Désolé Paul, mais nous avons interrogés l'assureur et celui ci nous à écris que l'assurance FFAM fonctionne même en cas de désaccord avec un règlement, cette clause avait été demandé à l'époque à cause de la législation sur les fréquences.

L'accident mortel n'est pas celui qui coute le plus, celui qui coute le plus est celui qui laisse la personne gravement handicapé et malheureusement c'est arrivé dernièrement sur un ado,  et l'assurance ne s'est pas défaussée.

Peux tu me préciser quel "ex directeur" et à quelle époque il a été salarié du courtier, car tu accuses quelque part le directeur de la FFAM de compromission et c'est assez grave.

Denis

Le 01/02/2020 à 11:45, Paul Orange a écrit :
Thierry, personne ne fait une erreur et tu enfonces une porte ouverte, même si une piqûre de rappel ne fait pas de mal.

Il y a longtemps que j’ai écris sur cette liste (et ailleurs) que le problème était justement l’assurance, et que ce problème existe aussi avec celle souscrite par la ffam, même si son président a prétendu le contraire !

L’assurance ffam souscrite auprès d’AXA par l’intermédiaire d’un courtier, n’a pas été remise en question depuis des lustres, ce qui est difficilement acceptable, mais s’explique peut être par le fait que l’ex directeur de cette fédération anti modélistes, était, sauf erreur éventuelle, un ex salarié .... du courtier !

À ce que je sache, cette assurance n’a jamais été mise à l’épreuve d’un gros pépin, tel que l’accident mortel qui vient de se produire fin 2019 en Asie lors d’une compétition de planeur de vitesse (F3F), et bien que j’espère que cela ne se reproduise jamais, je serais curieux de savoir ce qui se passerait dans ce cas au vu des conditions générales et particulières du contrat AXA, ces dernières, auxquelles renvoient les conditions générales de toute police d’assurance, n’existant pas puisque bizarrement elles portent, du moins portaient à l’époque où je les ai lues, un nom différent, à se demander pourquoi ???
Et si cette anomalie a été corrigée ?

Le sport favori des assureurs est aujourd’hui la recherche de la faille juridique et AXA a été un des premiers, sinon le premier assureur français il y a une trentaine d’années déjà, à le pratiquer, et la contamination n’a pas traîné.

Dorénavant, avec le dernier décret d’application, ce sera beaucoup plus simple puisque l’assureur pourra être exonéré de ses responsabilités ou d’une partie de celles-ci, si l’auteur du sinistre n’est pas totalement en règle avec cette dernier législation en vigueur. Et ceci même pour MAIF, qui reste pour moi une des meilleures mutuelles auprès de laquelle on puisse s’assurer, pour autant toutefois que l’on soit enseignant car les conditions ne sont pas forcément identiques pour ceux qui ne le sont pas. Si l’un d’entre-nous est enseignant et peut nous en dire plus, ce sera parfait, car un membre de notre club qui m’a succédé à la présidence depuis ma fuite de la ffam, nous a dit que le poids maximum des modèles serait de seulement 2 kg ?

Il ne faut pas non plus devenir parano car le vol de pente peut très bien se pratiquer dans des zones non fréquentées par les touristes, et si par malheur ceux-ci arrivaient sur le site, il suffirait d’attendre qu’ils soient répartis pour reprendre les vols. Évidemment au Menez, Semnoz ou autres sites très fréquentés, cela va devenir plus compliqué 😝

Petit rappel concernant ceux qui comme moi, ont quitté la ffam ou n’y ont jamais adhéré : Sauf à pratiquer la compétition, nous sommes généralement assurés en responsabilité civile (RC) pour la pratique de l’aéromodélisme de loisir (voir les conditions générales de vos contrats, partie RC).

Le problème est la limite de la garantie, en particulier le poids maximal des modèles, et celui-ci est extrêmement variable, il peut aller de 700 g (Matmut) jusqu’à 25 kg (Allianz, MAAF) mais le contrat peut aussi prévoir l’exclusion de l’aéromodélisme !

*Pour finir (enfin ;-)) :*
Comme il ne faut jamais faire confiance aux propos oraux de son assureur, il importe d’obtenir une attestation bien ficelée et donc écrite, mais bien que je pratique et parle couramment leur langage, il m’a fallu trois demandes successives pour arriver à ce que l’agent général délivre enfin un troisième document (que je garde précieusement dans ma voiture), sur lequel il est enfin précisé que la garantie Allianz couvre les aéronefs de catégorie A et donc jusqu’à 25 kg.....


