> 
> Primo : Le projet de loi actuel ne tient pas compte
> des couvertures
> d'événements de masse et c'est (pour quelque temps)
> encore très bien ainsi.
> En effet, la lourdeur administrative des divers
> organismes gouvernementaux
> ne servirait qu'à rendre plus difficile et complexe
> encore l'accès aux soins
> de première ligne.  En effet, Québec Secours, les
> brigades de l'Ambulance
> Saint-Jean et la Croix-Rouge, sans compter les
> innombrables autres
> organismes privés que j'oublie ici,

Medix, Evolusoins, et j'en passe.

 rendent
> actuellement et bénévolement un
> service de premiers intervenant qui n'a pas, jusqu'à
> présent, fait couler
> trop d'encre à la suite de mauvaises interventions. 
> Le système semble donc
> fonctionner adéquatement et personnellement, j'aime
> bien " ne toucher à rien
> lorsque ça fonctionne! "

Ah bon. Je pense que la notion de "Ca fonctionne parce
que ca ne fait pas couler d'encre" est pour le moins
tres aleatoire. S'il fallait ne s'en tenir qu'au
nombre de publications journalistiques, on ne saurait
jamais la verite, ni tous les points pertinents aux
problemes. 

Aussi, il y a les le problemes des services de
secouristes qui incluent, sans vraiment de formation
adequate, des gestes medicaux restreints (injection
d'epi, ASA, Nitro) sans qu'il n'y ait vraiment de
controle sur ce qui se fait a ce niveau.


> 
> Il en va autrement pour les premiers soins en
> milieux éloignés ou isolés, là
> où l'ambulance est à plus d'une heure ou deux du
> site, en autant qu'elle
> puisse rejoindre le site en question quand il n'est
> accessible que par des
> 4x4 ou à pied.  Là encore, la FÉDÉRATION DE
> RECHERCHE-SAUVETAGE-SECOURISME
> DU QUÉBEC, formée en 1999, est à assurer un
> dénominateur commun pour les
> premiers soins prodigués " hors route ".  Vouloir
> légiférer dans ce domaine,
> actuellement, serait tellement complexe que ça
> retarderait inutilement le
> projet de loi actuel sur les services
> préhospitaliers.

Mais comme il faut un denominateur commun (je suis
tout a fait d'accord avec la premisse) il faut aussi
une obligation coercitive pour que le denominateur
commun soit implante. De plus, il faut que ce
denominateur commun soit logique, realiste et
applicable. Or la vision individuelle de chacun peut
amener certaines personnes a exagerer inutilement
certains aspects peu pertinents, et miner la
possibilite d'un denominateur commun amiable. 

On a qu'a regarder les peripeties du MDSA en Gaspesie
pour s'apercevoir que les mesures a l'amiable ne
fonctionnent pas necessairement, malgre des
denominateurs communs.

> 
> Secundo :  Il est vrai que les régions ont certaines
> particularités, mais
> ces régions sont tellement étendues que ce qui est
> vrai dans les Basses
> Laurentides par exemple ne l'est plus guère dans les
> Hautes Laurentides.  De
> la même façon, je ne vois pas pourquoi il y aurait
> des protocoles
> d'intervention différents entre Argenteuil,
> Laurentides et Lanaudières
> lorsqu'on est en périphérie de Montréal

La seule difference qu'un protocole en milieu urbain a
d'un protocole de milieu semi-urbain, semi-rural et
rural, c'est la longueur du protocole. 

Les etapes initales sont les memes, mais comme en
milieu urbain, le patient sera au CH 45 minutes apres
l'appel au 911, il est peu probable que la necessite
d'un protocole plus long soit evidente. Les etapes
devraient etre tout de meme inclus, au cas ou le
paramedic fait des interventions dans des secteurs
tres specifiques. Mais les protocoles ne devraient pas
refleter une region, mais bien une ligne temporelle. 

Si un paramedic en region eloigne fait un appel a 5
minutes de l'hopital, il ne prodiguera pas plus de
soins que le paramedic urbain. 

Donc les protocoles universel devraient refleter cette
notion temporelles, et permettre une deuxieme section
dans laquelle on y verra des sequences de soins
additionnels en fonction du temps d'intervention. 

Par exemple, le patient souffrant d'une anaphylaxie en
milieu urbain, mais dont l'evacuation peut prendre 45
minutes a cause de son poids eleve. On aura surpasse
le protocole actuel d'epinephrine, et on sera donc
appele a prendre des decisions face a une situation
exceptionnelle. Ca revient au meme que le paramedic
qui a un transport d'une heure, mais au lieu d'avoir
un protocole local pour le transport prolonge, et un
autre pour une prise en charge plus longue, on inclus
cette situation potentielle dans le protocole
universel. 

Que ca soit pour les paramedic ou pour les secourites
et les premiers repondants, il faut que les champs
d'intervention et de pratique de chacun soit
clairement etablis. De cette facon, il y aura une
meileure structure (3 niveaux, c'est quand meme
raisonnable), et etablissant clairement le role et
limitations de chacun.

Bien que j'endosse les programmes de formation de la
CR, ASJ et autres, j'ai plus de difficultee avec leurs
brigades d'interventions, surtout par leur manque de
constance et l'absence chronique de la connaissance de
leur roles et leurs limitations.

Salutations

Stephan Gascon

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sera remis a une fondation pour enfants malades. Courriel: 
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