> Denis Fondras a écrit : > En l'occurence, l'écosystème MS fait parti des bons élèves en terme d'IPv6.
Seulement sur le papier. Je reconnais les contributions de MS en tant que bon élève de la classe IPv6, mais c'est pas aussi rose qu'on ne le croit. > Ma tentative de désactiver IPv6 sur un serveur SBS2008, j'en rigole (jaune) > encore. Moi aussi. Tu es donc coupable, comme beaucoup, d'avoir essayé de désactiver IPv6 :P niark niark, pris la main dans le sac. > Stéphane Rivière a écrit : > Pour l'instant, comme les autres ordinausores de la liste (puisqu'il semble > que nous soyons > ainsi identifiés), je me fiche royalement de l'IPv6 (*) et j'attends le > moment où je devrais > me fatiguer une bonne fois pour shifter. Avant l'heure, c'est pas l'heure. *** ordinausore *** très bon çà, j'avais jamais entendu. T'inquiètes pas, on n'est que des vieux cons ici mais on est pas encore morts. > Moi, je suis juste con et je me demande pourquoi ils n'ont pas conçu une > évolution qui permettre une transion naturellement progressive... > Un truc qui se la joue pas Attila et respecte l'existant. J'y ai cru aussi (mea culpa). Petit retour en arrière : on était juste au tournant au "l'autre" protocole (IPX) venait de se faire décapiter (par Novell, sous les directives d'Eric Schmidt). Comme quoi quand on laisse entrer le renard dans le poulailler, il fait un festin. IPX avait 80 bits, çà aurait survécu le problème des 32 bits d'IPv4. Comme protocole de routage, il n'y avait pas BGP mais il y avait RIP, EIGRP, et NLSP (la version d'OSPF pour IPX). On aurait facilement adapté BGP. Comme Appletalk et DECNET c'était de la gnognote (en volume), et dans la lancée d'avoir éliminé IPX, on a cru qu'on avait des c... assez grosses pour aller pouvoir éliminer IPv4. > J'en conclus que si tous les admins du monde se grattaient un peu la tête pour > faire les choses comme il faut, on se retrouverait avec des millions d'IP > libres... Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille. Si Apple et plein d'autres ne gaspillaient pas une classe A entière rien que pour eux, si DoD n'avait pas le tiers de l'IPv4 mondial sans l'annoncer, si les FAI établis n'avaient pas joué à l'épicier, si on avait transformé la Classe E en unicast, si si si. Yàkà fokon. > L'idée même de faire un bidule qui oblige à un basculement de stack me semble > tellement débilogrotesque J'y ai cru. J'étais jeune et con. Maintenant que je suis vieux et con, l'erreur, c'est de continuer à y croire après 20 ans. > Philippe Bourcier a écrit : > Si dans écosystème tu te limites aux logiciels vendus par MS, je n'en doute > pas vraiment (avec peut-être > quand même une réserve sur le serveur DNS MS, cf DNSFlagDay... mais je n'ai > pas testé personnellement). La dernière fois qu'on a essayé de faire marcher Skype, on a adopté le produit d'un autre vendeur... > Si dans écosystème MS tu inclus tout ce qui tourne sous Windows, je te > promets quelques surprises :) Je plussoie. Mettre un AD entièrement en v6, c'est une D.D.D.D.C.D.P.A.C (Demande De Distribution De Coups De Pieds Au Cul) On dirait que t'as déjà gouté ;-) C'est un peu comme "l'apprentissage par le kilométrage". > La seule chose que je m'avance à prédire, c'est que dans cette transition je > vois bien > NAT66/ULA remplacer NAT44/RFC1918... et tes clients ne vont en fait utiliser > qu'une seule > IPv6 publique sur leur FW vs les milliards que tu leur aura attribuée :) Je partage ton analyse, mais quelle horreur. Pour refaire la même merde, autant en rester à IPv4. J'ai décliné de co-écrire la RFC des ULA. Le temps ou j'étais un puriste. C.L.M. > Toussaint OTTAVI a écrit : > Moi, je suis effectivement une relique d'un siècle passé où on avait encore le > choix, et je l'assume très bien :-) Ce job est une passion, et le restera. > Et c'est encore moi qui décide ce que je fais chez moi ! On est Vendredi, > m*rde ! Toussaint pour Président !!!!!! > C'est la base de toute l'informatique moderne : l'utilisateur ou même > l'ingénieur de base est trop > con pour comprendre des choses pensées par des intelligences infiniment > supérieures :-) Et comme il > est vraiment très con, notre utilisateur se contente de suivre le mouvement, > pour tenter de choper > lui aussi son Pokémon, sans rechigner, en se persuadant que c'est pour son > bien... C'est comme les disclaimers à la fin des courriels, hein ! > Radu-Adrian Feurdean a écrit : > L'assurance contre la renumerotation, il y en a une seule qui fonctionne : > avoir ses > propres adresses globalement uniques (communement connues sous le termes "IP > publique"). Sauf que changer quelques IP externes quand on change de FAI c'est 100 fois moins de travail que de renuméroter le réseau interne. > Thierry Chich a écrit : > [se débarasser de NAT] On va pas se mentir: c'est le gros intérêt d'IPv6. Et > c'est cool, mais le > souci, c'est que les dernières choses de ce type que j'ai eu à faire, le > fait d'avoir tout passé > en IPv6 ne m'aurait rien apporté du tout. Pourquoi ? Parce que ceux d'en face > ne l'ont pas. Et oui. Mais là ou on s'en va, çà va être du Nat dans tous les sens pareil, je vois pas trop le progrès. > Le manque d'enthousiasme des techs n'a rien à voir avec le retard du > déploiement. +1 > Donc bon. Comme le disait Michel Py, c'est un problème de masse critique. Et > c'est > aussi un problème de manque de "super-feature" qui aurait motivé qu'on passe > en masse. Ah, la fameuse "killer app". Un seul problème : çà ne s'invente pas à la demande. Ma killer app a moi, c'était le multihoming. A l'origine, IPv6 n'avait pas de PI, et la DFZ restait petite au lieu de du million qui nous arrive. C'est pas moi qui ai inventé l'idée, mais j'ai cru que je pourrais la faire marcher. Je me suis trompé. A part se débarrasser de NAT (et c'est mal barré), il ne reste plus rien à IPv6. > Toussaint OTTAVI a écrit : > Bah, j'ai gardé un bon souvenir du collège. Les cours de sport étaient à la > même heure > que le libre service informatique (sur Bull Micral), donc le choix était vite > fait. Quelle merde infâme, çà plantait tellement qu'on aurait du les mettre dans un pot, comme une plante. Planté. T'es presque aussi vieux et con que moi :P > Et c'est au lycée que j'ai appris le plus de choses utiles, comme crocheter > une serrure ou fabriquer du > trinitrotoluène (un truc un peu instable, mais qui, à l'époque, offrait un > certain nombre de débouchés sur place). T'en faisais quoi ? Ohhh je continue à lire le fil. Corse. Never mind. T'aurais du être à Paris à la même époque : dans les catacombes. Piquer la bétonite à la main, c'était bien relou. On aurait pu utiliser tes services :P Michel. --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/
