> Boris Tassou a écrit :
> Pour moi, si tu quitte maintenant, tu va te retrouver à faire du taff de
> "grouillot" ou de petite main et c'est pas le plus agréable du tout.

+1
Il y a une différence entre hot-swapper une carte dans un routeur à 1 million, 
et faire la config (en CLI :P) du routeur en question.
Même si c'est vrai qu'il y a un phénomène "j'en ai une plus grosse que la 
tienne (infra)", s'en tenir à la très petite structure c'est plus ou moins un 
cul de sac aussi. Pour évoluer, il faut aussi toucher à l'infra de taille, qui 
ne se trouve que dans l'entreprise de taille, qui regarde le diplôme.

Et dans un datacenter, du travail de grouillot il y en a : tous les matins, 
changer les durs qui sont morts pendant la nuit, s'occuper de la destruction 
physique, remplir la paperasse, regarder pourquoi il y a une alarme clim parce 
que la température est 1/2 degré au-dessus, aller changer la souris de 
l'utilisateur, et autres trucs ou on n'apprend absolument rien ni au système ni 
au réseau.

C'est bien plus intéressant de décider si on met du Meraki ou de l'Ubnt (mois 
c'est Ubnt, hein), c'est bien plus intéressant de faire des analyses pour 
savoir si on upgrade de 40G en 100G, c'est bien plus intéressant de faire un 
boulot d'ingénieur qu'un boulot de grouillot.


> Audric Schiltknecht a écrit :
> Le point a déjà été souligné dans la conversation, mais il ne faut vraiment 
> pas négliger l'importance d'un diplôme
> lorsque dans 1, 2, 5, X ans, on va être tenté de vouloir voir comment ça 
> marche en dehors des frontières.
> Même si un employeur étranger peut vouloir nous faire venir, il va 
> certainement y avoir une étape de demande de
> visa/permis de travail. Et c'est là que le diplôme peut aider, dans les 
> démarches administratives (se placer dans
> une voie d'accès plus rapide, ou même plus simplement, ne pas se faire 
> refuser car considéré comme main d’œuvre non
> qualifiée). Oui c'est complètement administratif/artificiel, mais c'est comme 
> ça.

Je confirme : mon assistant (un Canadien) est en visa H1-B et çà a été toute 
une histoire de justifier pourquoi on avait choisi d'employer un étranger 
sous-qualifié (sur le papier) pour que son visa soit accordé. Par contre, la 
personne qui arrive avec un doctorat pour faire 2 ans de post-grad, aucun 
problème.

Michel.




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