Re: Debian or not Debian ?
On Fri, 15 Nov 2002 18:31:35 +0100 Yannick Roehlly <[EMAIL PROTECTED]> wrote: > Néanmoins, n'étant pas développeur ni mainteneur, j'ai du mal > à imaginer le titanesque d'une telle tâche. Ben justement, comment peux-tu savoir que cette tâche sera titanesque ?? Personnellement je pense que c'est plutôt une (simple?) question de volonté politique. Je suis pas sûr que les détails techniques soient ici intéressants, alors j'abrège. > Par contre, et c'est là l'avantage des Logiciels Libres, je pense > que chacun peut mettre les mains dans le cambouis et, dans le > cas de Debian, créer ses propres paquets adaptés à son arbre de > dépendances, puis d'en faire profiter la communauté. ;-) Je l'ai déjà fait (tâche ô combien titanesque ;-). Mais franchement, il est assez désagréable de constater que "faire du backport" est mal perçu (suspicion permanente sur la qualité du résultat) alors même qu'il s'agit de faire des paquets plus "purs" que les paquets officiels. > Dans le cas d'une configuration très spéciale (et les > « vieilles » machine sont une configuration spéciales), ??? si je comprend bien nous devons tirer un trait sur Debian/Linux comme moyen privilégié de préserver les machines ache tées ? > méta-distributions ne sont-elles pas une solution ? Moi je veux bien. Mais si on fait la somme de ce qu'il faut faire pour être satisfait de son (petit) système : a) faire soit même son backport (i.e sortir de Debian) b) installer une autre distrib (i.e sortir de Debian) ça perturbe personne ?? A+ -- mailto:[EMAIL PROTECTED] tel: (33) 03 20 43 84 06 INRETS, 20 rue Élisée Reclus fax: (33) 03 20 43 83 59 BP 317 -- 59666 Villeneuve d'Ascq http://www3.inrets.fr/estas/mariano
Re: Debian or not Debian ?
Le mer 13/11/2002 à 21:54, Yannick Roehlly a écrit : > Le Wed, 13 Nov 2002 14:03:00 +0100 > Olivier Crouzet <[EMAIL PROTECTED]> a tapoté sur son clavier : > > > > 2 - les constructeurs qui fournissent des machines > > > préinstallées le font avec des distribs commerciales. > > > > Et au bout de 6 mois tu te prends la tete pour rester à jour > > aussi bien pour les mises à jour de sécurité que pour le suivi > > des versions plus récentes. > > C'est du vécu ou c'est pour entretenir le mythe Débian ? ;-) > > Parmi le support proposé par les distributions commerciales, n'y > a-t-il pas un support de mise à jour ? (je n'en sait rien, c'est pour > ça que je demande...) > > > Avec Debian, le temps passé pour les mises à jour est ridicule. > > Tu fais juste un apt-get update puis upgrade. Sur une Redhat 7.2 normalement constituée, "up2date -u" fait la même chose, avec à peu près le même confort. Il reste ensuite à le faire d'abord sur une machine de test, à vérifier que ça fonctionne, puis à le faire en production, mais sous Debian c'est pareil... Le problème avec Redhat, par exemple, est qu'il font évoluer les versions pour corriger les problèmes de sécurité, on est ainsi passé de php 4.0.6 à php 4.1.2 il y a quelques mois pour boucher un trou, ce qui n'est pas sans danger pour les applications existantes (et en plus, il y avait un bug dans la compilation de la version CGI qui l'empêchait de fonctionner comme avant)... Avec Debian, l'équipe de sécurité backporte le patch et ne change pas les options de compilation en cours de route ! Autrement, toujours en RH 7.2, quand j'ai voulu qu'une machine accepte du mail provenant de l'extérieur, j'ai dû passer 2 heures à installer make, m4, un tas de paquets sendmail-*, changer une ligne dans /etc/sendmail/sendmail.xxx, refaire un make, relancer sendmail, alors qu'un sendmailconf ou un dpkg-reconfigure postfix m'aurait tiré d'affaire en quelques minutes... Hop ! -- Christophe «CHiPs» PETIT <[EMAIL PROTECTED]> http://chips.free.fr/ Linux-Nantes: partagez votre savoir http://www.linux-nantes.fr.eu.org/ Debian: When Code Matters More Than Commercials http://www.debian.org/ [Brigandage et truandage politique sont les deux gamelles de la France. SIM]
Re: Debian or not Debian ?
On Fri, 15 Nov 2002, Pascal Ognibene wrote: [SNIP l'intégralité du post précédent soit 84 lignes pour un total de 615 mots] > C'est pas très debian mais si tu veux > être ultra léger tu veux pas faire dans l'ultra léger toi aussi et élaguer un peu (BEAUCOUP) ce que tu cites dans les réponses Eric, décidement le vendredi rend grognon ;-)) -- «je vous savoire comment faire lancer un programme ,qui a comme resultat devenire root , une fois il est executer.» LD in Guide du linuxien pervers - "Petit lamer deviendra grand... peut-être"
Re: Debian or not Debian ?
> Georges Mariano wrote: > > > Télécharge mozilla ou netscape sur le net et installe les > sans paquet debian, tu zappes les dépendances en occupant 30 Meg > sur le disque... C'est pas très debian mais si tu veux > être ultra léger, il faut installer lynx :-) je te suggere w3m, c'est meilleur que lynx, il gere les frames. > > Pascal > > > -- > To UNSUBSCRIBE, email to [EMAIL PROTECTED] > with a subject of "unsubscribe". Trouble? Contact > [EMAIL PROTECTED] -- Dominique Arpin___[ espace gestionnaire réseau courbe] http://www.espacecourbe.com/ téléphone514.933.9861 télécopieur 514.933.9546
Re: Debian or not Debian ?
Le Fri 15/11/2002, Pascal Ognibene disait > > Télécharge mozilla ou netscape sur le net et installe les > sans paquet debian, tu zappes les dépendances en occupant 30 Meg > sur le disque... C'est pas très debian mais si tu veux > être ultra léger, il faut installer lynx :-) Ou Phoenix (qui lui de toute façon n'existe pas en paquet debian) -- Erwan
Re: Debian or not Debian ?
Georges Mariano wrote: On Mon, 11 Nov 2002 12:01:27 + Yves Rutschle wrote: >>Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de DEBIAN. >>L'enjeu est important. Je suis persuadé que ce serait un bon choix >>pour le long terme. > >En faveur, la mise à jour. Il est très difficile de garder >une RedHat à jour, alors que garder une Debian à jours est >assez simple. Surtout après quelques années, la différence >s'accroit: Récement, voulant installer Xnest sur une RedHat, >les nouveaux paquets Xnest sur redhat.com dépendent de >nouvelles librairies qui peut-être dépendent d'autre choses >(je sais pas, j'ai abandonné). Sur une Debian, le problème >existe également (au grand désespoir de Georges), mais au >moins apt fera l'installation _automatique_ de _toutes_ les >dépendances, et en général ça marche bien. Je pensais pouvoir me retenir de préciser un peu les choses (vu que je suis indirectement concerné par la réponse) mais bon j'ai devant les yeux un exemple lumineux de ce qui se passe insidieusement dans Debian (** et sans doute dans d'autres distributions...**) Et quand je suis "évoqué", j'aime bien que ce soit précis ;-), c'est parti : J'ai récupéré un compaq armada 1130, pas de cdrom, 16Mo de RAM, 1Go de disque, carte pcmcia (ouf!), (240 Bogo) le décor est vite dressé ! Je vous passe les pérégrinations préliminaires (très instructives cependant). Voilà où j'en suis : partition linux monolitique de 423Mo double boot (win95 / linux [2.4.18]) Dans Debian, il me reste encore 204Mo et j'ai installé xfree3.3.6, icewm, emacs, tetex, auctex, acroread, le réseau, et quelques utilitaires... bref, j'ai devant moi un parfait "bloc note évolué pour rédacteur LaTeX" (pile poil le profil de son futur utilisateur enseignant en collège, coucou Régis ;-) Voilà où ça se gâte : à partir d'ici, je ne peux (presque ;-) plus rien installer sans nécessairement installer Xfree4 et toute son armada (jeu de mot). Même pas dillo, le plus léger des surfeurs graphiques que je connaisse.. (i.e téléchargement de 9Mo, occupation disque 20Mo, alors que le paquet dillo doit péniblement atteindre 0,5Mo) Voilà où se situe mon désespoir. Et là je dis, calmement, froidement, que Debian a raté un virage quelque part... Et qu'l faut donc faire attention quand on en pilote une (tiens, on revient vers les 4x4 et ferrari ;-) Je précise : je ne suis évidemment pas contre le fait que Debian s'organise pour fournir à (long...) terme les trucs derniers cris et bien lourds (evolution, nautilus, kde3, ...) mais faudrait quand même faire un peu gaffe à ce que les applis qui s'efforçent de rester légères puissent encore être simplement installables sur des machines légères... un dernier pour la route : hevea (convertisseur latex->html) : occupation +31.4Mo Voilà, juste pour remettre les choses en perspectives ... PS : Et j'aimerai bien que, sur cette contribution parfaitement inutile de ma part, un mainteneur Debian (au hasard, qui aurait une légère tendance à matraquer les têtes qui dépassent ;-), viennent nous expliquer ici clairement la justification de ce phénomène. Parce qu'il y en a une, vu que c'est Debian ! ... S'il y parvient, je fais des excuses publiques. PS2 : les habitués auront remarqué que nous sommes Vendredi ;-) A+ Télécharge mozilla ou netscape sur le net et installe les sans paquet debian, tu zappes les dépendances en occupant 30 Meg sur le disque... C'est pas très debian mais si tu veux être ultra léger, il faut installer lynx :-) Pascal
Re: Debian or not Debian ?
On Fri, 15 Nov 2002 17:05:37 + Yves Rutschle <[EMAIL PROTECTED]> wrote: > Oui, je suis assez d'accord avec ça: un paquet donné devrait > dépendre sur les versions les plus basses possibles de ses > dépendances. Ben ouai, mais (_malheureusement_) j'ai pas l'impression que ce soit la règle. > Cela dit, j'imagine assez bien que ça serait très difficile > de faire ça: ça impliquer de tester l'application avec > toutes les combinaisons de dépendances entre les deux, non? ben j'arrive pas à me convaincre que ce sera si difficile pour la raison suivante : Tout ce que je veux c'est être aussi "stable" qu'à la source de l'appli (en amont). Donc, je fais confiance au développeur de l'appli. Et je cherche pas plus loin. Je "chroote et pbuilde" jusqu'à ce que ça marche ;-) > Plus, les développeurs auront naturellement tendance à avoir > les dernières versions... Les tendances naturelles des mainteneurs (à mon sens, le mot "développeur" est un abus de langage) devraient être parfaitement calibrées par la policy. Faut juste savoir ce qu'on veut y mettre (mais comme la policy est écrite par des mainteurs...) > utilise latex2html, juste 580K de Perl illisible ;) si tu n'y vois pas d'inconvénient, je préfère un convertisseur intelligent ;-) > > PS2 : les habitués auront remarqué que nous sommes Vendredi ;-) > > C'est le jour du poison. Antidote : bon week-end ;-) -- mailto:[EMAIL PROTECTED] tel: (33) 03 20 43 84 06 INRETS, 20 rue Élisée Reclus fax: (33) 03 20 43 83 59 BP 317 -- 59666 Villeneuve d'Ascq http://www3.inrets.fr/estas/mariano
Re: Debian or not Debian ?