Paul, d’un naturel dissident



Le 1 févr. 2020 à 10:07, Thierry Monnot <tmon...@free.fr> a écrit :

Bonjour,

je pense que tout le monde fait une erreur d'analyse en se posant la question sous jacente: quel est le risque de se faire piquer en volant sans enregistrement  / balise...

ce n'est absolument pas le probléme

le risque de se faire contrôler sera effectivement infime et en particulier hors des lieux fréquentés tant les forces de l'ordres ont déjà plein de tache plus prio qu'ils ne font déjà pas...

Le risque c'est la responsabilité, les assurances

si vous volez " discretos" sur votre pente préférée de bord de mer ou de montagne, auprès de laquelle passe bien évidement un GR ou le sentier des douaniers, et vous plantez votre petite bombe tout carbone de 1Kg dans la tête d'un passant par pb de matos ou de pilotage...

et bien le soucis ne sera plus de savoir si les flic risquaient de passer ou pas

ce sera que vous avez eu un accident et que comme vous n'étiez pas en respect stric de la loi votre assurance ne vous couvrira pas ( allez lire les clauses de la votre, la mienne ( MAIF ) est trés claire )

vous paierez le truc jusqu'a la fin de vos jours

il ne viendrai a personne ( en tout cas pas a moi ) de partir faire un tour de moto pas assuré

c'est pareil en planeur

et pour rester dans l'analogie, les assurances ne se privent pas de demander des expertises ou d'analyser les pv de police pour voir si les motos n'ont pas fait l'objet de modifications non homologuées pour les exclures...

ne pas oublier aussi le cas ou l'on vole tout bien equipé enregistrée etc, mais dans une zone rouge de la carte...pareil, pas assuré

la pente en pleine nature, c'est mort

reste a moutonner sur les terrains les quelques années qu'il y en aura encore... sans moi


@+ Thierry qui ne vole plus car 70% des pentes de mon coin me mettent hors la loi

@+ Thierry

Blog :http://thebreizmaker.wordpress.com/
Vidéos :http://www.dailymotion.com/Thierry_cnc
Vidéos:https://vimeo.com/user22369397
Le 31/01/2020 à 21:30, Hugo liège a écrit :
Parfaitement exact !!

Bonne soirée !


Le ven. 31 janv. 2020 à 21:20, Les Faix <lesf...@free.fr <mailto:lesf...@free.fr>> a écrit :

    Bonsoir,

    Mes réflexions...

    Les USA innovent, la Chine produit et l'UE règlemente...

    J'ai lu que seuls les membres d'un certain service seront
    habilités à contrôler... Donc ce sera comme pour la licence PTT
    en son temps : rares contrôles, juste pour l'exemple et dans des
    lieux à forte concentration ou à risque de sécurité...
    Tranquilité assurée en vol de pente

    Pour le côté boite noire : récupérez une trottinette : gps, carte
    sim sur une platine de 8 à 10cm sur 3 à 4.
    On est dans la production de masse !

    @+
    fr

    Le 31/01/2020 à 20:59, Denis a écrit :

    Bonjour,

    Effectivement, la limite de masse est de 799 g mais peut passer
    à n'importe quel moment à 250 g pour se mettre au diapason avec
    l'UE et l'obligation d'emport de la balise sera donc obligatoire
    à partir de 250 gr.

    Mais en ce qui concerne cette balise, il n'est pas sûr du tout
    qu'un fabricant se lance à sa commercialisation.

    En effet, la balise devra peser moins de 10 gr et dans l'idéal
    couter moins de 10€. Elle ne sera obligatoire qu'en dehors des
    terrains disposant d'un AIP et pour les modélistes non affiliés
    à une fédération (ffam ou Ufolep).

    Le marché est donc réduit et l'engin sera assez difficile à
    rentabiliser.

    Il y a donc de grande chances que la loi ne soit pas applicable
    en l'état.

    Dans le cas ou un fabricant se lancerai malgré tout dans cette
    fabrication et sa commercialisation, je ne crois pas qu'un engin
    de moins de 10 gr soit ne nature à nous empêcher de voler.

    D'un autre coté, je pense que ça pourrait même être un avantage
    pour le vol de pente car l'engin donnera sa position
    régulièrement, son altitude et sa direction et ces information
    seront récupérable sur un simple smartphone. Imaginons un
    planeur perdu au trou, il sera sans doute assez facile à
    retrouver avec.

    Den


    Le 31/01/2020 à 11:21, Hugo liège a écrit :
    ère de balsa !!

    Un colistier bien informé , pourrait-il me confirmer qu'un
    planeur de 799 g en ordre de vol , échappe à la nouvelle
    législation ? SVP !

    Je me renseigne , avant de faire de la poussière de balsa !!

    Bons vols à tous !!

-- Hugo Vanhaverbeke




--
Hugo Vanhaverbeke

Reply via email to