Bonjour,

Comme je comprends les réactions de Denis et de Marie-Jo. J'ai précipité
mon départ à la retraite il y a plus de seize ans car je ne supportais
plus d'être entre le marteau de clients exigeants, à juste titre, et
l'enclume des bogues de logiciels Microsoft, Lotus et Corel.

Après plus de dix ans d'utilisation de logiciels libres, je me demande
si, pour les besoins d'associations et mes besoins personnels, je ne
devrais pas retourner à des logiciels de Microsoft. Il y a moins d'une
heure, LibreOffice m'a planté Ubuntu, pour la n ième fois, sans prévenir
et sans que je puisse reprendre la main. Même la touche du clavier
numérique est inactive. Comme c'est la version livrée par la
distribution, je me suis adressé au forum d'Ubuntu, sans obtenir de
solution.

Denis et Marie-Jo ont bien décrit la situation des utilisateurs que je
continue à partager. Il y a deux aspects qui n'ont pas été évoqués :
1 - Le prix des logiciels de Microsoft et de ses concurrents est
insignifiant par rapport au coût des utilisateurs : la moindre perte de
performance et le moindre énervement des utilisateurs coûtent beaucoup
plus cher que les logiciels et le matériel.
2 - Dans de nombreuses situations, le logiciel est critique, tout
incident bloque le fonctionnement de l'organisation, ce qui justifie de
payer beaucoup plus cher pour "espérer" plus de fiabilité et de
tranquillité.

Ceci étant dit, les utilisateurs devraient davantage contribuer au
développement et à la maintenance des logiciels libres. C'est un combat
permanent de Marie-Jo d'inciter ses clients et plus généralement les
utilisateurs de logiciels libres à financer les ressources
indispensables. Il serait probablement nécessaire que beaucoup d'autres
suivent son exemple. Les petits ruisseaux...

Comment faire pour ne plus lire que la qualité de LibreOffice repose sur
des bénévoles ? Que des bénévoles comme moi aident à diffuser le
logiciel auprès de petites associations et de retraités, pourquoi pas ?
Je dépense temps et argent pour cette promotion et parfois je contribue
financièrement aux communautés.

Mais l'enjeu se situe dans les organisations : publiques et privées.

Comment faire pour trouver un fonctionnement où les utilisateurs
contribuent à ce qui est nécessaire pour assurer le développement ? Par
exemple, c'est une des vocations de l'ADULLACT.

Après, comme je suis utilisateur d'informatique depuis 1960, je sais que
les échanges entre utilisateurs et développeurs ne sont pas simples...
Il est nécessaire qu'ils s'écoutent et finissent par se comprendre.
Notamment, Apple et Microsoft écoutent leurs clients, même si la réponse
aux attentes n'est pas toujours immédiate et si entre utilisateurs et
développeurs il y a le marketing :-).

Librement.

-- 
Jean-Yves ROYER




Le 29/01/2015 16:44, Denis Radwan a écrit :
> Bonjour Olivier,
>
> Lorsque j'ai initié cette discussion, j'ai fait tout mon possible pour
> éviter le flam.
>
> A chaque intervention, j'ai pesé chaque phrase avec pour unique objectif de
> donner mon point de vue sans que celui-ci soit perçu comme une attaque. 
> Même là en te lisant, je me suis dit : "réponds pas de suite, reviens y à
> tête reposée."
> Ce que j'ai fait.
> Ensuite je me suis dit : applique toi dans la réponse et soit conciliant...
> ou alors abstiens toi.
>
> Mais là... ça va pas être possible
>
> Je trouve que tu vas un peu loin quand même.
>
> Denis
> Olivier R. wrote
>> ... Présumer que ses propres soucis et besoins sont prioritaires sur ceux
>> d’autrui, c’est une erreur...
> Je n'ai aucun souci ou besoin rapport à LibO… Mon travail est le même que
> l'on utilise MSO, OOO, AOO ou LibO.
>
> Comme Marie-jo, je bosse tous les jours avec une suite bureautique. Je suis
> en contact permanent avec de vrais utilisateur qui passent le plus clair de
> leur temps  à utiliser une suite bureautique par obligation,.
> Il ont des directives, des délais à tenir et une obligation de résultat.
> Je les dépanne, je les assiste et je les forme.
>
> Pour la très grande majorité, ils se moquent de l'esprit du libre, ne
> viendront jamais sur aucun forum bureautique… ils utilisent juste l'outil
> qu'on leur fourni. Ils n'ont pas le choix !
>
> Quand ils perdent leur temps parce que l’outil ne fonctionne pas bien, c'est
> autant de boulot qu'ils auront à recommencer, … de stress dû à l'insécurité
> et au retard.
> Quand un service informatique installe une version de LibreOffice, Il n'est
> responsable que des dysfonctionnements... c'est comme ça !
>
> Vous êtes à dix mille lieux de la réalité... ! Tant sur les besoins des
> utilisateurs que sur celui des entreprises.
> Et franchement, avec tout le respect que je te dois,... être pris de haut
> par des users du dimanche…ça commence à me gaver.
>
> Sérieux, tu crois vraiment que j'expose une idée qui m'est venue sous la
> douche ?
>
> Vous avez le choix d'être à l'écoute de ce que l'on peut vous dire et nous
> considérer comme « une ressource » fournissant des infos sur les besoins des
> utilisateurs finaux,...ou bien de rester dans votre tour d'ivoire avec votre
> vision de l'usage bureautique qui tient de la science fiction et considérer
> chacune de nos critiques et avis comme des attaques personnelles.
>
> De plus, et à chaque fois, vous déformez nos propos pour sous entendre que
> nous nous en prenons aux dev… Vous avez vu ça où ?
>
> J'ai lu dans un post il n'y pas longtemps que ces listes pouvaient être
> taxées d'élitisme.. je rectifie, c'est de sectarisme et de pensée unique
> dont il s'agit ici !
>
> J'ai dit ce que j'avais à dire, … faites en ce qu'il vous plaira, ...moi je
> prends mes distances.
>
> A bon entendeur,…
>
> Denis
>
>
>
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