Re: [OSM-talk-fr] Parcourir toutes les routes d'une commune

2016-10-06 Par sujet Stéphane Péneau

Je suis sur une bonne piste.

Overpass Turbo -> highway=* in nomdelacommune
Josm, un peu de nettoyage puis export en geojson
import dans Qgis (linestring uniquement)
Application du plugin chinese postman
Export GPX avec force track/route activé, et en ne prenant que les 
linestrings.


Crash test demain à Montreuil-en-Touraine pour l'OPL.

Stf

Le 04/10/2016 à 22:51, Stéphane Péneau a écrit :

Oui, c'est ça, c'est le problème du postier chinois !!

Multiroute n'est pas adapté.

J'ai essayé le plugin Qgis (le plugin est caché dans les plugs 
expérimentaux), et c'est mieux.
Il m'indique à chaque fois un tracé de moins d'1km, mais je vois bien 
un parcours qui semble réaliste.
En revanche, lorsque j'exporte en gpx, et que je l'ouvre dans OsmAnd, 
ce dernier ne me propose rien de cohérent, malgré les différents 
exports que j'ai tentés, route, waypoint, track, etc..


Je ne sais pas si c'est le plugin qui ne fonctionne pas correctement, 
mes choix d'exports qui sont mauvais, ou OsmAnd qui me fait des blagues.


Vincent,
Et bien, c'était courageux de faire ça de cette façon.
On pourra regarder, mais j'en aurai besoin dès le vendredi, et en 
voiture je préfère de pas quitter la route des yeux pour regarder un 
plan papier.



Le 04/10/2016 à 22:32, Vincent de Château-Thierry a écrit :

Bonsoir,

Le 04/10/2016 à 21:22, Frédéric Rodrigo a écrit :

Le 04/10/2016 à 19:14, didier2020 a écrit :

Le mardi 04 octobre 2016 à 19:01 +0200, Stéphane Péneau a écrit :


Si vous deviez parcourir toutes les routes d'une commune, comment 
est-ce

que vous vous y prendriez ?

On part du principe qu'on met de côté tout ce qui est highway=path ou
track pour conserver les routes adaptées aux voitures.

Je peux facilement récupérer ces routes dans Josm avec un requête
overpass, puis faire quelques corrections, comme ajouter les 
routes qui

sont très légèrement au-delà des limites admin, mais ensuite, comment
trouver le parcours le plus court  et être guidé, depuis OsmAnd par
exemple.

J'avoue que je sèche.


J'ai rencontré exactement ce problème en cherchant à parcourir toutes 
les rues de Clermont-Fd (en 2012). J'ai géré ça de façon artisanale 
(litote). J'ai divisé la ville en secteurs, globalement en prenant 
appui sur les grands axes. J'ai ensuite imprimé via Maposmatic chaque 
secteur séparément, sur du A4. Et j'ai composé ma tournée, sur une 
semaine, en balayant les secteurs un par un. Balayer signifiait : 
parcourir toutes les voies d'un secteur, en les raturant sur mon 
exemplaire papier pour identifier simplement le reste à faire. L'idée 
était de ne pas sortir d'un secteur tant que tous les axes n'étaient 
pas crayonnés. J'ai prévenu que c'était artisanal ;)
Au final j'estime à facilement un quart du temps de la tournée le 
temps dédié, à l'arrêt, à décider des quelques prochaines rues à 
parcourir, avec en cible le souhait de minimiser les passages 
multiples sur un même axe. Un bon casse-tête ! Plus facile à traiter 
à Manhattan ou... Levallois-Perret :

http://www.openstreetmap.org/relation/86985#map=15/48.8946/2.2874

Le première application pourrait se faire ce week-end pour 
l'opération

libre de montreuil-en-touraine


Ce WE Stéphane on bricolera ça en vélo ;)

vincent

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Re: [OSM-talk-fr] [activation hotosm] Hurricane Matthew Task 2195

2016-10-06 Par sujet Blake Girardot
I agree, experienced UAV and local operators would be great.