Le Fri, 15 Nov 2002 16:53:47 +0100 Georges Mariano <[EMAIL PROTECTED]> a tapoté sur son clavier : > Je précise : je ne suis évidemment pas contre le fait que Debian > s'organise pour fournir à (long...) terme les trucs derniers cris et > bien lourds (evolution, nautilus, kde3, ...) mais faudrait quand même > faire un peu gaffe à ce que les applis qui s'efforçent de rester > légères puissent encore être simplement installables sur des machines > légères... [...] > PS : Et j'aimerai bien que, sur cette contribution parfaitement > inutile de ma part, un mainteneur Debian (au hasard, qui aurait une > légère tendance à matraquer les têtes qui dépassent ;-), viennent nous > expliquer ici clairement la justification de ce phénomène. Parce qu'il > y en a une, vu que c'est Debian ! ... Bonjour les gens, C'est l'amateur de trucs bien lourds et « bleeding-edge » qui parle (et qui pourtant utilise Windows Maker) qui parle et surtout l'admirateur du travail fait par les mainteneurs bénévoles de la distribution qui est devenu ma distribution préférée. Georges, je comprends ton désarroi face à la course à l'armement qui agite les distribution GNU/Linux, tout comme le monde de l'informatique en général. Bien sûr, dans un monde idéal, on pourrait imaginer que les diverses versions de Debian coexistent de manière idyllique. Chaque logiciel existant sous la forme d'un paquet pour chaque arbre de dépendance de la grande famille de Toy Story. Néanmoins, n'étant pas développeur ni mainteneur, j'ai du mal à imaginer le titanesque d'une telle tâche. Par contre, et c'est là l'avantage des Logiciels Libres, je pense que chacun peut mettre les mains dans le cambouis et, dans le cas de Debian, créer ses propres paquets adaptés à son arbre de dépendances, puis d'en faire profiter la communauté. ;-) Dans le cas d'une configuration très spéciale (et les « vieilles » machine sont une configuration spéciales), les méta-distributions ne sont-elles pas une solution ? Quitte bien sûr à compiler sur une machine plus puissantes. Sur ce, bon week-end puisque nous sommes vendredi. ;-) Yannick -- Un journal découpé en morceaux, ça n'intéresse pas une femme. Mais une femme découpée en morceaux, ça intéresse les journaux. Coluche
Re: Debian or not Debian ?
On Fri, Nov 15, 2002 at 04:53:47PM +0100, Georges Mariano wrote: > Voilà où ça se gâte : à partir d'ici, je ne peux (presque ;-) plus > rien installer sans nécessairement installer Xfree4 et toute son > armada (jeu de mot). Même pas dillo, le plus léger des surfeurs > graphiques que je connaisse.. (i.e téléchargement de 9Mo, > occupation disque 20Mo, alors que le paquet dillo doit péniblement > atteindre 0,5Mo) > > Voilà où se situe mon désespoir. Oui, je suis assez d'accord avec ça: un paquet donné devrait dépendre sur les versions les plus basses possibles de ses dépendances. Cela dit, j'imagine assez bien que ça serait très difficile de faire ça: ça impliquer de tester l'application avec toutes les combinaisons de dépendances entre les deux, non? Plus, les développeurs auront naturellement tendance à avoir les dernières versions... > hevea (convertisseur latex->html) : occupation +31.4Mo utilise latex2html, juste 580K de Perl illisible ;) > PS2 : les habitués auront remarqué que nous sommes Vendredi ;-) C'est le jour du poison. /Y
Re: Debian or not Debian ?
