2009/3/10 Patrice Laroche <patki...@yahoo.fr>

>        On ne peut justement pas faire respecter nos conventions local
> justement parce que certaine personne on peur.
>

Et je suis le premier désolé de cette peur, car c'est cela qui nous paralyse
tous (je parle en général, pas spécifiquement en préhosptialier). Mais la
peur vient de l'inconnu, de l'ignorance des conséquences et de la suite des
choses. Et cette peur (la préhospitalière) doit être vaincu pour que le SPU
puisse avancer.



> Un Paramédic qui travail pour une petite compagnie privée et qui lève un
> grief pour faire valloir un droit aussi simple que d'avoir une chemise
> neuve, doit s'attendre à de l'intimidation de certains employeurs.
>

Et pourtant, l'intimidation c'est illégal. C'est interdit par la convention
collective, interdit par le Code du Travail, et interdit par le Code
Criminel Canadien.


Il est également impossible, pour ne pas dire utopique de demander à tous
> les Paramédics de ce défendre en levant des griefs.
>

En effet, et ce n'est pas l'objectif. Mais si les paramédics ne défendent
pas leurs droits, personne ne peut le faire à leur place, malheureusement.


> Pour certains, c'est tous simplement trop dure, trop engoissant.  Les
> processus les écoeurs, leur fait peur.  N'ayant justement pas lu leur
> convention, souvent fastidieuse à lire, certains Paramédics ne sont pas au
> courant de leurs droits.  Comme nous au niveau du code civil par
> exemple...on ne peut être au courant de tout.
>

C'est effectivement un texte un peu aride. Mais si les gens ne prenent pas
connaissance de la convention collective, comment peuvent-ils la respecter
et la faire respecter?


>       Ce n'est pas normal en 2009 d'avoir 2 poids, 2 mesures.
>

Tout à fait d'accord.


>       Peut-être que pour vous Monsieur Gascon, l'unité vous sonnes comme du
> bla bla, mais je remarque un ras le bol de plus en plus général de la
> situation syndicale actuel...même venant des Paramédics ayant plus
> d'expérience.  En passant ce n'est pas une statistique, mais une
> constatation.  Je remarque une volonté de changement différente qu'à mon
> entrer dans le domaine il y a près de 10 ans.
>

En fait, le bla bla bla, ce sont les excuses pour justifier les disparités
régionales invoqués pour ne pas avoir un syndicat provincial.

>
>      Un syndicat unique avec quelques particularité régional géré par des
> Paramédics est selon moi la solution à beaucoup de problème.  La réalité
> d'une infirmière de l'urgence de l'enfant-Jésus et celle d'une infirmière
> qui travail dans une urgence d'un dispenssaire, n'est évidemant pas la
> même.  Ils ont toute fois le même syndicat.  Évidement, il est pratiquement
> impossible d'avoir la même convention pour un Paramédics qui travail sur un
> 7/14 par rapport à un autre qui travail dans un milieu urbain, par contre il
> peut être quand même représenté par le même syndicat.
>

Je pense qu'il y a plus qu'un syndicat d'infirmière au Québec, la FIQ étant
le plus significatif cependant. Mais toutes les infirmières du Québec ont la
même convention collective, décrété par Charest en 2006.

Qu'on se comprenne bien, j'ai rien contre un syndicat provincial (ben oui,
je sonne comme le DMN). J'ai d'ailleurs émis l'opinion à l'époque de laisser
une chance au RETAQ provincial de faire ses preuves, bien qu'ayant les mêmes
doutes à l'époque que maintenant. Opinion qu'on me remet sur le nez presqu'à
chaque semaine.

C'est pas parce que je doute que ça va fonctionner que je suis contre.

Comment peut-on penser avoir un syndicat provincial unique quand des
entreprises ont deux ou trois accréditations syndicale dans le même
service?. Les gars s'entendent pas dans la même compagnie, comment on va
faire ça pour la province? J'en connais au moins 3 comme ça.

Une fois l'union locale faite, on passe par l'union régionale, par la suite
on pourra envisager l'union provinciale des syndicats. Tant qu'il y aura une
centaine d'entreprises ambulancières, de toute catégories administratives,
je vois des difficultés.

Je respecte grandement l'intention, et les gens qui veulent accomplir cette
unification. Je suis un démocrate, et la majorité parle. Mais comme cette
dernière dépends du point de vu (local vs régional vs provincial), on devra
faire les choses par étape.

Bonne journée

-- 
Stéphan Gascon

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