HOT does not coordinate any UAV missions in disaster situations, that
is handled by UAViators Humanitarian UAV Network as far as I
understand things and have already seen them mentioned as providing
coordination for Hurricane Matthew missions. Anyone flying UAV
missions or offering UAV services should contact them and let them
know of their availability or mission plans.

My understanding further is that OpenAerialMap will be used to index
and display imagery collected as part of that. However OAM is glad to
index and provide access to any UAV imagery collected properly in a
crisis situation.

Regards,
Blake

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Re: [OSM-talk-fr] [activation hotosm] Hurricane Matthew Task 2195

2016-10-06 Par sujet nicolas chavent
Hey there,

At that stage of HurricaneMatthew response, can we know the status on
Fred's proposal.

Fred has a unique experience and most robust experience within the HOT
community and the HOT US Inc organization when it comes to
Haiti : multi years of work experience as GIS Officer for IOM right after
2010 quake working closely with OSM data and communities in a variety of
GIS themes.
Imagery : multi years of work with UNOSAT prior 2010 quake.
UAV : Very first IM/GIS/RS Officer to use efficiently, timely UAV (Sensefly
Ebee/pix4d) for damage assessment with a team of local Haitian.
TGISers/mappers/Dronists both IOM staffs and Haitian OSM community members
at the event of the Hurricane Sandy [1,2,3,4]. Fred had been supporting the
development of drone-based capacities within IOM and at community level.
Fred and the Haitian UAV collective have by far the largest experience of
using drones in Haiti. Their expertise and experience spans imagery
handling, imagery hosting (with OSMFrance) for OSM mapping and thorough
modeling/analysis. They're a unique asset for this response.

They're the dream team (with equipments at hands) on standby to get local
UAV OSM and opendata Haitian communities generating post disaster UAV
imagery for Cyclone Matthew in a coordinated way. Fred did activate the
Charter for Hurricane Sandy in 2012. They communicated in a timely fashion
to be able to do for Cyclone Matthew what they have been doing well prior
and after Hurricane Sandy (2012) response.

It would be great to know if we can count on their contributions for this
response when various communities from the Humanitarian/Development sectors
and the OSM community are responding.

Thanks
Nicolas

[1] : https://en.wikipedia.org/wiki/Hurricane_Sandy
[2] :
http://drones.fsd.ch/en/2016/06/03/case-study-no-8-high-resolution-uav-imagery-for-camp-management-in-haiti/
[3] :
https://irevolutions.org/2014/07/09/uavs-for-disaster-risk-reduction-haiti/
[4] : https://www.youtube.com/watch?v=Oou32o-jR0M



On Sun, Oct 2, 2016 at 12:50 PM, FredM  wrote:

> Dear all,
>
> Strange I cannot open your link;
>
> Sending back again http://tasks.hotosm.org/project/2195
>
> In haiti right now, in stand by as OSM contributor + 1 uav ebee + 2
> phantom 3 (3 batteries).
>
> Ready to activate international charter as I have done it for sandy.
>
> All the best FredM
>
> On 02/10/2016 06:29, Kunce, Dale wrote:
>
> I just looked at the 8pm update from NHC and Matthew just tacked east and
> is likely to make a direct hit of Haiti.
>
>
>
> http://www.nhc.noaa.gov/refresh/graphics_at4+shtml/025316.shtml?3-daynl
>
>
>
> I've looked over map in the area and the roads are fairly good but
> buildings and other landmarks are not well mapped. I think at this time its
> worth putting out a preemptive mapping tasks for the South (Sud) admin area
> that is most likely to get hit in roughly 48 hours or so. Given the
> potential for life threatening rainfall and floods.
>
>
>
> I went ahead and published tasks http://tasks.hotosm.org/project/2195/
>
>
>
> The American Red Cross is likely to respond to any significant event in
> Haiti or Jamaica. At this point we are only preparing and have not made a
> decision to deploy any staff or resources.
>
>
>
>
>
>
>
> Je viens de regarder à la mise à jour de 20 heures de NHC et Matthew est
> simplement cloué et est susceptible de faire un coup direct d'Haïti.
>
>
>
> http://www.nhc.noaa.gov/refresh/graphics_at4+shtml/025316.shtml?3-daynl
>
>
>
> Je l'ai regardé sur la carte dans la région et les routes sont assez bons, 
> mais les bâtiments et autres monuments ne sont pas bien cartographiés. Je 
> pense à ce moment sa peine de mettre sur une des tâches de cartographie de 
> préemption pour le Sud (Sud) zone d'administration qui est le plus 
> susceptible d'être touché dans environ 48 heures ou plus. Compte tenu du 
> potentiel pour la vie des précipitations et des inondations menaçant.
>
>
>
> Je suis allé de l'avant et publié tâches http://tasks.hotosm.org/
> project/2195/
>
>
>
> La Croix-Rouge américaine est susceptible de répondre à tout événement
> important en Haïti ou de la Jamaïque. À ce stade, nous ne préparons et n'a
> pas pris la décision de déployer de personnel ou de ressources.
>
>
>
>
>
> —
>
> *Dale Kunce* | Global Lead ICT & Analytics  | International Services |
> American Red Cross | Cell 510.842.7523 | Skype dkunce​
> --
> You received this message because you are subscribed to the Google Groups
> "Activation Working Group" group.
> To unsubscribe from this group and stop receiving emails from it, send an
> email to activation+unsubscr...@hotosm.org.
> To post to this group, send email to activat...@hotosm.org.
> To view this discussion on the web visit https://groups.google.com/a/
> hotosm.org/d/msgid/activation/86CD141A-07E3-4BFC-8F89-
> 3EABEF10033B%40redcross.org
> 

Re: [OSM-talk-fr] Conflit entre les sources et le terrain sur une limite intercommunale

2016-10-06 Par sujet Philippe Verdy
Je vois des "old" partout. Pas convaincu qu'on ait un accès direct aux
données actualisées (à moins de 5 ou 10 ans; ceci dit le cadastre tel qu'il
est publié n'est souvent pas non plus à jour depuis des années concernant
l'at des propriétés et constructions).

Si on veut des données récentes il faut aller leur demander directement
pour une zone précise mais il doit y avoir des données privées tenues
secrètes (accessibles seulement par les ayant-droits légitimes, le fisc, la
justice, ou des agents assermentés tenus au secret professionnel). De plus
il y a des délais pour les déclarations obligatoires en cas de changement
ou demandes d'autorisation pour ces changements. On n'a de données récentes
que temporairement en cas d'enquête un appel d'offres pour un marché
public, ou pour les permis de construire pendant l'exécution des travaux,
mais juste ce qui est nécessaire pour conduire ou contrôler ces travaux
(qui ne portent pas nécessairement sur la totalité de la parcelle

Le 6 octobre 2016 à 11:57, Romain MEHUT  a écrit :

> Le 6 octobre 2016 à 11:54, Philippe Verdy  a écrit :
>
>
>> Je suis aussi d'accord que ces numéros de parcelles d'exploitation sont
>> utiles dans OSM s'ils sont visibles sur le terrain, mais pas sûr que l'ONF
>> les publie même dans une forêt domaniale publique.
>>
>
> Si
> ONF - Forêts publiques :
> wms:http://ws.carmencarto.fr/WMS/105/ONF_Forets_old?language
> =fre&FORMAT=image/jpeg&VERSION=1.1.1&SERVICE=WMS&
> REQUEST=GetMap&LAYERS=Forets_Publiques&STYLES=&SRS={proj}&
> WIDTH={width}&HEIGHT={height}&BBOX={bbox}
>
> ONF - Parcelles forestières :
> wms:http://ws.carmencarto.fr/WMS/105/ONF_Forets_old?language
> =fre&FORMAT=image/jpeg&VERSION=1.1.1&SERVICE=WMS&
> REQUEST=GetMap&LAYERS=Parcelles_Forestieres&STYLES=&SRS={
> proj}&WIDTH={width}&HEIGHT={height}&BBOX={bbox}
>
> ___
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Re: [OSM-talk-fr] Conflit entre les sources et le terrain sur une limite intercommunale

2016-10-06 Par sujet Philippe Verdy
Le 6 octobre 2016 à 11:34, Romain MEHUT  a écrit :

> Sauf qu'à ce jour aucun rendu ne permet d'afficher les numéros de
> parcelles (exemple zone en cours de correction
> http://www.openstreetmap.org/#map=16/48.6279/5.6202) à moins de tricher
> sur les tags (http://www.openstreetmap.org/#map=17/48.53749/5.65364).
>

Berk: ces numéros sont dans des "name=*" (même pas des ref=*). Si le but
est le repérage ce serait mieux tout bonnement avec ce qu'on a fait pour
les points kilométriques.

D'ailleurs sur les plans forestiers, les parcelles sont souvent numérotées
de façon métrique, en mesurant depuis un point marqué sur une route
forestière: c'est bien plus facile ensuite de redécouper selon les besoins
d'exploitation (par exemple après une tempête, il faut nettoyer les arbres
morts, éliminer les quelques arbres restant, et replanter une partie; ou
bien suite à une commande de bois, une partie d'une parcelle est abattue,
le reste va rester debout pendant des années mais la zone abattue va être
souvent regroupée avec d'autres parcelles voisines s'il s'agit de les
replanter simultanément. La numérotation métrique est celle des bornes de
repérage (mais ces bornes ne sont pas nécessairement numérotées, ce peut
être juste un repère visuel, un simple plot de ciment planté, ou la
position d'une clôture provisoire (qui sera enlevée plus tard quand les
arbres seront assez grands pour être marqués ou quand une coupe d'éclaircie
aura lieu permettant de planter un plot). Ces repères ne sont souvent pas
très visibles et peu adaptés au repérage du promeneur qui ne sait pas où
les attendre (contrairement aux exploitants), ils peuvent par exemple
n'indiquer que l'année de plantation ou un code identifiant l'espèce
plantée ou le code d'un propriétaire ou d'une copropriété en indivision
pour les forêts en multipropriétés exploitées en commun, ceux-ci pouvant
s'arranger entre eux pour échanger des droits d'exploitation ou pour
participer aux travaux d'entretien).

Pratiquement toutes nos forêts en France sont gérées, il y a très peu de
forêt naturelle même dans les forêts domaniales (sauf en Guyane, en
Nouvelle-Calédonie et dans quelques grands parcs naturels autour des
volcans des Antilles ou de la Réunion, bien que là aussi on trouve des
forêts gérées). On peut décider d'en recréer, dans les plus grands parcs
naturels (et laisser alors faire la nature) mais c'est quasi impossible en
métropole à cause de la densité trop forte en habitants, voiries ouvertes
au public, installations agricoles/commerciales/industrielles, à protéger
tout autour. Les surfaces sont globalement réduites, la forêt est donc
rationalisée, on ne la laisse pas évoluer naturellement, c'est l'homme qui
la cultive et la planifie un peu partout depuis des siècles et l'home qui
choisit les espèces à planter ou sélectionner.
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Re: [OSM-talk-fr] Conflit entre les sources et le terrain sur une limite intercommunale

2016-10-06 Par sujet Romain MEHUT
Le 6 octobre 2016 à 11:54, Philippe Verdy  a écrit :


> Je suis aussi d'accord que ces numéros de parcelles d'exploitation sont
> utiles dans OSM s'ils sont visibles sur le terrain, mais pas sûr que l'ONF
> les publie même dans une forêt domaniale publique.
>

Si
ONF - Forêts publiques :
wms:http://ws.carmencarto.fr/WMS/105/ONF_Forets_old?
language=fre&FORMAT=image/jpeg&VERSION=1.1.1&SERVICE=WMS
&REQUEST=GetMap&LAYERS=Forets_Publiques&STYLES=&SRS={
proj}&WIDTH={width}&HEIGHT={height}&BBOX={bbox}

ONF - Parcelles forestières :
wms:http://ws.carmencarto.fr/WMS/105/ONF_Forets_old?
language=fre&FORMAT=image/jpeg&VERSION=1.1.1&SERVICE=WMS
&REQUEST=GetMap&LAYERS=Parcelles_Forestieres&STYLES=&
SRS={proj}&WIDTH={width}&HEIGHT={height}&BBOX={bbox}
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Re: [OSM-talk-fr] Conflit entre les sources et le terrain sur une limite intercommunale

2016-10-06 Par sujet Philippe Verdy
Le 6 octobre 2016 à 10:59, David Marchal  a écrit :

> En parlant des numéros de parcelle (dont je me doutais qu'elle ne
> correspondaient pas aux parcelles cadastrales ; merci de me l'avoir
> confirmé), les données de l'ONF sont-elles assez fiables pour être
> utilisées directement sans indication contraire, ou leur qualité
> nécessite-t-elle de toujours confirmer sur place avant de les utiliser ?
> Certes, l'intérêt en est plus limité, mais, en forêt, les avoir sur la
> carte alors qu'ils sont l'indication la plus souvent présente sur place me
> semble très pratique pour l'orientation : si elle montre ces numéros et
> qu'on est à l'angle des parcelles 3, 4, 7 et 9, on sait d'emblée où on se
> trouve sur la carte.
>
Je suis aussi d'accord que ces numéros de parcelles d'exploitation sont
utiles dans OSM s'ils sont visibles sur le terrain, mais pas sûr que l'ONF
les publie même dans une forêt domaniale publique. Pour les parcelles
privées, ce sont les (co-)exploitants privés qui décident des numéros et de
la façon dont ils vont diviser ou regrouper les parcelles cadastrales qui
sont leur propriété selon ce qu'ils veulent planter dessus. C'est
exactement comme les champs agricoles en fait qui sont souvent très
éloignés des parcelles cadastrales.

Il est normal que pour des plantations d'arbres qui vont rester là pendant
des décennies, il faille repérer sur le terrain les parcelles
d'exploitation pour savoir ce qui est planté dessus, et guider les
bucherons et ouvriers forestiers (c'est le but premier, avant même de
guider le public s'il est autorisé à y pénétrer, seulement c'est un
marquage assez technique et pas garanti et qui ne sera jamais non plus
repéré dans le cadastre de façon pérenne, au contraire des routes
forestières et des éclaircies/coupe-feux réglementaires au moins entre les
limites de propriétés et le long des routes forestières mais pas sur les
limites de parcelles cadastrales si elles sont "remembrées").

De toute façon dans OSM on ne taguera pas les parcelles cadastrales (qui
sont très fortement découpées sans que cela corresponde à quelque chose de
physiquement marqué sur le terrain ni à l'état actuel des propriétés), mais
tout au plus les limites de zones cadastrales quand elles forme des entités
considérées comme des "quartiers" ou des unités statistiques. On fait la
même chose pour ignorer les découpages de batiments dans le cadastre (suite
à des extensions successives ou parce qu'il y avait une limite de parcelle
cadastrale au travers qui était dans le passé une ancienne limite de
propriété: ces découpages ne sont dans encore dans le cadastre pour pouvoir
remonter le temps en cas de contestation des droits de propriété ou de la
fiscalité

(Cependant au delà de quelques années, les propriétés occupées ne sont plus
contestables, et le cadastre ferait bien d'être nettoyé de découpes
définitivement obsolètes; les extensions de bâtiments quand elles ne sont
plus discernables et leur propriétaire ou locataire occupant légal ne peut
être distingué n'ont plus lieu d'être aussi, même si la construvtion a
empiété sur la propriété d'un voisin ou le domaine public et qu'il n'y a
pas eu de contestation à temps par une action judiciaire dans les formes
prévues par la loi, ou si la loi ne prévoit pas des cas de propriété
inaliénable, telle que la loi sur le littoral, ou qu'il n'existe pas non
plus de cas d'expropriation motivée par un cas de danger ou péril imminent:
déstabilisation des sols, risques de chutes de pierre, glissement de
terrain, risque inondation/submersion, pollution sévère, pour lesquelles la
collectivité peut et doit couvrir une partie des frais subis par les
propriétaires et occupants, par une expropriation en bonne et due forme et
une indemnisation du préjudice, qui se réglera souvent devant un tribunal
administratif et avec les assurances et fonds de garantie légaux).

Le droit de l'occupant est pris en compte et prévaut en justice: passé
quelques années, l'occupation devenant propriété pleine (on ne peut pas
remonter indéfiniment le passé, la prescription est inscrite dans nos lois
pour ces questions purement civiles, et en fait la "propriété inaliénable"
n'existent pas en France, pas même pour l'Etat, si le propriétaire légitime
a négligé de manifester ses droits pendant trop d'années ; après ça l'Etat
s'il veut récupérer "son" bien devra utiliser une procédure
d'expropriation, et indemniser l'occupant devenu légitime aussi bien sur le
foncier que le bâti et l'usage ou la perte d'exploitation, en tenant compte
des prix du marché et des valeurs locatives légales).

Concernant les célèbres "paillottes" apparues sur les plages dans les
années 1970 et récemment évacuées de force, l'Etat a longtemps affirmé ses
droits bien avant leur prescription, même si ensuite il lui a fallu des
années pour finaliser les procédures de recours juridiques lancés par les
occupants, mais l'Etat ne peut pas revenir sur des occupations du littoral
datant "d'avant-guerre" (et surtout quand la loi litto

Re: [OSM-talk-fr] Conflit entre les sources et le terrain sur une limite intercommunale

2016-10-06 Par sujet Romain MEHUT
Bonjour,

Le 6 octobre 2016 à 10:59, David Marchal  a écrit :

> En parlant des numéros de parcelle (dont je me doutais qu'elle ne
> correspondaient pas aux parcelles cadastrales ; merci de me l'avoir
> confirmé), les données de l'ONF sont-elles assez fiables pour être
> utilisées directement sans indication contraire, ou leur qualité
> nécessite-t-elle de toujours confirmer sur place avant de les utiliser ?
> Certes, l'intérêt en est plus limité, mais, en forêt, les avoir sur la
> carte alors qu'ils sont l'indication la plus souvent présente sur place me
> semble très pratique pour l'orientation : si elle montre ces numéros et
> qu'on est à l'angle des parcelles 3, 4, 7 et 9, on sait d'emblée où on se
> trouve sur la carte.
>
Sauf qu'à ce jour aucun rendu ne permet d'afficher les numéros de parcelles
(exemple zone en cours de correction
http://www.openstreetmap.org/#map=16/48.6279/5.6202) à moins de tricher sur
les tags (http://www.openstreetmap.org/#map=17/48.53749/5.65364).

Romain
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Re: [OSM-talk-fr] Conflit entre les sources et le terrain sur une limite intercommunale

2016-10-06 Par sujet David Marchal
Tant que le cadastre donne les noms, je les utilise, mais les noms cadastraux 
ne correspondent souvent plus à la situation actuelle, mais à celle qui avait 
cours il y a des lustres (« Pré la Fauche », « La Jonchère », « La Pointière ») 
; par ailleurs, le cadastre ne donne pas toujours le nom utilisé par les 
habitants, qui devrait primer sur le cadastre. Enfin, les autochtones désignent 
souvent par un nom un bois qui recoupe plusieurs lieux-dits du cadastre, et ce 
nom n'est parfois même pas celui d'un des lieux-dits cadastraux couverts par le 
bois (par exemple, le bois des Rappes qui correspond en fait aux lieux-dits 
cadastraux « La Jonchère » et « La Meix »). Certes, il y a la visite sur place, 
mais ça n'est pas toujours possible car certains bois sont d'accès réservé ou 
privé et, en zone rurale, les noms des bois sont rarement indiqués sur place. 
Quant à l'utilité de mettre ces noms, s'ils existent, il y en a une à mon sens, 
comme pour tous les toponymes : il est plus pratique de parler du bois de 
Ravenel que du « petit bois à l'est des ruines de la ferme du Baufroy, sur le 
territoire de Mirecourt ».


Pour l'établissement de traces en forêt, je comptais attendre l'hiver, une fois 
que les feuilles ne seront plus sur les arbres pour dégrader le signal, et je 
recouperai avec l'imagerie satellite pour affiner ; les branches et les 
résineux diminueront toujours le signal, mais, avec le recoupement avec 
l'imagerie, je pense que ça suffira.


En parlant des numéros de parcelle (dont je me doutais qu'elle ne 
correspondaient pas aux parcelles cadastrales ; merci de me l'avoir confirmé), 
les données de l'ONF sont-elles assez fiables pour être utilisées directement 
sans indication contraire, ou leur qualité nécessite-t-elle de toujours 
confirmer sur place avant de les utiliser ? Certes, l'intérêt en est plus 
limité, mais, en forêt, les avoir sur la carte alors qu'ils sont l'indication 
la plus souvent présente sur place me semble très pratique pour l'orientation : 
si elle montre ces numéros et qu'on est à l'angle des parcelles 3, 4, 7 et 9, 
on sait d'emblée où on se trouve sur la carte.


De : Philippe Verdy 
Envoyé : mercredi 5 octobre 2016 17:24
À : Discussions sur OSM en français
Objet : Re: [OSM-talk-fr] Conflit entre les sources et le terrain sur une 
limite intercommunale

Les forêts domaniales incluent souvent plusieurs bois ayant des noms locaux 
(qu'on retrouve dans le cadastre des communes concernées).

De plus les numéros de parcelles forestières ne correspondent pas 
nécessairement aux parcelles cadastrales. Ce sont des parcelles d'exploitation, 
qui servent à planifier les plantations, élagages, éclaircies, nettoyages, 
abattages ou des programmes spécifique de protection ou sélections d'espèces, 
avec parfois des périmètres traités spécialement (nichages, plantes rares, 
champignonnières). Une fois les parcelles acquises par un domaine, elles s'y 
intègrent dans un plan plus global de gestion et les anciennes "frontières" 
cadastrales disparaissent au sol au profit des plantations et des nécessités de 
protection (qui vont évoluer avec le temps selon la colonisation et l'age/les 
hauteurs des espèces plantées).

Dans les parcelles, les arbres les plus remarquables où ayant certaines 
caractéristiques pour leur valeur sont également souvent marqués/numérotés pour 
signaler clairement ceux qui doivent être gardés par les coupes d'éclaircie, et 
on trouve aussi des zones où des arbres morts/abattus sont conservés sur place 
pour constituer des abris pour animaux ou pour des insectes polinisateurs 
(selon les programmes concertés avec des organisations tierces, publiques ou 
privés).

Ce qui est plus stable ce sont les panneaux de repérage dans les routes 
forestières dont le sol est clairement aménagé pour les véhicules, cyclistes et 
promeneurs. Là on peut trouver des noms de lieux-dits (carrefours forestiers) 
et des aires de service à leur disposition (aires de pique-nique, parkings) des 
indicateurs directionnels, et des distances. En sous-bois et lors de périodes 
de travaux ou après un incident climatique, il n'y a rien de stable, des 
clôtures peuvent être remises pour interdire pendant quelques saisons ou années 
une parcelle d'exploitation aux promeneurs/chasseurs/pêcheurs et signaler 
certains dangers. On ne les voit pas avec l'imagerie aérienne (non datée 
précisément) et même des marcheurs expérimentés peuvent ne pas tout voir, les 
marquages sont conçus et connus d'abord par et pour les exploitants sur le 
terrain, avec les offices forestiers et la sécurité civile, qui gèrent leurs 
propres cartes précises mais ne les publient pas (ils ont autre chose à faire 
et peu de moyen à consacrer à ça).

En sous-bois votre GPS ne sert souvent pas à grand-chose, il faut surtout se 
fier à l'observation directe sur place et respecter la signalisation quand il y 
en a pour le public, et faire preuve de bon sens pour revenir sur un chemin 
balisé,