Avec autant de moyens humains, il y aurait sans doute des cohortes de
techniciens équipés de LIDAR (*), sans parler de ceux qui seraient
embarqués sur les avions ou des drônes urbains (**).
Et de gros serveurs en aval pour vectoriser l'énorme masse de points
relevés et aboutir à une maquette 3D à l'échelle de l'hexagone.

Le documentaire est excellent pour son côté youkaïdi youkaïda. Grand-papa
doit avoir plein de choses à raconter à ses petits enfants.
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(*) http://fr.wikipedia.org/wiki/Lidar
(**) jeudi confession : petit délire personnel à base de mini dirigeables
autonomes, qui arpenteraient les voiries sans relache pour scanner le bâti


Le 17 juillet 2013 23:59, Greg <ewala...@gmail.com> a écrit :

> Je vais préciser un peu ma pensée : étant les moyens techniques de
> l'époque, la résolution des données semble stupéfiante.
> Les mêmes moyens financiers et humains, mais avec les moyens
> technologiques d'aujourd'hui devraient permettre une cartographie
> extraordinairement plus détaillée. Je pense par exemple à une cartographie
> 3D métrique, voire décimétrique. C'est peut être dans les cartons de l'IGN
> ? :)
>
> Par contre, il est vrai que la hauteur de la barrière d'entrée à largement
> été abaissée pour permettre à tout le monde de créer une carte d'une
> qualité suffisante pour beaucoup d'usages, et surtout réutilisable.
>
> Bonne soirée !
>
>
> Greg
>
>
> 2013/7/17 Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr>
>
>> Au contraire j'ai plutôt l'impression qu'on utilise aujourd'hui des
>> petites cuillères quand hier on n'avait pas le choix que d'utiliser les
>> gros moyens des "pelleteuses", le travail à faire étant immensément plus
>> grand.
>>
>> Aujourd'hui si on n'avait pas le satellite, et si l'aviation commerciale
>> ne s'était pas développée pour permettre des techniques de prises de vue à
>> couts réduits (jusqu'à l'utilisation aujourd'hui des drones), on serait
>> totalement incapable d'utiliser les moyens mis en oeuvre en 1955 : beaucoup
>> trop cher, car beaucoup trop d'étapes, trop de labos, trop d'hommes, trop
>> de matériels, trop de chantiers et de véhicules, trop d'entretien, trop de
>> déplacements (même avec les moyens d'un Etat), car c'est titanesque à côté
>> de ce qu'on peut utiliser aujourd'hui.
>>
>> Avec les moyens actuels d'OSM, on ne pourrait même pas faire une carte au
>> 100 millième d'une seule région de France, et peut-être même pas une ville
>> comme Paris (en se contentant juste de tracer les rues sans tenir compte
>> des bâtiments) si on n'avait pas nos GPS et l'orthophotographie. On serait
>> non pas comme en 1955 mais dans les années 1800, même avec nos ordinateurs
>> car on manquerait cruellement de l'information de base : la connaissance du
>> terrain (et on ne peut pas se fier seulement à la vue, ce que démontre très
>> bien ce film de l'IGN).
>>
>> Je suis tout de même surpris par le nombre d'opérations de transcriptions
>> successives des données et tout de même je trouve admirable qu'à fil des
>> transformations on ait pu offrir une telle précisions sans la dégrader à
>> chaque fois.
>>
>> Et comment tout ce travail de titan a pu échapper à certaines
>> catastrophes me parait un miracle car on ne pouvait pas le reproduire
>> facilement (même en faire une copie était certainement très coûteux,
>> aujourd'hui on copie un fichier n'importe où en une quelques secondes
>> n'importe où dans le monde, on ne risque plus de tout perdre par accident).
>>
>> Alors oui nos GPS portables sont des petites cuillères. Le reste avec les
>> techniques numériques évitent plein d'étapes utilisant des instruments de
>> précision coûteux car on sait préserver la précision et l'améliorer comme
>> on veut (tout ajout de données ne fait qu'améliorer la précision. Les
>> moyens d'aujourd"hui sont utilisables par des non-spécialistes et plus
>> facilement vérifiables.
>>
>>
>>
>>
>> Le 17 juillet 2013 19:54, Greg <ewala...@gmail.com> a écrit :
>>
>> C'est tout bonnement excellent !
>>>
>>> J'ai découvert avec intérêt beaucoup de choses. J'ai l'impression que
>>> tracer OSM à coup de GPS, c'est donner des grands coups de pelleteuse là ou
>>> d'autre utilisent une petite cuillère :)
>>>
>>>
>>> Greg
>>>
>>>
>>> 2013/7/17 Hélène PETIT <h...@free.fr>
>>>
>>>> "Nous sommes des nains assis sur des épaules de géants. Si nous voyons
>>>> plus de choses et plus lointaines qu’eux, ce n’est pas à cause de la
>>>> perspicacité de notre vue, ni de notre grandeur, c’est parce que nous
>>>> sommes élevés par eux."
>>>> Jean de Salisbury, écrit en 1159
>>>>
>>>>
>>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Des_nains_sur_des_%C3%A9paules_de_g%C3%A9ants
>>>> Le 16/07/2013 23:33, Christian Quest a écrit :
>>>> > http://www.youtube.com/watch?v=AjhXMlji3Uk
>>>> >
>>>>
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