On Mon, 11 Nov 2002 12:01:27 + Yves Rutschle <[EMAIL PROTECTED]> wrote: > > Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de DEBIAN. > > L'enjeu est important. Je suis persuadé que ce serait un bon choix > > pour le long terme. > > En faveur, la mise à jour. Il est très difficile de garder > une RedHat à jour, alors que garder une Debian à jours est > assez simple. Surtout après quelques années, la différence > s'accroit: Récement, voulant installer Xnest sur une RedHat, > les nouveaux paquets Xnest sur redhat.com dépendent de > nouvelles librairies qui peut-être dépendent d'autre choses > (je sais pas, j'ai abandonné). Sur une Debian, le problème > existe également (au grand désespoir de Georges), mais au > moins apt fera l'installation _automatique_ de _toutes_ les > dépendances, et en général ça marche bien. Je pensais pouvoir me retenir de préciser un peu les choses (vu que je suis indirectement concerné par la réponse) mais bon j'ai devant les yeux un exemple lumineux de ce qui se passe insidieusement dans Debian (** et sans doute dans d'autres distributions...**) Et quand je suis "évoqué", j'aime bien que ce soit précis ;-), c'est parti : J'ai récupéré un compaq armada 1130, pas de cdrom, 16Mo de RAM, 1Go de disque, carte pcmcia (ouf!), (240 Bogo) le décor est vite dressé ! Je vous passe les pérégrinations préliminaires (très instructives cependant). Voilà où j'en suis : partition linux monolitique de 423Mo double boot (win95 / linux [2.4.18]) Dans Debian, il me reste encore 204Mo et j'ai installé xfree3.3.6, icewm, emacs, tetex, auctex, acroread, le réseau, et quelques utilitaires... bref, j'ai devant moi un parfait "bloc note évolué pour rédacteur LaTeX" (pile poil le profil de son futur utilisateur enseignant en collège, coucou Régis ;-) Voilà où ça se gâte : à partir d'ici, je ne peux (presque ;-) plus rien installer sans nécessairement installer Xfree4 et toute son armada (jeu de mot). Même pas dillo, le plus léger des surfeurs graphiques que je connaisse.. (i.e téléchargement de 9Mo, occupation disque 20Mo, alors que le paquet dillo doit péniblement atteindre 0,5Mo) Voilà où se situe mon désespoir. Et là je dis, calmement, froidement, que Debian a raté un virage quelque part... Et qu'l faut donc faire attention quand on en pilote une (tiens, on revient vers les 4x4 et ferrari ;-) Je précise : je ne suis évidemment pas contre le fait que Debian s'organise pour fournir à (long...) terme les trucs derniers cris et bien lourds (evolution, nautilus, kde3, ...) mais faudrait quand même faire un peu gaffe à ce que les applis qui s'efforçent de rester légères puissent encore être simplement installables sur des machines légères... un dernier pour la route : hevea (convertisseur latex->html) : occupation +31.4Mo Voilà, juste pour remettre les choses en perspectives ... PS : Et j'aimerai bien que, sur cette contribution parfaitement inutile de ma part, un mainteneur Debian (au hasard, qui aurait une légère tendance à matraquer les têtes qui dépassent ;-), viennent nous expliquer ici clairement la justification de ce phénomène. Parce qu'il y en a une, vu que c'est Debian ! ... S'il y parvient, je fais des excuses publiques. PS2 : les habitués auront remarqué que nous sommes Vendredi ;-) A+ -- mailto:[EMAIL PROTECTED] tel: (33) 03 20 43 84 06 INRETS, 20 rue Élisée Reclus fax: (33) 03 20 43 83 59 BP 317 -- 59666 Villeneuve d'Ascq http://www3.inrets.fr/estas/mariano
Re: Debian or not Debian ?
Le Thu, 14 Nov 2002 20:30:39 +0100 [EMAIL PROTECTED] écrivait : [...] > Aujourd'hui, Debian contient aussi énormément de paquetages.C'est d'un > grand interet pour celui qui n'a pas de connection permanente à > internet. > C'est limite foutage de gueule... étant donné que Debian a toujours été la distribution délivrant le plus de paquet... Pas confondre le nombre de cédéroms et le nombre de paquets ! [...] > Maintenant une question me vient à l'esprit: comment faire une mise à > jour d'un systeme lorsqu'il y a un certain nombres d'applications que > l'on à compilé nous meme. Et plus loin, quelle est la meilleur facon > de compiler ces programmes pour être sur d'une mise à jour correcte > quelque mois apres. éternel problème... et toujours la même réponse. Sur une Debian, tu installes des paquets Debian. Ensuite, et bien, pas de problème pour les mise-à-jours. Dans le cas très exceptionnel où cela ne serait pas possible (d'installer un paquet Debian, voire de le fabriquer soit même...), tu te crées un point de montage séparé (tu peux prendre /usr/local, il ne sert à rien sous Debian et tu peux même le partager par nfs si ton parc est assez homogène) et tu installes à la main tes logiciels dedans, en prenant soin de bien spécifier dans le ./configure cet endroit comme point d'installation (c'est souvent l'endroit par défaut). Tu peux utiliser un outil comme stow pour t'aider à gérer le bordel qui va invariablement naître de cette méthode. C'est un pis-aller. Bien comprendre que l'on ne doit JAMAIS mélanger un paquet avec un logiciel installé à la main, sinon, c'est fini de ta distribution et de sa robustesse. Le ./configure && make & make install que l'on lit à longueur de temps au début de chaque article dans les journaux est une hérésie sur un système géré par un gestionnaire de paquets (a contrario, cela montre aussi une vision très étroite de l'auteur de l'article qui fait plus du bouche-trou en écrivant cela qu'il n'apporte réellement quelque chose dans son article... vieille habitude journalistique ou incompétence, je laisse au lecteur le soin de conclure...). > Et la distribution Gentoo, je crois, qui compile chaque composants a > t'elle la meme qualité de mise à jour? > Les autres distrbutions ne compillent-elles pas leurs composants ? On m'aurait menti... PK -- Patrice KARATCHENTZEFF STMicroelectronics Tel: 04-76-92-63-81 850, rue Jean Monnet 38926 CROLLES Cedex, France Courriel: [EMAIL PROTECTED]
Re: Debian or not Debian ?
Je suis sur debian depuis que tres récement. J'attendais la woody pour m'y mettre. Ce que tu as écrit là m'a interpelé: mise a jour depuis 5 ou 6 ans avec MAJ de librairies. J'ai utilisé longtemps Suse, notament parce qu'il y a beaucoup d'applications et que c'était la seule au format DVD. Et je n'avais pas de cx internet. Aujourd'hui, Debian contient aussi énormément de paquetages.C'est d'un grand interet pour celui qui n'a pas de connection permanente à internet. J'ai éssayé Mandrake, Redhat et d'autres distributions et mini distribs trouvées dans les magazines: mais vraiment tres rapidement. Si cela fonctionne comme tu le dis pour la MAJ, ben debian est un systeme de grande qualité par rapport aux autres. Maintenant une question me vient à l'esprit: comment faire une mise à jour d'un systeme lorsqu'il y a un certain nombres d'applications que l'on à compilé nous meme. Et plus loin, quelle est la meilleur facon de compiler ces programmes pour être sur d'une mise à jour correcte quelque mois apres. Et la distribution Gentoo, je crois, qui compile chaque composants a t'elle la meme qualité de mise à jour? Freeze --- Quoting Olivier Crouzet <[EMAIL PROTECTED]>: > On Wed, 13 Nov 2002 22:02:34 +0100 > Yannick Roehlly <[EMAIL PROTECTED]> wrote: > > > Le Wed, 13 Nov 2002 14:03:00 +0100 > > Olivier Crouzet <[EMAIL PROTECTED]> a tapoté sur son > > clavier : > > > > > > 2 - les constructeurs qui fournissent des machines > > > > préinstallées le font avec des distribs commerciales. > > > > > > Et au bout de 6 mois tu te prends la tete pour rester à jour > > > aussi bien pour les mises à jour de sécurité que pour le > > > suivi des versions plus récentes. > > > > C'est du vécu ou c'est pour entretenir le mythe Débian ? ;-) > > > Parmi le support proposé par les distributions > > commerciales, n'y a-t-il pas un support de mise à jour ? (je > > n'en sait rien, c'est pour ça que je demande...) > > On peut dire les deux. L'avant dernière fois que j'ai touché à > autre chose que Debian c'était une Mandrake 7.2 je crois. Je me > souviens avoir passé des heures à comprendre que chaque > distribution fondée sur RPM pouvait utiliser des RPMs qui > n'étaient pas compatibles avec les autres. Pour répondre à ta > question sur les outils de MaJ, à l'époque l'outil de 'mise à > jour' se contentait de freezer la machine dès que je le lançais. > J'ai vite décidé de prendre un peu plus de temps et de me lancer > dans l'aventure ! C'est donc du vécu. > > La dernière fois, c'est aujourd'hui. Je viens d'intégrer un > nouveau job et ici on installe Suse. Enfin jusqu'à maintenant > parce que dès que je reçois une nouvelle machine je mets Debian > dessus et je migre le (petit) parc vers Debian aussi. Là c'est > pour entretenir le mythe Debian parce que je n'ai certainement > pas l'intention de jouer avec autre chose pour voir ce que > valent les systèmes de mise à jour et autre ! > > > > > > > Avec Debian, le temps passé pour les mises à jour est > > > ridicule. Tu fais juste un apt-get update puis upgrade. > > > > Il faut quand même faire attention à ce que tu dis apt, > > surtout si tu ne veux pas modifier ta configuration... ;-) > > Bien sûr. > > > > > 4 - On trouve plus difficilement certains pilotes pour > > > > DEBIAN ou tout au moins leurs mise en place est plus > > > > difficile(contrôleurs RAID, gestion d'onduleurs ... etc.). > > > > > > Au contraire, c'est peut-être plus difficile pour les pilotes > > > intégrés dans les autres distribs [...] > > > > Je pense que c'est ça qu'il voulait dire, c'est que les > > noyau des distributions commerciales sont plus patchés et > > donc susceptibles « out of the box » de supporter plus de > > matériel. Récemment j'ai essayé de compiler les sources du > > noyau 2.4.19 Mandrake pour ma Debian car le noyau Debian pose > > des problèmes à mon AHA1542 (vive les dinosaures!!!). Et > > bien il y a pas mal de différences (surtout que les sources > > Mandrake contiennent alsa et lm-sensor). > > Justement, si tu souhaites intégrer un patch plus exotique (Temps > réel, sécurité dans le noyau), Debian devance toutes les autres > distribs (à part probablement des distribs plus spécialisées qui > te fournissent directement ce que tu cherches mais la plupart > du temps avec un base RPM et donc un système de mise à jour > -et de gestion des dépendances- moins avancé). > > Olivier. > > > -- > Olivier Crouzet > a.a.i - JE 2220 > Université de Nantes > > > -- > To UNSUBSCRIBE, email to [EMAIL PROTECTED] > with a subject of "unsubscribe". Trouble? Contact > [EMAIL PROTECTED] > >
Re: Debian or not Debian ?
On Wed, 13 Nov 2002 22:02:34 +0100 Yannick Roehlly <[EMAIL PROTECTED]> wrote: > Le Wed, 13 Nov 2002 14:03:00 +0100 > Olivier Crouzet <[EMAIL PROTECTED]> a tapoté sur son > clavier : > > > > 2 - les constructeurs qui fournissent des machines > > > préinstallées le font avec des distribs commerciales. > > > > Et au bout de 6 mois tu te prends la tete pour rester à jour > > aussi bien pour les mises à jour de sécurité que pour le > > suivi des versions plus récentes. > > C'est du vécu ou c'est pour entretenir le mythe Débian ? ;-) > Parmi le support proposé par les distributions > commerciales, n'y a-t-il pas un support de mise à jour ? (je > n'en sait rien, c'est pour ça que je demande...) On peut dire les deux. L'avant dernière fois que j'ai touché à autre chose que Debian c'était une Mandrake 7.2 je crois. Je me souviens avoir passé des heures à comprendre que chaque distribution fondée sur RPM pouvait utiliser des RPMs qui n'étaient pas compatibles avec les autres. Pour répondre à ta question sur les outils de MaJ, à l'époque l'outil de 'mise à jour' se contentait de freezer la machine dès que je le lançais. J'ai vite décidé de prendre un peu plus de temps et de me lancer dans l'aventure ! C'est donc du vécu. La dernière fois, c'est aujourd'hui. Je viens d'intégrer un nouveau job et ici on installe Suse. Enfin jusqu'à maintenant parce que dès que je reçois une nouvelle machine je mets Debian dessus et je migre le (petit) parc vers Debian aussi. Là c'est pour entretenir le mythe Debian parce que je n'ai certainement pas l'intention de jouer avec autre chose pour voir ce que valent les systèmes de mise à jour et autre ! > > > Avec Debian, le temps passé pour les mises à jour est > > ridicule. Tu fais juste un apt-get update puis upgrade. > > Il faut quand même faire attention à ce que tu dis apt, > surtout si tu ne veux pas modifier ta configuration... ;-) Bien sûr. > > > 4 - On trouve plus difficilement certains pilotes pour > > > DEBIAN ou tout au moins leurs mise en place est plus > > > difficile(contrôleurs RAID, gestion d'onduleurs ... etc.). > > > > Au contraire, c'est peut-être plus difficile pour les pilotes > > intégrés dans les autres distribs [...] > > Je pense que c'est ça qu'il voulait dire, c'est que les > noyau des distributions commerciales sont plus patchés et > donc susceptibles « out of the box » de supporter plus de > matériel. Récemment j'ai essayé de compiler les sources du > noyau 2.4.19 Mandrake pour ma Debian car le noyau Debian pose > des problèmes à mon AHA1542 (vive les dinosaures!!!). Et > bien il y a pas mal de différences (surtout que les sources > Mandrake contiennent alsa et lm-sensor). Justement, si tu souhaites intégrer un patch plus exotique (Temps réel, sécurité dans le noyau), Debian devance toutes les autres distribs (à part probablement des distribs plus spécialisées qui te fournissent directement ce que tu cherches mais la plupart du temps avec un base RPM et donc un système de mise à jour -et de gestion des dépendances- moins avancé). Olivier. -- Olivier Crouzet a.a.i - JE 2220 Université de Nantes
Re: Debian or not Debian ?
Le Wed, 13 Nov 2002 14:03:00 +0100 Olivier Crouzet <[EMAIL PROTECTED]> a tapoté sur son clavier : > > 2 - les constructeurs qui fournissent des machines > > préinstallées le font avec des distribs commerciales. > > Et au bout de 6 mois tu te prends la tete pour rester à jour > aussi bien pour les mises à jour de sécurité que pour le suivi > des versions plus récentes. C'est du vécu ou c'est pour entretenir le mythe Débian ? ;-) Parmi le support proposé par les distributions commerciales, n'y a-t-il pas un support de mise à jour ? (je n'en sait rien, c'est pour ça que je demande...) > Avec Debian, le temps passé pour les mises à jour est ridicule. > Tu fais juste un apt-get update puis upgrade. Il faut quand même faire attention à ce que tu dis apt, surtout si tu ne veux pas modifier ta configuration... ;-) Par contre, je trouve que c'est un point fort d'apt par rapport à urpmi de Mandrake (enfin du temps où je l'utilisais, ça a peut-être changé) : c'est qu'il est beaucoup plus « verbeux » (surtout avec debconf). > > 4 - On trouve plus difficilement certains pilotes pour > > DEBIAN ou tout au moins leurs mise en place est plus difficile > > (contrôleurs RAID, gestion d'onduleurs ... etc.). > > Au contraire, c'est peut-être plus difficile pour les pilotes > intégrés dans les autres distribs [...] Je pense que c'est ça qu'il voulait dire, c'est que les noyau des distributions commerciales sont plus patchés et donc susceptibles « out of the box » de supporter plus de matériel. Récemment j'ai essayé de compiler les sources du noyau 2.4.19 Mandrake pour ma Debian car le noyau Debian pose des problèmes à mon AHA1542 (vive les dinosaures !!!). Et bien il y a pas mal de différences (surtout que les sources Mandrake contiennent alsa et lm-sensor). > > Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de > > DEBIAN. L'enjeu est important. Je suis persuadé que ce serait > > un bon choix pour le long terme. Avec Debian, participez à une grande aventure ! ;-) Ah non, c'est vrai que les décideurs pressés n'aiment pas les aventures... Communautairement, Yannick -- Un journal découpé en morceaux, ça n'intéresse pas une femme. Mais une femme découpée en morceaux, ça intéresse les journaux. Coluche
Re: Debian or not Debian ?
Le Wed, 13 Nov 2002 14:03:00 +0100 Olivier Crouzet <[EMAIL PROTECTED]> a tapoté sur son clavier : > > 2 - les constructeurs qui fournissent des machines > > préinstallées le font avec des distribs commerciales. > > Et au bout de 6 mois tu te prends la tete pour rester à jour > aussi bien pour les mises à jour de sécurité que pour le suivi > des versions plus récentes. C'est du vécu ou c'est pour entretenir le mythe Débian ? ;-) Parmi le support proposé par les distributions commerciales, n'y a-t-il pas un support de mise à jour ? (je n'en sait rien, c'est pour ça que je demande...) > Avec Debian, le temps passé pour les mises à jour est ridicule. > Tu fais juste un apt-get update puis upgrade. Il faut quand même faire attention à ce que tu dis apt, surtout si tu ne veux pas modifier ta configuration... ;-) Par contre, je trouve que c'est un point fort d'apt par rapport à urpmi de Mandrake (enfin du temps où je l'utilisais, ça a peut-être changé) : c'est qu'il est beaucoup plus « verbeux » (surtout avec debconf). > > 4 - On trouve plus difficilement certains pilotes pour > > DEBIAN ou tout au moins leurs mise en place est plus difficile > > (contrôleurs RAID, gestion d'onduleurs ... etc.). > > Au contraire, c'est peut-être plus difficile pour les pilotes > intégrés dans les autres distribs [...] Je pense que c'est ça qu'il voulait dire, c'est que les noyau des distributions commerciales sont plus patchés et donc susceptibles « out of the box » de supporter plus de matériel. Récemment j'ai essayé de compiler les sources du noyau 2.4.19 Mandrake pour ma Debian car le noyau Debian pose des problèmes à mon AHA1542 (vive les dinosaures !!!). Et bien il y a pas mal de différences (surtout que les sources Mandrake contiennent alsa et lm-sensor). > > Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de > > DEBIAN. L'enjeu est important. Je suis persuadé que ce serait > > un bon choix pour le long terme. Avec Debian, participez à une grande aventure ! ;-) Ah non, c'est vrai que les décideurs pressés n'aiment pas les aventures... Communautairement, Yannick -- Un journal découpé en morceaux, ça n'intéresse pas une femme. Mais une femme découpée en morceaux, ça intéresse les journaux. Coluche
Re: Debian or not Debian ?
* Olivier Crouzet <[EMAIL PROTECTED]> [2002-11-13 14:03] : [...] > Au contraire, c'est peut-être plus difficile pour les pilotes > intégrés dans les autres distribs mais dès qu'on cherche des > pilotes ou fonctionnalités plus avancés ou récents, donc qui ne > sont intégrés nulle part, la facilité est déconcertante sous > Debian. Et quand on a pris l'habitude de recompiler ses noyaux > sous Debian, ca devient presqu'aussi facile que de faire apt-get > install openoffice... Alors que les pilotes soient intégrés dans > les autres distribs devient insignifiant. Pour corroborer ce que tu dis, j'ai fait pas mal de test pour l'ACPI récemment et je n'ai pas eu trop de mal pour compiler environ une douzaine de noyaux différents patchés pour savoir quels patches fonctionnent bien avec mon portable, puis à les installer et désinstaller. C'est juste pas très rapide (sur un Duron 950) à la compil. > > Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de > > DEBIAN. L'enjeu est important. Je suis persuadé que ce serait > > un bon choix pour le long terme. > > Tu peux peut-etre aussi considérer la facilité de création d'un > environnement chrooté sous Debian mais je ne me souviens pas du > nom du logiciel qui facilite ça. Question sécurité c'est aussi Tu dois penser à debootstrap qui est déconcertant de facilité à utiliser. Fred
Re: Debian or not Debian ?
On Mon, 11 Nov 2002 12:27:24 +0100 Webmaster MPS <[EMAIL PROTECTED]> wrote: > 1 - Les sociétés de services travaillent surtout avec des > distribs commerciales. C'est pour ça qu'elles coulent :-) Plus sérieusement, voir ma réponse au point 2. > 2 - les constructeurs qui fournissent des machines > préinstallées le font avec des distribs commerciales. Et au bout de 6 mois tu te prends la tete pour rester à jour aussi bien pour les mises à jour de sécurité que pour le suivi des versions plus récentes. Avec Debian, le temps passé pour les mises à jour est ridicule. Tu fais juste un apt-get update puis upgrade. > 3 - Ces constructeurs ne garantissent pas la compatibilité > avec DEBIAN. Comme dit précédemment, tout matériel supporté par un Linux l'est aussi potentiellement par toutes les distribs. C'est juste une question d'intégration dans le noyau ou de compilation des modules. Debian fait ici la différence en ce qui concerne la facilité avec laquelle on peut compiler noyau et modules et les intégrer dans un paquet. Lorsque ces drivers sont aussi absents des autres distribs (parce que trop récents), il est beaucoup plus facile de les intégrer à un noyau sous Debian. Sans parler du redéploiement du noyau et des modules sur les autres machines du parc en ouvrant une archive apt interne. > 4 - On trouve plus difficilement certains pilotes pour > DEBIAN ou tout au moins leurs mise en place est plus difficile > (contrôleurs RAID, gestion d'onduleurs ... etc.). Au contraire, c'est peut-être plus difficile pour les pilotes intégrés dans les autres distribs mais dès qu'on cherche des pilotes ou fonctionnalités plus avancés ou récents, donc qui ne sont intégrés nulle part, la facilité est déconcertante sous Debian. Et quand on a pris l'habitude de recompiler ses noyaux sous Debian, ca devient presqu'aussi facile que de faire apt-get install openoffice... Alors que les pilotes soient intégrés dans les autres distribs devient insignifiant. > > Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de > DEBIAN. L'enjeu est important. Je suis persuadé que ce serait > un bon choix pour le long terme. Tu peux peut-etre aussi considérer la facilité de création d'un environnement chrooté sous Debian mais je ne me souviens pas du nom du logiciel qui facilite ça. Question sécurité c'est aussi important et probablement plus rapide à mettre en place que sous une autre distribution. Olivier. -- Olivier Crouzet a.a.i - JE 2220 Université de Nantes
Re: Debian or not Debian ?
Webmaster MPS a écrit: Bonjour à tous, Surtout n'allez pas croire que je veux lancer un troll... Je fais partie d'un groupe de travail dans une administration dont la mission est d'étudier la migration du parc de serveurs NT (1500) vers Linux. Bien que conscients de certaines qualités de DEBIAN, la plupart des membres jugent préférable d'adopter une distribution commerciale. Voici les raisons le plus souvent invoquées. 1 - Les sociétés de services travaillent surtout avec des distribs commerciales. Dans ma société, j'ai imposé la debian en prenant une société spécialisée dans cette distrib. (Alvôve pour ne pas la nommer :) )pour le support et de certaines questions pointues que l'on peut se poser en cas de problème Les sociétés comme Dell ou compaq livre une RedHat avec ses machines, le support qu'il propose est plus que décevant, de plus si tu veux mettre ne place une architecture plus compliquée et sécurisée, tu peux faire appelle au cabinet de consultant HSC 2 - les constructeurs qui fournissent des machines préinstallées le font avec des distribs commerciales. 3 - Ces constructeurs ne garantissent pas la compatibilité avec DEBIAN. 4 - On trouve plus difficilement certains pilotes pour DEBIAN ou tout au moins leurs mise en place est plus difficile (contrôleurs RAID, gestion d'onduleurs ... etc.). Pour les points 3 et 4 les pilotes sont liés au noyau dans no comment. Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de DEBIAN. L'enjeu est important. Je suis persuadé que ce serait un bon choix pour le long terme. Merci à tous. @+ Nécho
Re: Debian or not Debian ?
On Mon, Nov 11, 2002 at 12:27:24PM +0100, Webmaster MPS wrote: > Surtout n'allez pas croire que je veux lancer un troll... Mais non mais non :-) > 1 - Les sociétés de services travaillent surtout avec des distribs > commerciales. > 2 - les constructeurs qui fournissent des machines préinstallées le font > avec des distribs commerciales. > 3 - Ces constructeurs ne garantissent pas la compatibilité avec DEBIAN. Ce ne sont pas des arguments. À ce compte là, on finit par installer du Microsoft, pour exactement les même raisons. 1. Une société de service serieuse veut des clients. Si les clients veulent Debian, ils iront avec (ceci n'est qu'une supposition) 2. Pas de commentaire sur ce point là, sinon qu'aucune société que je connaisse ne garde les logiciels pré-installés 3. Si du matériel est compatible avec RedHat (puisque c'est sans doute de celle la qu'il s'agit), il n'a pas de raison de n'être pas compatible avec Debian. Le matériel est géré par le noyau, qui est assez independant de la distribution. De toute façon, Debian dispose des noyaux les plus modernes. > 4 - On trouve plus difficilement certains pilotes pour DEBIAN ou tout au > moins leurs mise en place est plus difficile (contrôleurs RAID, gestion > d'onduleurs ... etc.). Même point que le précédent, on parle du noyau. (D'ailleurs, si à la rigueur un pilote ne marche vraiment qu'avec un noyau patché par RedHat, il est parfaitement possible de faire tourner une Debian avec un noyau RedHat). > Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de DEBIAN. L'enjeu est > important. Je suis persuadé que ce serait un bon choix pour le long terme. En faveur, la mise à jour. Il est très difficile de garder une RedHat à jour, alors que garder une Debian à jours est assez simple. Surtout après quelques années, la différence s'accroit: Récement, voulant installer Xnest sur une RedHat, les nouveaux paquets Xnest sur redhat.com dépendent de nouvelles librairies qui peut-être dépendent d'autre choses (je sais pas, j'ai abandonné). Sur une Debian, le problème existe également (au grand désespoir de Georges), mais au moins apt fera l'installation _automatique_ de _toutes_ les dépendances, et en général ça marche bien. A priori, Gentoo gère également correctement les dépendances, mais le concept de tout recompiler n'est peut-être pas génial pour un parc d'entreprise... Bonne chance! Y.
Debian or not Debian ?
Bonjour à tous, Surtout n'allez pas croire que je veux lancer un troll... Je fais partie d'un groupe de travail dans une administration dont la mission est d'étudier la migration du parc de serveurs NT (1500) vers Linux. Bien que conscients de certaines qualités de DEBIAN, la plupart des membres jugent préférable d'adopter une distribution commerciale. Voici les raisons le plus souvent invoquées. 1 - Les sociétés de services travaillent surtout avec des distribs commerciales. 2 - les constructeurs qui fournissent des machines préinstallées le font avec des distribs commerciales. 3 - Ces constructeurs ne garantissent pas la compatibilité avec DEBIAN. 4 - On trouve plus difficilement certains pilotes pour DEBIAN ou tout au moins leurs mise en place est plus difficile (contrôleurs RAID, gestion d'onduleurs ... etc.). Je suis donc à la recherche d'argumentaires en faveur de DEBIAN. L'enjeu est important. Je suis persuadé que ce serait un bon choix pour le long terme. Merci à tous.