Salut Michel,

ah, oui, je suis parfaitement au courant des contraintes qui pèsent sur 
l’électronique spatiale, particulièrement sur la taille des totors et les 
contraintes thermiques. Mais l’horloge au rubidium n’est pas exposée 
directement au vide spatial. Ils ont dû l’enfermer dans un conteneur bien à 
l’intérieur du satellite lui-même, ce qui la protège de la plupart des 
outrages. 

Une horloge atomique au rubidium, si je ne m’abuse, ce n’est pas très complexe 
: une ampoule à vide remplie d’atomes de rubidium que l’on ionise en les 
chauffant, un aimant permanent pour créer le champ magnétique nécessaire à 
l’effet Zeeman, un oscillateur à quartz que l’on asservit sur la fréquence de 
transition entre les deux états hyperfins au moyen d’un bolomètre et d’une PLL 
analogique.

La preuve c’est que si tu regardes la page Wikipedia, tu verras que tout ça 
tient dans un tout petit boîtier.

Vincent


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