en avez - ou à quelques journaux si vous n'en avez pas. Ou leur faire suivre copie du texte de Etié. Appeller les stations de radio, etc..

Il écrit:
> Le moins qu'on puisse en dire, c'est que les médias ne font pas de zèle
pour en dénoncer les enjeux.

Mais les medias seront avertis sur la réelle teneur de ce coup seulement
lorsque les lois seront entérinées.

Je m¹adresse à des êtres conscients des enjeux de la mondialisation qui se
met sournoisement en place. Grâce à des messages comme celui cité plus
haut, la manip¹ est mise à jour. Faire pression sur les journaux, radios,
élus, est urgent. Simplement transmettre l'information en disant: "Que se
passe-t-il ici !?!" - pour ne pas regretter de ne pas l'avoir fait plus
tard. Ensuite, alea jacta est. Il faut savoir que: - dans la presse, une
seule "lettre de lecteur" représente le point de vue de 5.000 personnes qui
ne s¹expriment pas. - si deux ou trois personnes écrivent la même chose,
cela fait le point de vue de 10.000 ou 15.000 lecteurs - et je peux vous
assurer que les rédactions en tiennent compte. - c¹est un travail "obscur
et sans gloire" - mais terriblement efficace.

³La fin des services publics dans le monde² explique bien cette n'ième
manipulation. Si elle est ramenée en pleine lumière, elle  déclenchera des
réactions en chaîne. Ce qui se met en place est fort dangereux: ce sont les
bases du camp de concentration planétaire agendé depuis longtemps. (Le
Codex Alimentarius a du reculer avec son imposition et son interdiction des
vitamines parce que ce qu¹il préparait en douce a été révélé au grand
public par le dr Matthias Rath).   Je suis persuadée, comme l¹auteur de
l¹article, que l¹énorme battage fait autour de l¹axe Bush/Irak a entre
autres objectifs celui de camoufler cette manipulation et de focaliser
l¹attention des gens ailleurs. Ca a bien marché jusqu'à présent. Il ne
tient qu'à nous que: "Ca a failli marcher".

Il paraît logique qu¹ils maintiennent cette pression jusqu¹à ce que les
lois sur les services publics aient été acceptées.

N¹est-il pas évident - et logique encore - que, dans ce cahos
d¹informations, ce soient les stratégies les mieux dissimulées (y compris
aux medias) et les plus proches d¹aboutir qui sont les plus dangereuses
pour nos libertés fondamentales?

Que la Force, la Lucidité et la Joie soient avec Nous!

Mara:)

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Auteur de l'article "La fin des services publics dans le monde": Erié
http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=617
Transmis par Eve. Mara Gaillard <[EMAIL PROTECTED] <mailto:[EMAIL PROTECTED]>
langue originale : français
Diffusion http://lumiweb.org
http://lumiweb.org/fr/textes/
Vous pouvez diffuser ce message à la condition que l'intégralité en soit
conservée y compris ces quelques lignes.



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