J'ai un peu décroché des repères géodésiques alors que j'avais  
contribué à lancer le sujet au printemps.

Pour préciser les réponses déjà données:
- les repères géodésiques sont très précis en coordonnées horizontales  
(~5 cm) et approximatifs en altitude. Historiquement, ils ont été  
déterminés par triangulation depuis un observatoire (à Paris pour la  
France).
- les repères de nivellement sont très précis en altitude (~mm) mais  
approximatifs en horizontale (~10 m). Historiquement, leur altitude a  
été déterminé par cheminement depuis le bord de la mer au niveau à  
bulle, en suivant les voies de communication.

Je pense que dans OSM il faut traiter séparément les repères  
géodésiques et de nivellement. Dans la suite, je vais surtout parler  
des repères géodésiques.

Historiquement, les repères géodésiques ont été déterminés par  
triangulation. La version actuelle (grosse 1ère moitiée du 20ème  
siècle), s'appelle la Nouvelle Triangulation Française (NTF). Là  
dedans, tous les repères ne sont pas égaux. Certains étaient mesurés  
plus précisément. C'était le réseau d'ordre 1. Puis à l'aide de ce  
réseau d'ordre 1, on mesurait d'autres repères plus rapidement.  
C'était l'ordre 2. Et ainsi de suite jusqu'à l'ordre 5. Les repères  
qui utilisent les clochers sont généralement d'ordre 5.

Depuis, l'informatique est passée par là et permet de tout calculer  
d'un coup. La distinction des ordres de 1 à 5 n'a plus de sens en  
terme de précision.

Le satellite et le GPS sont aussi arrivés, ce qui a changé les façons  
de travailler. L'IGN a commencé par mettre en place de nouveaux  
repères géodésiques, non plus au sommets des montagnes mais en plaine  
et facilement accessibles (pour poser un récepteur GPS dessus et  
travailler en différentiel).
Il y a un millier de points constituant le Réseau de Base Français  
(RBF). Ce réseau s'appuie lui-même sur une vingtaine de points  
déterminés très précisément par satellite, le Réseau de Référence  
Français (RRF). Enfin, depuis une dizaine d'année, il se met en place  
un Réseau de GPS Permanent (RGP) qui dispense d'utiliser un second GPS  
sur le terrain pour faire du différentiel.

Je pense qu'il faut conserver ces informations sur le réseau d'origine  
dans OSM à travers un tag spécifique. network = NTF1  NTF2 NTF3 NTF4  
NTF5 RBF RRF RGP. Ca peut en particulier être exploité par les outils  
de rendus pour hiérarchiser les données. Dans les essais d'extraction  
du printemps, c'était le cas.

Quant au nombre de repères, ça fait beaucoup. Mes tableurs étant  
limités à 32768 lignes, je peux juste dire que c'est supérieur à ce  
nombre.

Pour les autres tags, je pense que le lien vers la fiche d'origine a  
quand même son intérêt même si c'est redondant avec la référence du  
repère. Tout le monde et tous les logiciels de rendu ne vont pas  
nécessairement connaître ce lien qui varie d'un pays à l'autre.

Quant à un import dans OSM, je serais favorable à un import automatisé  
dans des nœuds indépendants mais au printemps, il y avait quelques  
problèmes de conversion, les latitudes/longitudes n'étant pas fournies  
pour tous les repères.

Pour terminer avec les repères de nivellement, leur intérêt est  
moindre mais ils peuvent quand même servir pour déterminer l'altitude  
de certains cols ou le profils de certaines de routes de montagne...  
pour les cyclistes.



Eric


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