Le 26 juillet 2017 à 16:46, Christian Rogel < christian.ro...@club-internet.fr> a écrit :
> > Le 2017 Goue. 26 à 02:50, Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr> a écrit : > > Sauf que les communes ne sont PAS des langues ISO 639 (ici on utilise des > codes BCP 47, jamais les ISO 639 qui ne sont pas non plus stables...) et > encore moins des entités ISO 3166 (pays et subdivisions de premier niveau > ou de second niveau pour certains pays copmme la France, eux même souvent > pas à jouor avec les entités officielles). Ce sont des nom officiels. > > Et là on ne parle pas des tags "name:<code langue BCP47>=*", mais juste > des tags "name=*" qui sont les noms par défaut, dans leur graphie non > abrégée, sans capitalisation de toutes les lettres comme sur les adresses > postales et avec tous leurs caractères signifiants, y compris apostrophes > et autres ponctuations même si pour le courrier postal on les remplace par > des espaces et on élimine bon nombre de signes diacritiques...) > > Le 26 juillet 2017 à 01:08, Christian Rogel <christian.rogel@club- > internet.fr> a écrit : > >> Qu’il soit clair, une fois pour toute, que personne ne propose de >> « cacher » la version officielle des toponymes. Ce qui est dans les >> « name:ISO639 » ne concerne en rien les rendus par défaut des « name ». >> Les « name:ISO639 » doivent uniquement être attestés ou cohérents, sans >> aucune limite territoriale. C’est la beauté esthétique de la situation de >> langue non reconnue, personne ne peut s’y opposer, précisément, parce >> qu’elle est hors la loi. >> >> Un texte de référence sur ce sujet : http://www.openstreetmap.bzh >> /fr/2017/06/27/brezhoneg-e-maez-al-lezenn-neus-harzh-ebet- >> evit-brezhonekan-ar-gartenn-openstreetmap/ (au besoin, choisir la >> version en français dans la col. de gauche) >> > > > Le wiki OSM <https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Multilingual_names> n’est > pas contradictoire avec ce que j’ai dit : tout dépend du zoom. Si le BCP 47 > est l’enveloppe générale, il est bien noté que les codes linguistiques sont > tirés, en premier lieu des codes ISO 639 (2 et 3) et ce n’est que pour des > langues peu connues ou peu écrites que l’on fait appel à d’autres codes. > L’instabilité du code ISO 639 est uniquement référée aux translittérations. > Pas du tout, l'ISO 639 est instable dans ses listes de codes elles-mêmes, mais aussi par sa sémantique ambiguë et le fait qu'il mélange tout. Il est au delà de ça pas assez précis (oui il ne gère pas les distinctions d'écritures, de conventions de translitérations... et tout un tas de code ISO639 sont même INVALIDES interdits dans BCP47. Lit un peu les dernières RFC du standard BCP 47 et tu verras les exclusions qui ont été faites et pourquoi et comment les tags ISO639 sont **partiellement** importés dans le registre IANA et pourquoi des changements dans ISO 639 ne sont pas pris en compte (ces changements ne sont pas destinés à la localisation, mais juste à la classification bibliographique qui veulent des systèmes simplifiés, souvent trop simplifiés d'ailleurs, avec des catégories "fourre-tout" où chaque bibliothèque peut faire un peu ce qu'il veut ou ne pas classer du tout; toutes les bibliothèques n'utilisent pas ISO 639, certaines l'ont même abandonné en faveur de BCP47 qui fournit des sémantiques plus précises et adaptées à la localisation) Enfin tous les codes BCP47 ne viennent pas non plus de ISO639, il y a des codes spéciaux, et les codes hérités (mais dont la sémantique a été clairement définie par des attributs ajoutés dans le registre IANA associé qui fait référence, ce que l'ISO 639 omet complètement car il se contente juste d'associer des noms de langues pas très précis ou ambigus à des codes, et uniquement en anglais et français, mais même pas toujours les noms usuels, certains noms étant même carrément faux mais jamais corrigés et qui entrainent donc de la confusion) ISO 639 aurait du être abandonné, mais s'il existe c'est juste parce que quelques biliothèques le soutiennent encore, en fait plus pour leur propre usage interne et avec d'anciens systèmes d'échange de références bibliographiques) La partie "technique" de ISO 639 n'a été développée partiellement que pour ISO 639-2 mais pas du tout pour ISO 639-3 qui reste une norme bibliographique et pas technique, complètement inadaptée à la localisation et la traduction, alors que BCP47 convient parfaitement aux deux usages bibliographiques et techniques et ne souffre pas d'autant de défauts et d'aucun problème de stabilité et de compatibilité ascendante (des problèmes récurrents sur pas mal de normes ISO qu'on ne peut pas stabiliser à moins de ne pas se contenter de juste citer le numéro de norme ISO, mais toujours la versionner avec une année en suffixe). Historiquement on a eu des problèmes similaires entre ISO 10646 et Unicode. Ils sont maintenant réglés pour l'essentiel à partir d'une version d'ISO 10646 où il a été décidé de synchroniser les deux standards et d'adopter une politique commune de stabilité. Toutefois ISO 10646 ne sert plus à grand chose puisqu'elle ne contient pas grand chose pour que cette norme soit réellement utilisable: ce n'est qu'un répertoire de base mais n'associatnat aucune propriété et où ne figure pas les combinaisons de code ni aucune des règles de normalisation ou de représentation des écritures dite "complexes" avec des graphèmes contextuels totalement oubliés de l'ISO 10646. Enfin tu vois ce que je pense de ces normes ISO. Même la plus connue d'entre elle (une des rares qui soit d'accès public et gratuit), l'ISO 3166 pour les pays et territoires, n'est que partiellement publiée et a toujours été instable. Là encore BCP 47 prévoit un mécanisme de stabilisation. Idem pour l'ISO 15924 pour les écritures. Ces normes ISO sont plus des ébauches de standards qu'autre chose (et leur adoption en comité restreint fermé est hautement critiqué: nombre des normes ISO ne passent jamais l'étape de l'implémentation réelle tellement elles sont peu éprouvées et tellement leur révision est lourde et très en retard: ces normes ISO ne sont pas l'état de l'art, juste une petite base minimaliste d'étude et un sujet de réflexion; l'ISO d'ailleurs n'a souvent pas la compétence de gérer ses propres normes, ni les ressources humaines ou même la capacité de les diffuser et d'en discuter de façon ouverte, l'ISO s'est plutpôt enfermé dans une logique purement commerciale, on est loin de l'esprit de l'open source, du logiciel libre, de l'open data: ce que définit l'ISO n'engage que ses rares supporters, et bon nombre de gouvernements ont même renoncé à travailler pour l'ISO et préfèrent d'autres comités plus sérieux et nettement plus ouverts, tels que Unicode, IEEE, ITU, CEN...)
_______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr